Slacker
Réalisation | Richard Linklater |
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Scénario | Richard Linklater |
Pays de production | États-Unis |
Genre | comédie dramatique |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1990 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Slacker est un film américain réalisé par Richard Linklater et sorti en 1990.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original et français : Slacker
- Réalisation et scénario : Richard Linklater
- Pays de production : États-Unis
- Format : Couleurs - 35 mm - 1,37:1 - Stéréo
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 100 minutes
- Dates de sortie[1] :
- États-Unis : (USA Film Festival)
- États-Unis : (avant-première à Austin
- États-Unis :
- France :
- Classification[2] :
Distribution[modifier | modifier le code]
- Richard Linklater : celui qui aurait dû rester à l'arrêt de bus
- Rudy Basquez : chauffeur de taxi
- Jean Caffeine : Roadkill
- Jan Hockey : Jogger
- Stephan Hockey : Running Late
- Mark James : Hit-and-Run Son
- Samuel Dietert : Grocery Grabber of Death's Bounty
- Bob Boyd : l'officier Bozzio
- Terrence Kirk : l'officier Love
- Keith McCormack : le musicien de rue
- Jennifer Schaudies : la femme marchant vers le Coffee Shop
- Dan Kratochvil : Espresso Czar / Masonic Malcontent
- Maris Strautmanis : Cappuccino géant
- Brecht Andersch : Dostoyevsky Wannabe
- Tommy Pallotta : celui qui un ami
Production[modifier | modifier le code]
Genèse et développement[modifier | modifier le code]
L'idée de Slacker est venu d'un désir « de longue date » de Richard Linklater de faire un film sur des personnages qui ne sont liés que par le mouvement du film. Il avait réfléchi à l'idée pendant cinq ans, mais n'a commencé à y travailler qu'après avoir terminé le tournage de son premier film à petit budget, It's Impossible to Learn to Plow by Reading Books, qu'il a tourné sur Super 8 avec un casting réduit. Le film a été financé avec l'argent des amis et des parents de Richard Linklater, ainsi qu'avec des cartes de crédit et des économies[3]. Le titre de travail de Slacker était No Longer/Not Yet[4].
Tournage[modifier | modifier le code]
Slacker n'a pas de processus de casting organisé. Au contraire, Richard Linklater a employé des amis et approché les gens dans la rue avec un look ou une personnalité décalée. Il a soigneusement travaillé avec chaque acteur et actrice pour façonner leurs rôles, construisant soigneusement l'aspect improvisé du film. Il a également choisi des résidents notables d'Austin comme Louis Black, Abra Moore et Teresa Taylor du groupe Butthole Surfers[3].
Le tournage a lieu en 1989 à Austin. Il est filmé avec une Arriflex Format 16 mm avec un budget de 23 000 $[5]. Selon Richard Linklater, le film a été tourné sans autorisations. Ils ont été approchés par la police à un moment donné, mais ont été autorisés à continuer lorsque le jeune cinéaste leur a expliqué qu'ils tournaient un film[6].
Sortie et accueil[modifier | modifier le code]
Slacker est présenté en avant-première au Dobie Theater d'Austin le [7],[8]. Orion Classics acquiert les droits de distribution de Slacker pour une sortie nationale. Une version 35 mm sort le [8],[9]. Le film ne récolte que 1 228 108 $ au box-office américain[5]
Slacker 2011[modifier | modifier le code]
En 2011, pour le 20e anniversaire de la sortie du film, Daniel Metz et Lars Nilsen de Alamo Drafthouse Cinema (en) développent un remake intitulé Slacker 2011. Il s'agit d'un film à sketches dans lequel chaque segment du film original est refait sous la forme d'un segment écrit et réalisé par un cinéaste ou une équipe de réalisation différente[10]. Au total, 26 réalisateurs ont participé au film, dont Bradley Beesley, Bob Byington, Michael Dolan, Jay Duplass, Geoff Marslett, PJ Raval, Bob Ray, Duane Graves, Ben Steinbauer et David Zellner[11]. Certains segments sont des remakes exacts, tandis que d'autres ne sont que vaguement basés sur leur matériel d'origine[10]. Le projet est produit par Alamo Drafthouse et l'Austin Film Society[10]. Non impliqué dans le projet, Richard Linklater a approuvé l'idée : « Ce serait contraire à l'éthique du fainéant de ne pas donner sa bénédiction à l'inspiration étrange de quelqu'un d'autre[10]. »
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Release infos » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- « Parental guide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database
- (en) Robert Horton, « Stranger Than Texas », Film Comment, vol. 26, no 4, , p. 77–78 (ISSN 0015-119X, lire en ligne)
- (en) Alison Macor, Chainsaws, Slackers, and Spy Kids: 30 Years of Filmmaking in Austin, Texas, Austin, Texas, University of Texas Press, (ISBN 978-0292722439)
- (en) « Slacker », sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) Sean O'Neal, « Thirty Years After 'Slacker,' the Film Is an Austin Time Capsule—And a Hopeful Tribute to Its Spirit », sur Texas Monthly, (consulté le )
- Louis Black, « 'The Austin Chronicle' and Richard Linklater », Austin Chronicle, Austin, Texas, Austin Chronicle Corp., (consulté le )
- Marjorie Baumgarten, « Slack Where We Started », Austin Chronicle, Austin, Texas, Austin Chronicle Corp., (consulté le )
- Chris Walters, « Slacker (review) », Austin Chronicle, Austin, Texas, Austin Chronicle Corp., (consulté le )
- Christopher Kelly, « 20 Years On, It's Déjà Vu for 'Slacker' and Austin », sur The New York Times,
- Matt Goldberg, « 23 Austin Filmmakers to Remake Richard Linklater's SLACKER in Honor of Film's 20th Anniversary », sur Collider,
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :