Théodore Denis

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Théodore Denis
Illustration.
Fonctions
Député 1893-1908
Gouvernement IIIe république
Groupe politique Groupe républicain nationaliste
Action libérale
Maire de Dax
Prédécesseur Raphaël Milliès-Lacroix
Successeur Raphaël Milliès-Lacroix
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Paul-lès-Dax (Landes)
Date de décès (à 50 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris
Résidence Landes

Théodore Denis
Maires de Dax

Théodore Denis est un homme politique français né le à Saint-Paul-lès-Dax (Landes) et mort le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Un monument dans un cimetière, orné d'une statue et d'une plaque commémorative.
Monument funéraire en l'honneur de Théodore Denis à Dax.

Avocat et bâtonnier de l'Ordre des avocats de Dax, fondateur en 1881 du journal républicain Le Dacquois, il est maire de Dax d' à et de à . Député des Landes de 1893 à 1908, il est membre du groupe républicain nationaliste puis de celui de l'Action libérale et intervient souvent dans les débats.
En 1894, il soutint avec vigueur le maire de Dax Milliès-Lacroix lors de sa révocation pour avoir organisé des corridas malgré l'interdiction préfectorale. Le discours improvisé du qu'il prononça alors au Palais Bourbon le fit remarquer d'emblée de ses collègues qui appréciaient par-dessus tout son esprit et son humour. Sa participation à la rédaction du rapport général de la commission d'enquête sur le scandale de Panama le conduisit à rejeter tout au long de sa carrière politique le règne de la haute finance et du capitalisme industriel, et à se rapprocher, durant une courte période, des cercles antisémites. En 1896, il a même accepté de faire partie d'une commission chargée de départager les candidats à un concours organisé par La Libre Parole d'Édouard Drumont « sur les moyens pratiques d'arriver à l'anéantissement de la puissance juive en France ».

Il se signale ensuite anti-dreyfusard avant de se concentrer sur la défense des droits de l'homme et de la liberté religieuse au moment de la politique anticléricale menée par le ministère Combes et s'oppose à la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905. Sympathique à tous, même à ses adversaires qui ont toujours rendu hommage à sa générosité et à ses qualités d'homme privé, aimable et brillant causeur, il fut très populaire dans sa ville qui donna son nom au jardin public qui se trouve devant les arènes.

Il est inhumé au cimetière Saint-Pierre de Dax[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Théodore Denis, député-maire de Dax (1858-1908), par Madeleine Jogan, Bulletin de la Société de Borda, 2011, 2012, 2014
  • « Théodore Denis », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]