Yann Bonato

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Yann Bonato
Image illustrative de l’article Yann Bonato
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (52 ans)
Cannes
Taille 2,01 m (6 7)
Surnom Capitaine Flam, La Liane
Situation en club
Poste ailier
Carrière universitaire ou amateur
1990-1991 Rams de VCU
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1991-1992
1992-1993
1993-1994
1994-1995
1995-1996
1996-1997
1997-1998
1998-1999
1999-2000
2000-2001
2001-2002
2002-2003
2003-2004
Antibes
Antibes
PSG Racing
PSG Racing
Limoges
Limoges
Scavolini Pesaro
Reggio Emilia
Limoges
ASVEL
ASVEL
ASVEL
Limoges
Sélection en équipe nationale **
1993-2000 France (92 sél)1164

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Yann Bonato, né le à Cannes, est un ancien joueur français de basket-ball, qui évoluait au poste d'ailier.

Il est le fils de Jean-Claude Bonato lui aussi international français de basket-ball.

Biographie

Carrière sportive

Après avoir appris le basket à Antibes, il part à l'âge de 16 ans aux États-Unis où il passe par le lycée et la NCAA, jouant avec les Rams de Virginia Commonwealth University.

Lors de l'Euro 1995, il se met en valeur. Il marque notamment les esprits lors du quart de finale contre la Yougoslavie : l'équipe de France est effondrée par la blessure du précieux Jim Bilba en début de match, Bonato refuse de baisser les bras et inscrit 38 points contre la meilleure équipe d'Europe de l'époque mais n'empêche pas son équipe de s'incliner lourdement, il termine 3e meilleur marqueur de la compétition (21.7 points par match) et troisième à l'élection du meilleur joueur derrière les Lituaniens Arvydas Sabonis et Šarūnas Marčiulionis.

Son tempérament entier lui vaut d'être écarté du groupe France suite à une brouille avec Michel Gomez[réf. nécessaire], le sélectionneur d'alors. Lors de l'Euro 1999, le sélectionneur Jean-Pierre de Vincenzi décide de ne pas le sélectionner bien que Bonato soit le leader offensif de l'équipe de France depuis quelques années. Il préfère s'appuyer sur un groupe au détriment de certaines fortes personnalités, Bonato acceptant mal un temps de jeu limité, surtout en faveur du très médiatisé Tariq Abdul-Wahad, premier français en NBA[1].

Il est l'un des meilleurs joueurs du championnat de France et dispute l'Euroligue avec le CSP Limoges entre 1995 et 1997.

Il décide alors de tenter sa chance sur le circuit européen et signe un contrat avec le Scavolini Pesaro. Ayant du mal à s'exprimer au sein d'un collectif bien huilé, et peut-être mal exploité, il traverse une période difficile durant laquelle les fans italiens n'hésitent pas à exprimer vertement leur mécontentement à son encontre.

Il trouve néanmoins assez de ressources pour rebondir l'année suivante dans la même ligue italienne avec le Reggio Emilia où il est un atout majeur, terminant joueur le plus adroit à 2 points du championnat (66,83 %), fait rare pour un ailier marqueur.

Après un passage en Italie, il revient à Limoges en 1999. Malgré les difficultés financières du club à cette époque, l'équipe réussit un triplé : Coupe de France, Championnat de France et coupe Korac notamment en compagnie de l'arrière américain Marcus Brown et de Frédéric Weis[2],[3]. L'attitude exemplaire de Bonato lors de cette période difficile du club, lui vaut le surnom de "Capitain Flam" donné par les supporteurs[4].

Cette année-là, il participe à l'aventure des Jeux olympiques où l'équipe de France va en finale. Malheureusement pour lui, l'aventure se termine dans son cas en quart de finale contre le Canada sur une blessure.

Après la rétrogradation du club pour des raisons administratives, il rejoint l'ASVEL qu'il aidera fortement à obtenir un titre de champion de France attendu depuis 21 ans. Revenu en 2004 au CSP pour aider le club, il termine sa carrière en décembre 2004 suite à une mononucléose.

Il est surnommé « La Liane »[4].

Vie personnelle

Il est marié et a 2 enfants : Chiara et Tom. Il travaille aujourd'hui comme opticien à Limoges.

Clubs successifs

Palmarès

Distinction personnelle

Références

  1. « Journal l'Humanité en 1999 », sur www.humanite.fr
  2. « La fin d'un mythe - NBA Fans - Site consacré aux vrais fans », sur www.e-monsite.com
  3. « Fiche du CSP sur le site de l'Équipe », sur www.lequipe.fr
  4. a et b « Beaublanc.com - Limoges CSP version 100 % supporter », sur www.beaublanc.com
  5. « Journal officiel », sur admi.net

Liens externes