Robert Taylor (architecte)

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Robert Taylor
Fonction
Shérif de la Cité de Londres
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Conjoint
Elizabeth (?) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Michael Angelo Taylor (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Henry Cheere (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Sir Robert Taylor (1714-1788) est un architecte et sculpteur anglais qui travaille à Londres et dans le sud de l'Angleterre.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Né à Woodford, Essex, Taylor suit les traces de son père et commence à travailler comme tailleur de pierre et sculpteur, passant du temps comme élève de Sir Henry Cheere (en). Malgré quelques commandes importantes, dont un buste du marchand londonien Christopher Emmott (mort en 1745) aujourd'hui conservé dans l'église de St Bartholomew, Colne, Lancashire et un autre de William Phipps (mort en 1748), aujourd'hui dans l'église paroissiale de Westbury, Wiltshire il connaît peu de succès et se tourne plutôt vers l'architecture.

Carrière[modifier | modifier le code]

Parmi les premiers projets de Taylor figure Asgill House (en) (connue alors sous le nom de Richmond Place), construite pour un riche banquier, Charles Asgill, à Richmond upon Thames (vers 1760), et à proximité d'Oak House. Grâce à de telles relations, il en vient à être nommé architecte de la Banque d'Angleterre jusqu'à sa mort, date à laquelle il est remplacé par John Soane. En 1769, il succède à William Chambers comme architecte des travaux du roi. Il a pour élèves John Nash, Samuel Pepys Cockerell, George Byfield et William Pilkington.

En 1783, il sert comme shérif de Londres et est anobli la même année[1].

Il est vice-président du conseil d'administration du Foundling Hospital, une organisation caritative dédiée au bien-être des enfants abandonnés de Londres.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Robert et Elizabeth Taylor (1722/23-1803) ont un fils unique, Michael Angelo Taylor (en) (1757–1834)[2],[3]. Celui-ci est un membre du parti whig dans les années 1830, député de Poole.

Fin de vie et postérité[modifier | modifier le code]

Robert Taylor meurt à son domicile de Westminster, le et il est inhumé dans l'église de St Martin-in-the-Fields à Londres. Une plaque commémorative lui est dédiée, sur le mur du transept sud de l'Abbaye de Westminster[4].

Il fait un legs à l'université d'Oxford, pour l'établissement d'un centre « pour ériger un véritable édifice … pour établir une fondation pour l'enseignement et l'amélioration des langues européennes ». Ce legs prend la forme d'un codicille à son testament, qu'il omet de signer et qui provoque un conflit entre l'université et le fils de Taylor. Après une longue dispute, l'université accepte un arrangement en 1835, et reçoit 65 000 £. Le centre est nommé Institution Taylor[5].

Réalisations architecturales[modifier | modifier le code]

Galerie d'œuvres architecturales[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. John Gorton, A general biographical dictionary, Volume 3 Google Books
  2. (en) Roland Thorne, « Taylor, Michael Angelo (bap. 1757–1834) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire)
  3. « Nos. 60-64, Charing Cross and Nos. 3, 5, 7 and 9, Spring Gardens Pages 131-135 Survey of London: Volume 16, St Martin-in-The-Fields I: Charing Cross. Originally published by London County Council, London, 1935. », British History Online (consulté le )
  4. « Sir Robert Taylor », Westminster Abbey (consulté le )
  5. (en) John Harris et Malcolm Baker, « Taylor, Sir Robert (1714–1788) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire)
  6. Binney, Marcus (1984) Sir Robert Taylor from Rococo to Neo-Classicism, George Allen & Unwin, London. (ISBN 0-04-720028-6). Pages 94-97.

Liens externes[modifier | modifier le code]