Utilisateur:DocteurCosmos/Brouillon
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Thatcher et les syndicats[modifier | modifier le code]
- « For Mrs Thatcher unions were the problem, rarely part of the solution » (Jim Tomlinson, Government and the enterprise since 1900: the changing problem of efficiency, Oxford University Press, 1994, p. 315.)
- « Government legislation between 1980 and 1993 steadily weakened the trade unions, both in industrial relations and politics. The attack on the trade unions was a fundamental part of the government's economic policy. » (Chris Wrigley, British trade unions, 1945-1995, Manchester University Press, 1997, p. 18.)
- « In 1979 some 53 per cent of workers were union members. By 1999 this had fallen to 28 per cent. [...] the role of the law [celles du gouvernement Thatcher] is direct here. » (John T. Addison, Claus Schnabel, International handbook of trade unions, Edward Elgar Publishing, 2005, p. 422.)
- « Prior, Employment Secretary until September 1981, said Thatcher 'loathed the trade unions' (Guardian, 20 May 1985). Had she had a free hand, their activities would have been severely curtailed. » (David Childs, Britain since 1945: a political history, Routledge, 2001, p. 210.)
- « Thatcher came to power determined to cut back union influence in politics and industry; through a combination of economic policies and industrial relations legislation she succeeded to a significant degree. » (Lowell Turner, Democracy at work: changing world markets and the future of labor unions, Cornell University Press, 1993, p. 200.)
- « Thatcherites regarded trade unions as "the enemy within" whose powers needed to be cautiously but ruthlessly stripped. Thus, the Thatcher governments not only carried out their manifesto proposals but denied trade unions access to Whitehall and refused to intervene or compromise even in the most prolonged and damaging of disputes, susch as the miners' year-long strike of 1984-85. » (Barry Cooper, Allan Kornberg, William Mishler, The Resurgence of conservatism in Anglo-American democracies, Duke University Press, 1988, p. 291.)
- « In 1979-97 political circumstances were very unfavourable [to trade unionism] for much of the period, with Margaret Thatcher and serveral of her colleagues not concealing their detestation of trade unionism and of most trade union leaders. » (Chris Wrigley, British trade unions since 1933, Cambridge University Press, 2002, p. 76.)
- « At this macro level, the Thatcherite promotion of economic liberalism, and the lauding of 'market forces' as the prime determinant of economic activity, resulted in the increasing marginalization and exclusion of trade unions from economic and industrial policy making. » (Peter Dorey, Policy making in Britain: an introduction, SAGE, 2005, p. 140.)
- John Blundell, Margaret Thatcher: a portrait of the Iron Lady, Algora Publishing, 2008. Chapitres « Beating the Miners » et « Reforming the Unions ».
- Autres articles
- Jacques Rodriguez, « La « révolution » thatchérienne en perspective : l'Angleterre et ses pauvres depuis 1834 », Cultures et Conflits, 35, 1999. [lire en ligne]
- Hugh Hanning, « Que peut espérer l'Europe de Margaret Thatcher ? », Politique étrangère, 1989, volume 54, n° 2, p. 259-267. [lire en ligne]
- Patrick Minford, « La politique économique de Margaret Thatcher, 1979-1986 », Politique étrangère, 1986, volume 51, n°4, p. 1015-1034. [lire en ligne]
- Renaud Coulomb, « Réduire la place du secteur public : l’expérience thatchérienne », Regards croisés sur l'économie, n° 2 2007/2, p. 116 à 117. [lire en ligne] [PDF]
- Colin Talbot, « La réforme de la gestion publique et ses paradoxes : l’expérience britannique », Revue française d'administration publique, n° 105-106, 2003/1-2, p. 11 à 24. [lire en ligne] [PDF]
- Renée Dickason, « Margaret Thatcher en campagne et les médias britanniques (1979-1987) », Le Temps des médias, n° 7 2006/2, p. 126 à 142. [lire en ligne]
L'introduction de la biotechnologie représentée par les OGM a rencontré des résistances et des oppositions qui n'ont pas cessé d'alimenter le débat public à partir de la fin des années 1990[1]. L'intensité de cette opposition, qu'elle soit exprimée dans les populations concernées par la consommation de produits issus de cette technologie[2], [3] ou par quelques chercheurs et scientifiques, est variable selon les pays considérés. Fruits du génie génétique, les OGM sont présentés par ses promoteurs comme un remède aux problèmes alimentaires mondiaux notamment par leurs capacités à s'affranchir ou s'accommoder de conditions de culture difficiles et à offrir de meilleurs rendements. Ils permettent aussi de diminuer en partie l'usage de pesticides sur les cultures. La plupart des instances scientifiques internationales s'accordent sur le fait que les OGM actuellement autorisés à la production et à l'alimentation ne posent pas de problèmes sanitaires et écologiques[4] mais échaudés par des crises sanitaires comme celle de la vache folle, les pouvoirs publics ont, au moins en Europe, cherché à répondre aux inquiétudes exprimées par leurs opinions publiques en proposant moratoires et règlementations censées permettre une coexistence des cultures traditionnelles et des cultures OGM. Cependant, l'absence de risque de dissémination n'est pas formellement garantie et les mouvements anti-OGM continuent en conséquence leur lutte, symbolisée en France par le mouvement des « faucheurs volontaires ».
Des opposants aux OGM regrettent, outre le manque de recul face à l'impact potentiel de ces produits sur la santé humaine et sur l'environnement[5], l'insuffisance « des rares études disponibles (qui) ne pouvaient pas être considérées comme validées sur le plan scientifique »[6]. Ils considèrent qu'un OGM se distingue radicalement d'autres organismes qui bien que modifiés dans leur patrimoine génétique ne le sont pas par opération de génie génétique[7]. Les techniques employées transforment et combinent l'information génétique des organismes au-delà de la barrière des espèces. Les chercheurs qui mettent au point ces techniques considèrent quant à eux qu'il ne s'agit que de prolonger l'action de l'homme qui, dans sa maîtrise progressive de l'agriculture et de l'élevage au cours de son évolution, a toujours cherché à sélectionner et croiser les espèces employées[8]. Il s'agit à leurs yeux d'un progrès de la science pour la maîtrise de son environnement par l'homme.
Sur le plan éthique, le développement des OGM entre dans le cadre de la controverse autour de la brevetabilité du vivant. Le dépôt de brevets par les grands groupes industriels du secteur qui leur confère des droits exclusifs sur une partie du patrimoine génétique est très critiqué, au-delà des cercles anti-OGM. Les opposants aux OGM redoutent une mainmise de plus en plus grande de l'industrie agro-alimentaire sur le bien commun universel que représentent pour l'agriculture les espèces naturelles.
Sur le plan économique, l’International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA), organisation spécialisée dans le développement des OGM dans les pays en voie de développement, estime que la richesse créée en 2005 par les OGM pour les agriculteurs est un gain d'environ 4%, et que les prix devraient être portés vers le bas comme c'est déjà le cas pour le soja[9]. Pour les partisans d'une agriculture paysanne, et dans le contexte d'une promotion de l'agriculture biologique, la culture des OGM apparait comme le dernier atout d'une agriculture industrielle. Ils voient dans le développement des OGM le renforcement de l'emprise de l'industrie agroalimentaire sur l'agriculture mondiale qui selon eux s'oppose en partie au développement de la souveraineté alimentaire dans les pays dont la production agricole est principalement destinée à l'exportation[10].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- [http://www.inra.fr/internet/Directions/DIC/ACTUALITES/DOSSIERS/OGM/joly1.htm#01 Les OGM à l'INRA Risques et acceptabilité des biotechnologies : l'affaire d'un malentendu ? Pierre-Benoît Joly Unité d'Économie et Sociologie Rurales INRA Grenoble]
- « 86 % des Français réclament une interdiction des OGM »
- liste des sondages français, européens et internationaux sur la question des ogm
- Le Conseil international pour la science, qui fédère les organisations scientifiques faisant autorité dans tous les domaines, a considéré dans une étude publiée en 2003, que la consommation des OGM contemporains est sans danger : « Currently available genetically modified foods are safe to eat. Food safety assessments by national regulatory agencies in several countries have deemed currently available GM foods to be as safe to eat as their conventional parts and suitable for human consumption. This view is shared by several intergovernmental agencies, including the FAO/WHO Codex Alimentarius Commission on food safety, which has 162 member countries, the European Commission (EC), and the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD). » ; (en) New Genetics, Food and Agriculture: Scientific Discoveries – Societal Dilemmas, International Council for Science, mai 2003, p.8
- [PDF](en) « The Case for a GM-free Sustainable World », sur ISP Independant Science Panel
- Sciences Citoyennes
- (en) [PDF] Simonetta Zarrilli, International Trade in GMOs and GM Products : National and Multilateral Legal Frameworks, Policy Issues in International Trade and Commodities, Study Series n° 29, ONU, p. 25.
- Entretien agrobiosciences Alain-Michel Boudet. Professeur de biologie végétale. UPS/CNRS
- [PDF] (en) Rapport 2006 de l'ISAAA, rétrospective sur 10 ans, pages viii, xv, 36, 40
- « Nous les paysans et paysannes sommes la solution à la faim dans le monde », Via Campesina, 22 mai 2008.
Pour mémoire[modifier | modifier le code]
Quelques sages commentaires de contributeurs encore en activité ou non :
- le 3 janvier 2008, par Luscianusbeneditus (d · c · b)
- le 21 janvier 2008, par Loudon dodd (d · c · b)
- le 11 mars 2008, par EL (d · c · b)
- le 17 mars 2008, par Lgd (d · c · b)
- le 12 juin 2008, par Marc Mongenet (d · c · b)
- le 7 juillet 2008 par gede (d · c · b)
- le 6 janvier 2009 par EdC (d · c · b)
- le 9 janvier 2009 par Arnaudus (d · c · b)
- le 8 février 2009 par Touriste (d · c · b)
- le 10 mai 2009 par GL (d · c · b)
- le 16 juin 2010 par Touriste (d · c · b)
- le 16 juillet 2010 par Kropotkine 113 (d · c · b)
- le 29 octobre 2011 par Arnaudus (d · c · b)
- le 16 novembre 2011 par Touriste (d · c · b)
- le 13 mars 2013 par Touriste (d · c · b)