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Abbaye Saint-Sernin
Les ruines du logis abbatial et l'église Saint-Sernin et le collège Saint-Raymond au début du XIXe siècle, par Pierre Joseph Wallaert.
Les ruines du logis abbatial et l'église Saint-Sernin et le collège Saint-Raymond au début du XIXe siècle, par Pierre Joseph Wallaert.

Ordre Chanoines de Saint-Augustin
Fondation Ve siècle ou IXe siècle
Fermeture 1790
Diocèse Toulouse
Dédicataire Saturnin de Toulouse
Style(s) dominant(s) Roman et gothique
Protection Logo monument historique Classé MH (1840, église Saint-Sernin)[1]
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1998)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Commune Toulouse
Coordonnées 43° 36′ 31″ nord, 1° 26′ 29″ est
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Abbaye Saint-Sernin
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Abbaye Saint-Sernin

L’abbaye Saint-Sernin est un ancienne abbaye, située au cœur de la ville de Toulouse, en France.

L'abbaye se développe autour de l'un des plus anciens lieux de culte de la ville, une chapelle qui aurait été élevée à la fin du IVe siècle par l'évêque de Toulouse, Silve, pour recevoir le corps de l'évêque Saturnin, martyrisé au milieu du IIIe siècle.

En 1076, les religieux de l'abbaye adoptent la règle de saint Augustin. Dans le même temps commencent d'importants travaux de reconstruction, alors qu'on élève une nouvelle église, un cloître et des bâtiments communautaires. Les travaux sont d'abord menés rapidement puisqu'en 1096 le pape Urbain II, de passage à Toulouse, consacre l'église dont le chevet et le transept sont achevés. Le chantier se prolonge jusqu'au milieu du XIIIe siècle, avec l'achèvement de l'église abbatiale, l'une des plus grandes églises romanes d'Europe.

L'abbaye est alors puissante et riche : grâce aux donations des Toulousains et des pèlerins, elle contrôle de vastes domaines, qui lui permet de percevoir de considérables revenus.

Le cloître et les bâtiments conventuels sont détruits après la Révolution française, tandis que l'église abbatiale devient le siège de la paroisse. Elle est l'objet d’un classement au titre des monuments historiques dès 1840[2]. Elle est restaurée à partir de 1860 sous la direction d'Eugène Viollet-Le-Duc, architecte des monuments historiques.

Histoire[modifier | modifier le code]

On ne sait ensuite presque rien de l'église et du monastère jusqu'au XIe siècle[3].

Un collège de chanoines est attaché à la garde du lieu saint.

En 844, le monastère de saint Saturnin martyr est l'une des trois églises toulousaines (avec la cathédrale et La Daurade) à bénéficier du privilège de l'immunité confirmé par le roi Charles le Chauve qui y séjourne lors de sa guerre contre son neveu Pépin II d'Aquitaine[4]. L'église et son monastère sont entourés d'un fossé mais pas encore d'un bourg. Des analyses de pollens témoignent d'un "paysage déboisé avec des bosquets de chênes à feuillage caduc et de noisetiers, comportant un peu de chêne vert, de châtaignier et de frêne", des noyers et de la vigne, de prairies, de champs de céréales, un environnement "de type péri-urbain"[5].

L'abbaye se développe autour de l'un des plus anciens lieux de culte de la ville, une chapelle qui aurait été élevée à la fin du IVe siècle par l'évêque de Toulouse, Silve, pour recevoir le corps de l'évêque Saturnin, martyrisé au milieu du IIIe siècle.

En 1076, les religieux de l'abbaye adoptent la règle de saint Augustin. Dans le même temps commencent d'importants travaux de reconstruction, alors qu'on élève une nouvelle église, un cloître et des bâtiments communautaires. Les travaux sont d'abord menés rapidement puisqu'en 1096 le pape Urbain II, de passage à Toulouse, consacre l'église dont le chevet et le transept sont achevés. Le chantier se prolonge jusqu'au milieu du XIIIe siècle, avec l'achèvement de l'église abbatiale, l'une des plus grandes églises romanes d'Europe.


À partir de 1083, après une brève période d'obédience monastique sous l'autorité des abbés de Cluny et de Moissac, la basilique devint une collégiale, c'est-à-dire une église tenue par un collège de chanoines réguliers dirigés par un prévôt, puis par un abbé.

L'adoption de la vie canoniale régulière doit être distinguée de celle de la règle de saint Augustin, plus tardive.

Depuis l'époque carolingienne, la vie communautaire semble avoir été réglée par la règle de Chrodegang de Metz.

En 1070 et 1076 encore, la vie régulière n'est pas réglée par une seule règle précise, mais se résume au principe de l'habitat commun. Guillaume de Cahors décide ainsi de "vivre canoniquement [sous la dépendance de Saint-Sernin] en conformité aux décrets des Pères, à savoir Augustin, Jérôme et les autres"[6].

En 1096, à l'occasion de la dédicace de l'abbatiale, Urbain précise les conditions de la vie régulière (mise en commun des biens, obligation de résidence, etc.), mais ne mentionne pas la nature de la règle, alors que le formulaire diplomatique de ses actes ne manque pas de le faire pour d'autres communautés.

Au début du XIIe : sur le côté Nord de l'église est construite l'abbaye. Le logement de l'abbé était très grand, ainsi que le cloître (36 m sur 41). C'est dans celui-ci qu'étaient rendues les sentences de l'Inquisition, lors d'assemblées générales et ce, jusqu'en 1248 (celles-ci se tiendront ensuite dans le cloître de saint Etienne et à l'Hôtel de Ville). A l'est et au sud, se trouvaient les cimetières des comtes et des pèlerins, car la renommée de l'église comme lieu de pèlerinage, sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, était grande. Le nombre de ses reliques lui assurait une puissance morale exceptionnelle.

Le , le pape Innocent II place la communauté sous la règle de saint Augustin[7].

En 1216, à la suite du concile de Latran IV, le pape Innocent III confirme les privilèges accordés par ses prédécesseurs et mentionne à nouveau la règle de saint Augustin.

Au cours du XIIIe siècle s'y ajoutèrent des "Statuts" encore inédits, connus par une copie tardive.

L'abbaye était très riche : ses terres, dans et hors de Toulouse, couvraient entre 22 et 29 hectares. Elle possédait de nombreuses églises et chapelles (60 en 1246), dont le Chapitre nommait les curés et touchait une part des bénéfices; elle exerçait la juridiction sur le bourg qui s'était créé autour d'elle.

L'abbé de Saint-Sernin était à la tête d'un patrimoine immobilier considérable dans Toulouse et jusqu'au pied des Pyrénées qui le conduisit à de fréquents conflits avec l'évêque de Toulouse, dont la cathédrale Saint-Étienne, avait beaucoup moins de rayonnement que Saint-Sernin. La communauté s'agrandit et une abbaye fut construite autour de l'église.

À partir du milieu du XVe siècle, l'abbé régulier est remplacé par un abbé commendataire. Le , une bulle pontificale ordonne la sécularisation de l'abbaye qui abandonne la vie régulière.

Elle connut toutefois des périodes difficiles : en 1419, par exemple, il s'avère impossible de nourrir les trente chanoines ; onze d'entre eux furent envoyés dans d'autres prieurés dépendant de l'abbaye.

Le chapitre canonial est supprimé à la Révolution et Saint-Sernin devient une « simple » église collégiale jusqu'en 1878, date à laquelle elle fut à nouveau consacrée et reçut le titre honorifique de basilique mineure par le pape Léon XIII.

Disparition des bâtiments de l'abbaye[modifier | modifier le code]

Après la Révolution et avec l'abandon des bâtiments de l'abbaye, il est décidé de dégager la basilique et de rendre accessibles son parvis et ses différentes portes. Ce projet sera mis à exécution au début du XIXe siècle. De 1804 à 1808, le cloître de l'ancienne abbaye fut démantelé et quelques chapiteaux furent conservés et exposés au musée des Augustins. Puis, par expropriation et rachats, les bâtiments et édifices sont détruits tout autour de l'église sous l'impulsion de Jacques-Pascal Virebent, architecte en chef de la ville, afin de former une place elliptique. Le musée Saint-Raymond, ancien collège du même nom, primitivement un hôpital géré par l'abbaye, est le seul ancien bâtiment subsistant du complexe abbatial.


Architecture[modifier | modifier le code]

L'église abbatiale[modifier | modifier le code]

Liste des prévôts, puis des abbés[modifier | modifier le code]

Prévôts[modifier | modifier le code]

  • vers 980 : Unals
  • vers 1005 : Rodgarius / Rodogerisu (1025)
  • vers 1060 : Unaldus
  • vers 1070-1071 : Isarn de Lavaur, évêque de Toulouse du au .
  • vers 1074-1105 : Petrus, mentionné en 1080, 1093, 1098.
  • vers 1098-1100 : Munio
  • après 1105 : Ugo
  • vers 1101 et avant 1108-1117(devient abbé)... : Raymondus Wuillelmi

Abbés[modifier | modifier le code]

  • 1117-1140 : Raymond de Durban ou Raimond Guillaume (Raimundus Willelmi) (+ ).
  • 1140 (première mention ) - 1175 (dernière mention 6/) : Hugues (d’Avignonet ?), évêque de Toulouse (), second abbé de Saint-Sernin.
  • 1175 (première mention 6/)-1182 : Pons I de Sainte-Foi (ou de Montpezat?), troisième abbé, + .
  • 1176-1183 : Pons II de Montpesat. Il était sur le siège de saint Saturnin en 1176. Il participe à une convention avec l'abbé de Grandselve en 1178. Il meurt en 1183.
  • 1184-1211 : Guillaume de Cantez (Contesio), + .
  • 1212/1213-1233/1234 () : Jordanus ou Jourdain qui affecta l'hôpital Saint-Raymond à l'accueil des étudiants et des autres pauvres.
  • 1234-1235 : Pierre I, + .
  • 1236-1238 (après) : Bernard I de Martres.
  • 1243 (avant)-1262 : Bernard II de Gensac, + (et non 1263).
  • 1262-1289 : Arnaud de Villemur.
  • 1289-1294 : siège vacant.
  • 1294-...
  • 1299-1301 : Sanche de Aissada (Sanctius de Narano), + .

...

  • 1321-1336 : Amelius / Ameil de Lautrico, promu à l’évêché de Castres le  ; † le [1326] d’après le nécrologe de l’abbaye[8].
  • 1336 c.... - 1347 c. : Hugues Roger, + [9]

...

  • 1396 c. - 1409 : Aimeric (Aimeri) Noel (Nadal, Natal) (Aimericus Natalis), devenu évêque de Condom (Gams : 1418 ; Histoire générale de Languedoc : 1411), puis de Castres (1429), suivi l'obédience de Benoît XIII qui l'institua référendaire et conservateur des privilèges de l'ordre de Cîteaux, † . L'abbaye était vacante en 1409.
  • 1413-1452 : Foulque de Rouvière (Rueria) (+).
  • 1453-1461 : Jean de Juniac (de Junaco, Jehan de Jeanhac), + [10].
  • 1461-1473 : Jean Jouffroy / Jouffroi / Joffredi, cardinal.

...

  • 1476-14?? : Gilles, cardinal, administrateur de l'abbaye.

....

...

  • ???? () : + Bernard de Aurivalle.
  • ???? () : + Bernard.
  • ???? () : + Jean de Nogaret.
  • ???? () : + Pierre.
  • ???? () : + Jean de Nogaret.
  • ???? () : + Pierre Vital Blasini.
  • ???? () : + Antoine, évêque de Mirepoix.
  • ???? (): + Pierre Textor, cardinal chancelier de la Sainte-Église.
  • ???? () : + Ramnulphe de Vasinaclo.
  • ???? : Jean Maffre, cardinal, + d'après le nécrologe du XVIe siècle ; aucun cardinal ne porte ce nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA00094524, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Notice no PA00094524, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Daniel Cazes et Quitterie Cazes, 2008, p. 44.
  4. Premier document du Cartulaire de Saint-Sernin. Voir Cartulaire de Saint-Sernin de Toulouse, P. et Th. Gérard, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, 1999.
  5. Analyses de pollens contenus dans le mortier utilisé lors de l'inhumation du "comte de l'An Mil", dans la deuxième moitié du Xe siècle. Extrait de Le comte de l'An Mil, sous la direction de É. Crubézy et Ch. Dieulafait, Aquitania, 1996, p. 73.
  6. C. Douais éd., Le cartulaire de saint Sernin, § 295, p. 210 : "...Deliberavi ibi canonice vivere, secundum patrum decreta, id est Augustini, Ieronimi, et ceterorum." ; voir aussi § 293
  7. Douais, Le cartulaire de Saint-Sernin, Toulouse, 1887, p. 481 §6: "In primis si quidem statuentes ut ordo canonicus secundum beati Augustini regulam perpetuis ibi temporibus inviolabiliter conservetur."
  8. Note 102 à Claude de Vic, Joseph Vaisseyte, Histoire générale de Languedoc, t. 4/2, Toulouse, 1872, p. 525 : « XVII kal. decembris obiit Amelius abbas Sancti Sernini ») et non 3.12.1337, date de la désignation de son successeur Jean des Prés (Eubel).
  9. Gallia christiana, t. 13, col. 97
  10. Pour la date de décès, cf. extrait du nécrologe de Saint-Étienne de Toulouse, dans Paris, BnF, Coll. Baluze, vol. 75, fol. 197v. Nota bene : Contrairement à ce qu'affirme la Gallia Christiana, Bernard de Rozergue ou de Rozier n’a jamais été abbé de Saint-Sernin comme l’atteste un ajournement au parlement de Toulouse en 1476 qui montre que Jean Jouffroy a immédiatement succédé à Jean de Juniac; voir Gaspard Caussé, « Un document inédit sur l’abbaye de Saint-Sernin », Mémoires de la Société archéologique du midi de la France, 8 (1861-1865), p. 399-498, ici p. 407.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Quitterie Cazes et Daniel Cazes, Saint-Sernin de Toulouse : De Saturnin au chef-d’œuvre de l'art roman, éditions Odyssée, , 348 p. (ISBN 978-2-909478-23-4)Document utilisé pour la rédaction de l’article
    (photographies de Michel Escourbiac)
  • Célestin Douais éd., Cartulaire de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse (844-1200), Paris, Toulouse, Picard, Privat, 1887.
  • Pierre et Thérèse Gérard éds., Cartulaire de Saint-Sernin de Toulouse, 4 vol., Toulouse, Amis des Archives de la Haute-Garonne, 1999.
  • Patrice Cabau, « Les évêques de Toulouse (IIIe – XIVe siècles) et les lieux de leur sépulture », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 59 (1999), p. 123-162
  • Saint-Sernin de Toulouse. Basilique romane de Jean Rocacher, Mosé Biagio Moliterni, Éditions Privat, (ISBN 2708990748).
  • Henri Pradalier, Saint-Sernin gothique, p. 89-108, dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2003, tome 63 (lire en ligne)
  • Henri Pradelier, Saint-Sernin de Toulouse au Moyen Âge, p. 256-301, dans Congrès archéologique de France. 154e session. Monuments en Toulousain et Comminges. 1996, Société française d'archéologie, Paris, 2002
  • Marcel Aubert, Saint-Sernin, p. 9-68, dans Congrès archéologique de France. 92e session. Toulouse. 1929, Société Française d'Archéologie, Paris, 1930
  • A. Auriol, R. Rey, Saint Sernin de Toulouse, 1930, 367 p.
  • Marcel Durliat, Haut-Languedoc roman, La Pierre-Qui-Vire, éditions Zodiaque, coll. « la nuit des temps » (no 49), , p. 47-137.
  • Abbé Jean Rocacher, Saint-Sernin, éd.Zodiac, 1982, 96. p.Nomb.Ill.
  • Olivier Testard, La porte Miégeville de Saint-Sernin de Toulouse: proposition d'analyse iconographique, p. 25-61, dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2004, tome 64 (lire en ligne)
  • Corinne Clément et Sonia Ruiz, Toulouse secret et insolite : Les trésors cachés de la ville rose, Paris, Les Beaux jours / Compagnie Parisienne du livre, , 175 p. (ISBN 978-2-35179-015-1)
  • Quitterie Cazes, « Le grand cloître roman de Saint-Sernin : un chef-d’oeuvre dont rien ne doit être perdu », Toulouse. Deux chapiteaux du cloître de Saint-Sernin découverts en 2015, https://societearcheologiquedumidi.fr/_samf/saint-sernin/cloitre_St-Sernin.htm.
  • Quitterie Cazes, Toulouse. Deux chapiteaux du cloître de Saint-Sernin découverts en 2015, dans Bulletin monumental, 2017, no 175-2, p. 157-160 (ISBN 978-2-901837-67-1)
  • Natacha Piano, « Saint-Sernin de Toulouse. Datation archéologique et étude documentaire des fresques de la Passion (1119) », dans Bulletin monumental, 2019, tome 177, no 2, p. 101-112, (ISBN 978-2-901837-78-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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