Sam Savage
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Samuel Phillips Savage (dit Sam Savage) est un écrivain américain né le (Camden, Caroline du Sud) et mort le [1].
Biographie
Le père de Samuel, Henry Savage Jr., avocat de profession, était aussi auteur, il publia plusieurs œuvres sur l'Histoire et l'histoire naturelle.
Sam Savage obtint son premier diplôme à Yale, où il continua des études en philosophie, ainsi qu'à l'université d'Heidelberg, en Allemagne. Il reçut un Phd (doctorat) à l'université Yale après avoir soutenu une thèse sur la pensée politique de Thomas Hobbes. Il enseigna aussi dans cette université, selon ses mots "brièvement et malheureusement".
Avant de postuler à Yale, il fut éditeur de poésie à Reflections, un petit magazine littéraire publié à Chapel Hill, en Caroline du Nord, au début des années 1960. Il prit aussi fait et cause pour le Mouvement des droits civiques (Civil Rights Movement). Après Yale, Sam Savage passa plusieurs années en France. Il retourna en Caroline du Sud en 1980, s'installant dans un petit village de la côte, McClellanville. En 2004 il déménagea à Madison, Wisconsin, où il vit à présent. Avant d'écrire, il travailla comme réparateur de bicyclette, charpentier, pêcheur de crabes, et imprimeur.
Il est marié à Nora Manheim, fille du célèbre traducteur Ralph Manheim. Ils ont deux enfants. Sam Savage a aussi un fils de son précédent mariage.
Œuvres
Il est l'auteur de trois romans. Le premier est un roman en vers publié en 2005 : The Criminal Life of Effie O. Il en parle comme d'un "livre d'enfant pour adultes". Livre non traduit en français.
En 2006, Coffee House Press publia Firmin : autobiographie d'un grignoteur de livres (Firmin : Adventures of a Metropolitan Lowlife), une histoire à l'humour noir à propos d'un rat vivant dans une librairie durant des temps difficiles à Boston (Massachusetts). En 2007, la maison d'édition espagnole Seix Barral acheta tous les droits de Firmin, incluant la version originale en anglais. Le roman devint ensuite un best-seller en Europe et fut traduit dans plus de douze langues.
La Complainte du Paresseux (The Cry of the Sloth, publié en 2009), est un roman tragi-comique qui raconte la descente d'un homme de lettres déchu. Le roman est constitué de tous les mots que le protagoniste écrit sur une période de quatre mois, ceci incluant des lettres, des brouillons de romans, des publicités dans la presse, et des listes de courses[2].
Bibliographie
- The Criminal Life of Effie O. (2005)
- Firmin: Adventures of a Metropolitan Lowlife (2006)
- - traduit sous le titre Firmin. Autobiographie d'un grignoteur de livres par Céline Leroy, Arles, France, Actes Sud, « Hors collection », 2009, 201 p. (ISBN 978-2-7427-8348-9)
- The Cry of the Sloth: The Mostly Tragic Story of Andrew Whittaker, Being his Collected, Final, and Absolutely Complete Works (2009)
- - traduit sous le titre La Complainte du paresseux. Histoire principalement tragique d'Andrew Whittaker, réunissant l'ensemble irrémédiablement définitif de ses œuvres complètes par Céline Leroy, Arles, France, Actes Sud, « Hors collection », 2011, 254 p. (ISBN 978-2-7427-9639-7)
- Glass (2011)
- The Way of the Dog (2013)
- Moi, Harold Nivenson (2012)
- It Will End with Us (2014)
- - traduit sous le titre Spring hope par Guillaume Tricot, Montricher, Suisse, Éditions Noir sur Blanc, 2015, 128 p. (ISBN 978-2-88250-380-0)
Références
- Nicolas Turcev, « Mort de l’auteur du best-seller caustique "Firmin" », sur Livres Hebdo, (consulté le )
- « Correspondance d'un graphomane et râleur incorrigible », sur LExpress.fr, (consulté le )