Rue de la Tuilerie

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Rue de la Tuilerie
Image illustrative de l’article Rue de la Tuilerie
Une maison, rue de la Tuilerie.
Situation
Coordonnées 48° 51′ 44″ nord, 2° 12′ 52″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Suresnes
Début Carrefour de la Croix-du-Roy
Fin Boulevard Henri-Sellier
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Rue de la Tuilerie
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue de la Tuilerie
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de la Tuilerie

La rue de la Tuilerie est une voie publique de la commune de Suresnes, dans le département français des Hauts-de-Seine.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue.

Partant du nord-est du carrefour de la Croix-du-Roy, elle rencontre la rue Raymond-Cosson, la rue de l'Hippodrome, la rue Arthème-Genteur, l'avenue de la Criolla et se termine au croisement de la rue des Tourneroches et du boulevard Henri-Sellier.

Elle est desservie par la gare de Suresnes - Longchamp, sur la ligne de Puteaux à Issy-Plaine, soit la ligne 2 du tramway d'Île-de-France.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette rue tient son nom d'une ancienne tuilerie qui se trouvait au carrefour de la Croix-du-Roy, appellation s'accordant avec la présence de la « rue de la Poterie », toute proche. La tuilerie du Bel-Air, dont la raison sociale était « briqueterie du Bel-Air »[1], et qui lui donna son nom en 1892[2], exploitait les marnes et argiles vertes déposées sur les pentes des coteaux du mont Valérien[3]. Elle fabriquait encore à la fin du XIXe siècle des briques brunes, qui servirent notamment à la construction du pavillon des Travaux publics lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889[4].

Historique[modifier | modifier le code]

Il s'agit historiquement du « chemin de Rueil à Suresnes », mentionné comme tel en 1782[2]. Les plaintes du milieu du milieu du XIXe siècle concernant la difficulté pour les voitures d'emprunter cette voie pentue pour rejoindre Rueil-Malmaison conduisent, à la fin du Second Empire, au lancement du projet de percement d'une voie large au dénivelé plus supportable, le boulevard de Versailles (actuel boulevard Henri-Sellier)[5].

En 1908, la partie orientale de la rue de la Tuilerie prend le nom de rue Jean-Jacques-Rousseau[6]. Le boulevard précédemment cité et le viaduc des voies ferroviaires L et U du réseau Transilien Paris-Saint-Lazare marquent par ailleurs la séparation des deux rues.

À l'été 1940, au début de l'Occupation, les Allemands désignent des pavillons et immeubles qui pourraient être réquisitionnés dans plusieurs voies de Suresnes, dont rue de la Tuilerie[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Maison de Noor Inayat Khan.
Plaque devant la maison.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives nationales, « Briqueterie du Bel-Air (à Suresnes, Hauts-de-Seine) (société de la) » [html].
  2. a et b Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968, p. 46.
  3. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 15.
  4. « Pavillon des Travaux publics », sur Worldfairs Forum - Expositions universelles et internationales, (consulté le ).
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 385 et 400.
  6. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 477-478.
  7. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 480.
  8. « Noor Inayat Khan, princesse espionne », sur www.mont-valerien.fr (consulté le ).
  9. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « La Maison des Artistes danois, une bohême nordique à Suresnes », Suresnes Mag n°336,‎ , p. 34-35 (lire en ligne).
  10. « La Maison des artistes danois de Suresnes », sur www.suresnes-tourisme.com (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000), 1926.
  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965.
  • Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968.
  • Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989.
  • Philippe Barthelet, Les écrivains et les Hauts-de-Seine, Cyrnéa éditions, 1994.
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton, .
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton, .

Article connexe[modifier | modifier le code]