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L'économie libre est un concept regroupant les Monnaies ou économies "Locales", "sociales", "solidaires", "virtuelles", "libres", "affectées", "complémentaires", "alternatives", et "plurielles"[1].

Elles mettent en place divers méthodes qui selon leurs auteurs serait plus avantageux que l'économie capitaliste, notamment pour l'intéret humain replaçant l'homme avant le profit.

Il existe aujourd'hui plus de 4000 expériences d'économie libre[2].

L'après-développement ou post-développement est un projet de nouvelle « ère » historique dans l'histoire de l'Occident qui se définirait en rupture avec le concept de développement : le paradigme économiste de la société capitaliste mondialisée et l'imaginaire qui lui est associé.

Idée clés :

  • Seul ce qui est produit fait fonctionner l'économie, seul ce qui consomme une ressource à un cout. Seul le travail réel est payé. La notion de propriété et de valeur disparait : les spéculations disparaissent : les crises disparaissent. Exemple :
    • Économie du logiciel libre.
    • Terre libre : de l'économie libre.
  • La productivité est globale ainsi qu'individuel : mais ne peut être séparé du globale. La production d'un groupe n'est pas la somme des productions individuel : le tout est plus que la somme des parties. Certaines des économies libres refuse la spéculation (et l'économie de marché donc le capitalisme) : préférant répartition la valeur produit au salarié et a l'entreprise, qui peut se financer par les banques.
  • Le rapport humain travail / capital : de l'économie et de la macro-économie.
    • Dans une société ou des entités privés ( ou l'état ) se sont accaparé et les ressources, et les terres : qu'ils en tirent des produits et qu'ils aient besoin de croissance dans un marché est naturel : une fois la marché et la productivité a son plein : une fois passé le seuil de rentabilité : une fois passé la disparition même du besoin de "faire" produire , remplaçant l'homme par la machine : Que faire des produits de production si personne n'a la capacité d'acheter ? : car le besoin en travail diminue avec les automatisations.
  • Le rmi est ici insuffisant : et plusieurs propositions sont faites pour un réel revenue base : ce n'est pas parcequ'il n'y a plus de travail ( dans une économie ou travail = revenue = consommation ) qu'il faut que les gens : les êtres humains meurent, ou vive de les économies 'alternative' ( que l'économie actuel accepte par besoin : il faut juste désormais intégrer dans notre vision économique pour revenir au reel , pour une économie réaliste). Le notion de chômage est ici renversée : les chômeurs sont des gens disponibles mais ils ont droit de vivre et consommer ce qui de toute manière est produit. La notion de rapport travail / capital aurait du changer dès la conceptions et la mise en place massive des machines de production.
  • Les effets pervers de la mondialisation sont annihiler : tout vaut la même chose : le travail humain a un revenue fixe globale : des monnaies mondiales et pluriels sont envisagés pour stabiliser le pillage de ressources.
  • L'homme et la politique sont replacé au centre de la société : l'économie ne sait pas prendre de bonnes décision politique, social, sociétal, et durable.

Les "économie libres" essayent de prendre en compte ces problèmes pressentit depuis plus d'un siècle.


Raisons des alternatives économiques[modifier | modifier le code]

Divers auteurs[3][4] Reconnaissant que les causes fondamentales des grands problèmes de la société humaine est la concentration des pouvoirs de décision, concentration infinie du capital (pouvoir économique)[5] et de manière non libre[6], pouvoir économique devenant plus fort que le pouvoir politique d'un état 'démocratique'[7] ou du pouvoir d'un seul de ces citoyens et ayant pouvoir psychologique sur lui (réification[8]), concentration des richesses produites ou appropriation des richesses bruts, et décision de non-partage adéquat de ses ressources (comportement psychologique et sociologique identifié), quand bien même l'automatisation des productions, et des relations par l'informatique et robotique existe depuis la révolution industrielle : amenant la diminution du secteur primaire, puis du secteur secondaire : et enfin le travail tertiaire lui même disparait dans la loi d'optimisation du système[9].

L'économie de l'information et du savoir n'est pas une économie capitaliste[10].

Cette concentration dans les mains d'une infime minorité de privilégiés : crée une société de classe dont la croissance ne conduit qu'a l'écart plus en plus grand dans le non-partage adéquat des ressources.

La pauvreté

Les économies libres visent à mettre en place et à utiliser maintenant d'autres formes d'économie.

Des exemples d'économies alternatives se mettent en place partout dans le monde et en France.

Histoire[modifier | modifier le code]

1849 : Le mutualisme de Proudhon[modifier | modifier le code]

Proudhon publie Solution du problème social, dans lequel il présente un programme de coopération financière mutuelle entre travailleurs. Il pensait ainsi transférer le contrôle des relations économiques depuis les capitalistes et financiers vers les travailleurs. Son projet s'appuie sur l'établissement d'une « banque d'échange» qui accorderait des crédits à un très faible taux d’intérêt (le taux n'est pas nul en raison des coûts de fonctionnement), ainsi que sur la distribution de billets d’échange[réf. nécessaire] qui circuleraient à la place de la monnaie basée sur l'or, qui serait supprimée.

À cette fin, il tente de mettre en place une banque populaire (la Banque du Peuple) au début de l'année 1849, mais malgré l'inscription de plus de 13000 personnes (surtout des travailleurs) et un capital de 5 millions de francs français (FF), il y a un défaut de recettes de 18,000 FF et une condamnation de Proudhon qui font que l'ensemble de l'entreprise est essentiellement mort-née.

1916 : Économie libre de Silvio Gesell[modifier | modifier le code]

FreiwirtSchaft, l'économie libre se compose de trois aspects centraux, habituellement résumés en tant que Les trois Fs  :

1980 : Les Système d'échange local[modifier | modifier le code]

Un système d'échange local (ou SEL) est un système d'échange de produits ou de services construit à côté du système monétaire classique. Classé généralement dans l'économie sociale et solidaire, il s'appuie dans une large mesure sur l'économie libre de Gesel.

Alain Madelinécrit ainsi à propos des SEL[11] : « Il s'agit tout simplement de la réinvention de circuits économiques de base. Produire, échanger, en marge des contraintes administratives, sans prélèvements obligatoires avec, pour couronner le tout, la réinvention d'une banque libre ! »

Le premier SEL (LETS en anglais, pour Local Exchange Trading System) a été fondé au Canada, dans les années 1980. Michael Linton, écossais, qui vivait sur l'île de Vancouver, voulait ainsi aider les habitants de cette région touchée par le chômage. Il a donc proposé de créer un système basé sur le troc, dans une grande communauté, à l'aide d'une monnaie locale, le green dollar.

économie du logiciel libre[modifier | modifier le code]

Economie de l'information, du savoir, de la connaissance[modifier | modifier le code]

2000 : La macro-économie revient dans les considérations[modifier | modifier le code]

Economie Social et solidaire[modifier | modifier le code]

Principes[modifier | modifier le code]

Réapprendre et comprendre l'économie[modifier | modifier le code]

L'économie est une science sociale dont le but est l'étude de la façon dont la société emploie des ressources rares à des fins de production, en réponse aux besoins et aux désirs de chacun et de la façon dont elle redistribue les résultats de cette production. L'économie part du principe que les ressources sont en quantité limitée, et qu'il faut donc choisir comment les employer. Dans la rareté, le choix d'une alternative implique le renoncement aux autres alternatives possibles; c'est ce que les économistes nomment le coût de l'opportunité. De plus, des ressources limitées ne peuvent, à un moment donné et dans un contexte technologique donné, conduire qu'à une production limitée, ce qui pose le problème de la redistribution des produits[12].

La définition première de l'économie nous vient d'Adam Smith dans son oeuvre majeure, "La Richesse des Nations" (1776). Elle est en substance définie comme la gestion de ressources rares et de la compétition entre des alternatives limitées. Cette économie est caractérisée par une pénurie d'argent due à la compétition liée au processus de maximisation du capital. Cette définition semble aujourd'hui avoir fait son temps. En effet, les monnaies sociales sans intérêt ou affligé d'un intérêt négatif semble créer l'abondance ou plutôt la suffisance d'argent là où la rareté était persistante, comme en Argentine à la suite de la crise financière. il semble que là où s'implémente une monnaie sociale, la coopération prenne le pas sur la compétition.

Pour appréhender cette notion de compétition il nous faut nous intéresser à la nature de l'argent. La monnaie est un bien économique qui a trois fonctions :

  • c'est un instrument de compte (une référence pour estimer une valeur)
  • c'est un instrument d'échanges (un moyen de paiement)
  • c'est un instrument de réserve de valeur (stockée en espèces, en dépôt ou en épargne,)

C’est cette dernière fonction qui donne à la monnaie (du système capitaliste) son caractère inégalitaire. Cette fonction permet au processus d'accumulation du capital de se perpétuer. Les détenteurs de capitaux créant inconsciemment la rareté en enlevant du système économique des capitaux importants. La rareté de l'argent provoque ainsi la concurrence entre les agents économiques. Contrairement à cet argent, la monnaie sociale par son abondance engendre la coopération entre les hommes qui prennent part à ce système.

Liste[modifier | modifier le code]

Voir la catégorie Économie libre

Économie sociale et solidaire[modifier | modifier le code]

  • Économie_libre(Freiwirtschaft)

Le Sociétalisme[modifier | modifier le code]

Mouvement citoyen mondial qui préconise, pour l'essentiel, l'instauration d'un système économique et politique basé sur les Droits de l'Homme et le respect de l'environnement, la ré appropriation de la création monétaire par la collectivité, la gestion planétaire des biens communs non renouvelables ou nécessaires à la vie, la répartition des enrichissements collectifs nationaux sous forme de dividendes distribués équitablement à chaque citoyen, la démocratie participative locale et régionale dans un cadre de subsidiarité. La finalité est l'existence de "la société humaine" au travers de son épanouissement, ce qui conditionne réciproquement l'épanouissement de chacun des individus la composant.

De cette définition est née l'écosociétalisme, qui est un modèle économique et monétaire dans lequel, pour en résumer rapidement les "grandes idées" : [15]

1 - Chaque production de bien et de service est la somme de l'activité humaine ou mécanique amont, puisque "la nature" ne se fait pas payer.

2 - De ce fait, il n'y a pas besoin de capital monétaire pour engager une production nécessaire.Seulement du travail et la rémunération individuelle de ce travail au fur et à mesure de sa production.

3 - Puisque ce travail est rémunéré par création monétaire, la consommation de ce travail (la "destruction") doit correspondre à une destruction monétaire. Il n'y a donc plus de possibilité d'accumulation de capital productif et financier aux mains de quelques personnes physiques ou morales que ce soit. Seule l'épargne individuelle, issue du travail, reste une accumulation possible de capital sur la génération suivante.

4 - Il importe que le travail soit rémunéré au prorata de son effet direct sur le bien être collectif. Au plus l'activité est sociétale, au plus élevé doit être le revenu (dans des marges prédéterminées)

5 - Les productions, de biens et de services, sont taxées au prorata de leurs effets "anti-sociétaux" afin d'orienter, par l'application de la loi de l'offre et de la demande, vers des consommations les plus sociétales compte tenu des souhaits de la population et non plus des souhaits des marchands.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens Internes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. L’enjeu des monnaies plurielles, par Philippe Merlant, GRIT
  2. Jérôme Blanc et Bernard Lietaer donnent à peu près les mêmes chiffres : il y aurait, de par le monde, quelque 4 000 expériences témoignant de l’existence, bien concrète, bien réelle, de monnaies non officielles
  3. bibliographie, &, Le capitalisme avant l'homme
  4. Nicolas Sarkozy, Nicolas Sarkozy veut "remettre le capitalisme au service de l'homme", Le monde, sur son discours d'inauguration du Forum économique mondial de Davos : "Comment remettre le capitalisme au service de l'homme ? C'est la grande question du XXIe siècle", a-t-il estimé. Il a dénoncé la schizophrénie de la communauté internationale, qui "dénie" à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et au FMI ce qu'elle a décidé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à l'Organisation internationale du travail (OIT) et à Copenhague sur le climat.
  5. Marx, Proudhon
  6. Robert Kurz, Lire Marx.
  7. L’esprit antidémocratique des fondateurs de la « démocratie » moderne.(1999)] Francis Dupuis-Déri.
  8. Histoire et Conscience de Classe de Georg Lukács (1923)
  9. Le capitalisme cognitif, la nouvelle grande transformation, Yann Moulier-Boutang, Editions Amsterdam« Tout se passe comme si après avoir cherché vainement le secteur qui succéderait à l’automobile pour tirer la croissance, on était venu à penser à un fordisme renouvelé par le secteur de production de la connaissance. Or la transformation touche la totalité de l’économie et détruit jusqu’à l’idée très manufacturière d’un secteur porteur. Le second malentendu concerne le terme même d’économie pour désigner une transformation du capitalisme ». p.61
  10. Le capitalisme cognitif, la nouvelle grande transformation, Yann Moulier-Boutang, Editions Amsterdam« La première limite de la thèse de la société de l’information est que, comme la précédente, elle oublie la nature capitaliste de la société (...) Mais le reproche le plus important à lui adresser est la confusion qu’elle entretient entre information et connaissance. Et du même coup la réduction de la seconde à la première ». p62
  11. Quand les autruches relèveront la tête.
  12. L'Économie

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens Externes[modifier | modifier le code]