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Bouygues au Turkménistan (Bouygues Turkmen, Bouygues Turkmène, Bouygues Türkmen, Bouygues Turkménistan, Bouygues Turkmenistan)

Bouygues au Turkménistan est une branche de l'activité de Bouygues Bâtiment International avec sa structure juridique Bouygues Turkmen au Turkménistan. Bouygues Turkmen est crée en 1993 et commence son activité en 1994. Elle a pour rôle de construire les bâtiments de prestige du régime. L'activité commence avec la visite du président turkmène Sparmourad Niazov au siège de Bouygues Construction : Challenger, accompagné par Martin Bouygues dirigeant du groupe Bouygues qui permettra de décrocher un premier contrat à la société en 1994 : la construction de la mosquée de Gökdepe. Les palais présidentiels du Turkménistan en 1997 et 2011 fait partie des réalisations importantes de Bouygues dans le pays.

En 2015, avec plus de 70 projets réalisés le Turkménistan représente la moitié du chiffre d'affaires de Bouygues Bâtiment International dans le monde, soit 2,5 milliards d'euros en vingt ans.

Plusieurs expressions satiriques sont utilisées par les journalistes pour désigner les activité du groupe Bouygues au Turkménistan, comme le mot « Bouyguesland » par le journaliste David Garcia[1] reprit par François Bonnet a Mediapart[2], ou encore « Bouyguistan »[3].

Contexte[modifier | modifier le code]

Après la construction de hôtel Iris à Moscou en novembre 1990, Bouygues n'arrive pas à trouver de nouveau contrat et après la dislocation de l'URSS il cherche à s'implanter en Asie Centrale pariant sur la demande des nouveaux États pour de la construction[4]. En 1992, Bouygues réussi à décrocher un contrat avec le Kazakhstan pour la construction d'un nouveau palais présidentielle pour 500 millions de francs[4].

Débuts des relations Bouygues-Turkménistan[modifier | modifier le code]

Rencontre à « Challenger », le QG de Bouygues[modifier | modifier le code]

« Challenger », siège social de Bouygues où le président Niazov est reçu par Martin Bouygues en mai 1993.

Le 27 mai 1993, lors d'une visite de trois jours du président turkmène Saparmourad Niazov en France à Paris, il est reçu au quartier général de Bouygues construction, nommé « Challenger », à Saint-Quentin-en-Yvelines, près de Versailles[4]. Le siège « Challenger » de Bouygues est présenté par des membres de Bouygues au président Niavoz qui est promené le long des bassins et cultures du parc[4],[5],[6]. Le président turkmène rencontre ensuite à Challenger pour la première fois le PDG de Bouygues : Martin Bouygues[4]. On lui projette un film de la construction par Bouygues de la mosquée marocaine Hassan-II[4]. Cette rencontre permet au groupe Bouygues de décrocher son premier contrat au Turkménistan, la Mosquée de Gökdepe[4],[6].

Bouygues à partir de ce moment est présent au Turkménistan par l'intermédiaire de sa filiale Bouygues Turkmen[7] qui a été crée en 1993[4],[7] et qui a commencé son activité en 1994[7].

Premier contrat : la mosquée de Geok-Depe (1994-1995)[modifier | modifier le code]

Vue de la mosquée Geok-Tepe en avril 2009.

Le contrat pour la construction de la mosquée de Geok-Depe est définitivement signé par Martin Bouygues et Sparmourad Niazov en marge du sommet de Davos le 29 janvier 1994 pour 40 millions de dollars[8]. La construction doit être achevé avant le 27 octobre 1995, pour les quatre ans de l'indépendance du Turkménistan[8]. Le décret turkmène de mise en œuvre parait le 9 mars 1994 et les travaux commencent à ce moment[8].

Une fois le contrat obtenu par Bouygues la construction s'étale sur 17 mois, pour être achevé dans les temps prévu, et est inauguré le 27 octobre 1995[9].

Deuxième contrat : un nouveau palais présidentiel (1994-1997)[modifier | modifier le code]

revers d'un billet de 1000 manat de 2005 avec le palais présidentielle

Visite d'avril 1994 du président français, François Mitterrand, à Achgabat[modifier | modifier le code]

Le président turkmène promet que la visite du 27 avril 1994 du président français François Mitterrand à Achgabat sera l'occasion pour Bouygues de signer de nouveaux contrat de construction, deux mois après avoir signé le premier contrat avec la Mosquée de Geok-Depe[8].

Le 26 avril 1994, la veille de la visite de François Mitterrand, le président turkmène présente le marché de 80 millions d'euros pour la construction d'un nouveau palais présidentiel. Ravi, Martin Bouygues est présent au tarmac de l'aéroport d'Achgabat le 27 avril 1994 pour l'arrivée de François Mitterrand[8].

Construction et inauguration[modifier | modifier le code]

À partir de la réalisation de la mosquée de Geok-Depe, Bouygues devient le constructeur attitré pour les constructions de prestige du régime turkmène[10]. Bouygues Turkmen s'occupe de toute le chaine de construction du nouveau palais présidentiel : de la conception à la réalisation, l'aménagement intérieur, l'agencement des jardins etc[10]. Les grands artisants français fournissent de nombreux éléments pour la construction : fauteuil Louis XVI, émaux de Briare, soiries de Lyon, vases d'Anduze et pierre de Bourgogne[10].

La main d’œuvre est international, les artistes et artisans du chantier ont plus de 20 nationalités différentes, du Turkménistan et de l'Europe (Autriche, Irlande, Espagne et surtout France)[10].

Le nouveau palais présidentielle est inauguré le 18 avril 1997 en présence du président turkmène Niazov et cette fois-ci de Martin Bouygues[10].

Pour la mosquée Geok-Depe comme pour le palais présidentielle le directeur de Bouygues Turkmen est Alain Pillon qui sera muté par la demande du président Niazov pour ne pas avoir su assez rapidement corriger un problème de bruit de climatisation de sa villa de Firuza, il est remplacé en 1999 par Aldo Carbonaro[11].

Émission de 1996 par TF1[modifier | modifier le code]

Le 10 septembre 1996, lors de la visite du président turkmène Saparmourad Niazov à Paris, le groupe Bouygues par l'intermédiaire de sa filiale TF1, l'invite à participer à une émission de 40 minutes nommé « Édition Spéciale », qui ne sera jamais diffusé, le mettant en valeur, dans l'objectif d'obtenir un contrat de modernisation d’installations techniques de la télévision d'état turkmène[12],[2],[6],[13],[14],[15].

Cette émission a été animée par Jean-Claude Narcy[6] alors directeur adjoint des informations des TF1 et a fait participer Martin Bouygues (groupe Bouygues), Patrick Le Lay (TF1), Pierre Gadonneix (Gaz de France) et Jacques Roger-Machart (EDF), dans une production mobilisant une vingtaine techniciens et journalistes[12],[2],[13],[14],[5],[16],[17].

Le 10 septembre 1996, Martin Bouygues et Niazov signent le marché de rénovation de la télévision d'état turkmène pour 11 millions d'euros[12]. En 59 jours, les équipes de TF1 rénovent la télévision turkmène, en créant deux studios avec régie, six salles de montage, une salle graphique et une salle technique, qui est inauguré le 26 octobre 1997[12]. Par ailleurs, en 2002 TF1 rénove la seconde chaîne nationale du Turkménistan pour 5 millions d'euros[12].

Constructeur des bâtiments de prestige au Turkménistan[modifier | modifier le code]

Au Turkménistan, Bouygues Turkmen tient le rôle de constructeur de bâtiment de luxe et se concentre sur les bâtiments publiques et administratif (mosquée, ministère, palais présidentielle, musée des beaux arts, hôtel présidentiel etc.)[18],[2]. Les chantiers de construction de Bouygues au Turkménistan sont obtenus sans appels d'offres[19].

Selon Aldo Carbonaro, directeur de Bouygues Turkmen de 1999 à 2009, le président Gurbanguly Berdymuhadov lui aurait déclaré que « les bâtiments de prestige sont pour les Français, les bâtiments tertiaires, les logements et l’industriel pour les Turcs, les équipements hospitaliers pour les Allemands et les centrales électriques pour les Américains »[20],[21].

Échanges commerciaux[modifier | modifier le code]

Les contrats avec la Turkménistan, via la filiale Bouygues Turkmen représente la moitié du chiffres d'affaires de Bouygues à l'international et 2,5 milliards d'euros en vingt ans[22],[5]. De 1994 à 2010, près de 50 constructions ont été livrées pour un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros[23],[24].

En février 2005, le président Niazov annonce que Bouygues à participé pour « plus d'un millard d'euros » à des constructions au Turkménistan, pour une trentaine de contrats[1].

Alors que les chantier de construction en France permettent à Bouygues d'obtenir une marge de 1% du chiffre d'affaires, au Turkménistan celle-ci s'établit autour de 3 à 5% chiffre d'affaires[6].

En 2005 les activités de la filiale Bouygues Turkmen représente un tiers du chiffres d'affaires de Bouygues Bâtiment International[25].

Concurrents[modifier | modifier le code]

En 2005, Bouygues s'interroge sur la possibilité des turcs (entreprise Polimex et Gap Insaat) ou encore du milliardaire turc Ahmed Tchalyk – qui était très proche du président du Turkménistan – de leur prendre des marchés prestigieux, les turcs construisant déjà de routes et de bâtiment d'habitation à Achgabat[25]. En 2010, Vinci s'implante au Turkménistan avec sa société Vinci Construction Grands Projets[20] et fait concurrence à Bouygues[2],[5].

Stratégie d'entreprise[modifier | modifier le code]

Alors qu'au début de l'activité de Bouygues Turkmen les cadres et dirigeants ne prêtait pas grande attention au Turkménistan, excepté Martin Bouygues, le Turkménistan est devenu au fur et à mesure un marché important[25]. Au début, le dirigeant de Bouygues Construction, Jean-Pierre Combot, était réticent et c'est Martin Bouygues qui poussait pour que cette activité ce développe. La position de Jean-Pierre Combot se justifiait par le risque d'avoir un client unique avec une forte personnalisation qui de surcroit n'existait que depuis deux années – le pays ayant été indépendant qu'à partir de 1991[25]. Cela a changer avec la multiplication des contrats et le poids de plus en plus important de la filiale dans les activités de construction hors France de la branche construction[25] – un tiers du chiffre d'affaires de Bouygues Bâtiment International en 2004[25] et la moitié en 2015[22].

Réalisations[modifier | modifier le code]

De 1994 à 2004, Bouygues Bâtiment International à signé 27 contrats de construction au Turkménistan[26]. En 2015, selon le Monde Diplomatique, Bouygues à construit plus de 50 bâtiments au Turkménistan[3], ou 68 selon l’entreprise elle-même en 2015[7]. Selon le site officiel de la filiale, Bouygues a construit plus de 70 projets[27]. Dont les plus important le palais présidentiel Oguzkhan construit en 2011 pour 250 millions d'euros et l'hôtel Oguzkent pour 270 millions d'euros[5].

Bouygues a rénové la villa présidentielle d'Archabil (anciennement Firuza) entre 1998 et 1999 puis en 2003[11].

En 2009, la presse turkmène rapporte qu'une voiture de course a été offerte par les représentants de Bouygues au président Gurbanguly Berdymuhamedov après la construction d'un circuit automobile par Bouygues au Turkménistan[28].

Style persico-palladien[modifier | modifier le code]

Bouygues Turkmen décrit les bâtiments qu'il construit au Turkménistan comme étant d'un style « persico-palladien »[29], qui est une architecture classique avec des dômes et coupoles d'inspiration perse richement décoré[18],[21]. Ce style à été conçu et mis en œuvre par l'architecte de Bouygues au Turkménistan Robert Bellon[1].

Installations de Bouygues à Ashgabat[modifier | modifier le code]

Siège de Bouygues Turkmen[modifier | modifier le code]

Carte du Siège social de Bouygues Turkmen, le long de la route vers l'aéroport de Achgabat au Turkménistan.

Bouygues Turkmen à fait construire son siège social sur un terrain attribué par le président turkmène Gurbanguly Berdymuhamedov, le long de la route en face de l'aéroport d'Ashgabat[20]. Et Bouygues à installer sa base-vie et sa base technique le long du canal, sur un terrain attribué par le président turkmène Gurbanguly Berdymuhamedov[20].

Base-vie Bouygues, Base Technique Bouygues[modifier | modifier le code]

Carte de la Base-vie de Bouygues au nord d'Achgabat, au Turkménistan.
Carte de la Base Technique Bouygues au nord d'Achgabat, au Turkménistan.

La base-vie est composée de maisons individuelles climatisées pour les salariés du groupe dans le pays, d'une cantine avec un chef français, d'une piscine, de terrain de sport, d'une salle de détente, et d'un médecin spécialement pour la communauté française[9]. Pour approvisionner le personnel de Bouygues un camion de 18 tonnes de nourriture et de divers de consommation courante est affreté chaque mois spécialement de France vers le Turkménistan[9]. En 2006, 80% des expatriés français, soit 150 à 170 personnes étaient des salariés de Bouygues[30]. Lors de ses visites au Turkménistan, environs 2 fois par an (notamment les 19 février et 27 octobre), le PDG Martin Bouygues passe à la base-vie pour prend un pot et féliciter les salariés[30].

Transition Niazov-Gurbanguly Berdymuhamedov[modifier | modifier le code]

Le changement de président, passant de Niazov a Gurbanguly Berdymuhamedov, n'a eut aucun impact sur les affaires de Bouygues dans le Pays[5].

Visites[modifier | modifier le code]

Le président du groupe Bouygues, Martin Bouygues, se déplacement à minima une fois par an au Turkménistan lui permettant d'assister aux célébrations de l'indépendance du Turkménistan du 27 octobre et de renforcer sa relation avec la président turkmène ainsi que de conclure de nouveaux contrat de construction dans le pays[5].

Lors de la visite du président Gurbanguly Berdymuhamedov à Paris en 2010, un diner est organisé le 1er février 2010 entre des grandes entreprises françaises (Bouygues, Vinci, Total, Veolia, Thalès, GDF-Suez) et le président turkmène[2]. Bouygues avec Martin Bouygues a participé à ce dîner qui visait à discuter de gros contrats[2].

Des dirigeants de Bouygues ont été reçu par le président turkmène en 2011 selon l'agence d'état turkmène[31]. En septembre 2021, le président turkmène Gurbanguly Berdymuhamedov à reçu Martin Bouygues selon l'agence d'état turkmène[32]. Le président turkmène Serdar Berdymuhamedov à reçu Martin Bouygues le 25 septembre 2022 selon l'agence d'état turkmène[33].

Traduction du Ruhnama[modifier | modifier le code]

Plusieurs multinationales ayant des intérêts au Turkménistan ont fait traduire le livre du président turkmène Niazov Ruhnama dans leur langue[34]. Le français Bouygues a fait traduire et éditer le livre en langue française[21]. L'allemand Zepplin Baumaschinen et Daimler Chrysler en allemand, l'irlandais Emerol en lituanien, le hongrois Turbo Team en hongrois etc[34].

Rapatriement des européens par Bouygues lors du Covid-19 (2020)[modifier | modifier le code]

Lors de la pandémie de Covid-19 (en) en mars-avril 2020, alors que le Turkménistan ne signale aucun cas, Bouygues rapatrie des citoyens français et européens[35].

Critiques[modifier | modifier le code]

En 2005, l'AFP rapporte que les médias du Turkménistan rapporte que Bouygues aurait été critiqué par le président Niazov pour une qualité et des délais de construction insuffisant[36].

En 2010, un cadre de Bouygues rapporte la « demande insatiable » de constructions au Turkménistan[23].

Par l'ambassade américaine au Turkménistan[modifier | modifier le code]

L'ambassade des États-Unis au Turkménistan rapporte que « on est obligé de se demander pourquoi autant d'argent est dépensé dans la construction, d'autant que de nombreux immeubles demeurent largement inoccupés. De grosses sommes d'argent doivent tomber au travers des échafaudages des projets de construction. »[23].

L'ambassade des États-Unis au Turkménistan rapporte que « la corruption et le népotisme demeurent des problèmes au Turkménistan » et que Bouygues et la société turque Polimeks « ont particulièrement réussi dans l'industrie lucrative de la construction car ils ont maîtrisé l'environnement local des affaires. »[23].

Le 17 avril 2006, selon l'ambassade américaine à Achgabat qui rapporterait les propos d'un diplomate français à Achgabat, Bouygues constituerait une sorte d'« ambassade séparée », permettant à l'ambassade française de « se [distancier] de Bouygues, quand ça lui convient » et « D'un autre côté, l'ambassade de France ne s'engage pas sur les questions de liberté religieuse ou des droits de l'homme, pour ne pas compromettre [les contrats de] Bouygues »[37],[23],[19],[38].

L'ambassade américaine cite un diplomate étranger qui rapporte que « les prix des contrats de construction sont très élevés car les entreprises de construction doivent ajouter 20 à 30 % à leurs offres juste pour assurer les pots-de-vin »[2][37].

Bouygues dément les accusations portées par l'ambassade américaine au Turkménistan[2] les qualifiant d' « allégations diffamatoires » et indique que « Comme de nombreuses entreprises internationales, Bouygues travaille au Turkménistan dans des conditions normales, sans pratiques illicites »[19].

Soupçons de blanchiment[modifier | modifier le code]

Selon un opposant turkmène Niazov « a besoin de Bouygues et d'autres multinationales étrangères pour blanchir ses milliards issus en grande partie du juteux trafic avec l'Afghanistan. Il recycle ensuite des centaines de millions en cash dans les grands travaux confiés à Bouygues »[6],[39].

Directeurs de Bouygues Turkmen[modifier | modifier le code]

  • Alain Pillon, directeur général de 1993 à 1999
  • Aldo Carbonaro, directeur général de 1999 à 2009[5], avec Charlie Senter en adjoint depuis 1999[40].

Listes des constructions de Bouygues au Turkménistan[modifier | modifier le code]

  • Bibliothèque nationale[3]
  • Musée du Turkmenbachi[3]
  • Hôtel Président[3]
  • palais du Maslahat (l’Assemblée des Anciens)[3]
  • Institut du pétrole[3]
  • Ministère de la Construction[3]
  • Ministère de l’Agriculture[3]
  • Ministère de la Communication[3]

L'année 2002 marque une année importante par la réalisation de nombreux édifices comme :

  • 10 décembre 2002, inauguration Banque centrale du Turkménistan[26]
  • 10 décembre 2002, inauguration École au mille élèves[26]
  • Fin 2002, Parlement du Turkménistan[26]
  • Fin 2002, Salle du conseil des ministres[26]
  • Fin 2002, Ministère du Gaz et du Pétrole[26],[3]
  • Centre international de congrès et de conventions, en 2021[46],[45]
  • Stade olympique[28]
  • Circuit de sport automobile[28]
  • Centre d'accueil du Turkménistan, en travaux en 2021[46].
  • Tribune présidentielle[47]
  • Seconde chambre du parlement Turkmène 2019 ?[48].
  • 27 octobre 2005, inauguration Théâtre d’arts dramatiques, 45 millions de dollars[49],[50]
  • Musée des beaux-arts d’Ashkabad[50]
  • en construction en 2005, Académie de la sécurité nationale et des gardes frontières[25]
  • Académie Militaire, 36 millions de dollars[25]
  • en construction en 2005, Ministère du Commerce et de la Coopération avec les consommateurs<, 60 millions de dollars[25]
  • en construction en 2005, salle des expositions temporaires[25]
  • en construction en 2005, Théâtre académique[25]
  • en construction en 2005, Funiculaire[25]
  • Usine de transformation de marbre et de granits, 34,5 millions de dollars[25]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Paris, , 159 p. (ISBN 2-35123-104-X, BNF 40135181), Chapitre 17 « Bouyguesland » p.127-132Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a b c d e f g h et i François Bonnet, « Turkménistan, bienvenue à Bouygues-Land! », sur Mediapart, (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n o et p David Garcia, « Voyage au Bouyguistan », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  4. a b c d e f g et h David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Paris, , 159 p. (ISBN 2-35123-104-X, BNF 40135181), Chapitre 1 « Le Pacte » p.11-20Voir et modifier les données sur Wikidata
  5. a b c d e f g h i et j David Garcia, « Bouygues, le bâtisseur du dictateur », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  6. a b c d e et f Lorraine Millot, « Bouygues et son paradis turkmène », sur Libération (consulté le )
  7. a b c d et e « Chambre de Commerce France - Turkménistan », sur cc-france-turkmenistan.org (consulté le )
  8. a b c d et e David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Paris, , 159 p. (ISBN 2-35123-104-X, BNF 40135181), Chapitre 3 « Des millions ! Des millions ! » p.29-38Voir et modifier les données sur Wikidata
  9. a b et c David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Paris, , 159 p. (ISBN 2-35123-104-X, BNF 40135181), Chapitre 5 « Une mosquée dans le désert » p.43-50Voir et modifier les données sur Wikidata
  10. a b c d et e David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Paris, , 159 p. (ISBN 2-35123-104-X, BNF 40135181), Chapitre 6 « Une époque formidable » p.51-56Voir et modifier les données sur Wikidata
  11. a et b David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Paris, , 159 p. (ISBN 2-35123-104-X, BNF 40135181), Chapitre 7 « Le dictateur et la grenouille » p.57-62Voir et modifier les données sur Wikidata
  12. a b c d et e David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Paris, , 159 p. (ISBN 2-35123-104-X, BNF 40135181), Chapitre 12 « TF1 et Big Brother » p.87-100Voir et modifier les données sur Wikidata
  13. a et b « Une émission non diffusée de TF1 sur le président turkmène crée la polémique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  50. a et b Asie-centrale.com, « Le groupe Bouygues en Asie Centrale » [archive du ] Accès libre, sur asie-centrale.com, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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