René Trégouët

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René Trégouët
Fonctions
Sénateur français

(18 ans)
Gouvernement Cinquième République
Groupe politique RPR
UMP
Biographie
Nom de naissance René Trégouët
Date de naissance (83 ans)
Lieu de naissance Saint-Cosme-de-Vair
Nationalité Française

René Trégouët, né le à Saint-Cosme-de-Vair dans la Sarthe, est un homme politique français, sénateur UMP du Rhône de 1986 à 2004.

Biographie[modifier | modifier le code]

René Trégouët est conseiller général du Canton de Saint-Laurent-de-Chamousset (Rhône) de 1973 à 2004 et premier vice président du conseil général du Rhône pendant 14 ans.

Il préside, en 1993 la commission qui permet au gouvernement de créer la 5e chaine de télévision dite « Chaîne d'accès au savoir »[1].

En 1997, Alain Juppé, alors Premier Ministre, le désigne parlementaire en mission, pour analyser quelles seraient les conséquences sur la société française de la montée en puissance des nouvelles technologies[2] Au terme de sa mission, René Trégouët, publie, en 1998, un ouvrage intitulé Des pyramides du pouvoir aux réseaux de savoirs[3].

En 1998, il dépose, avec Pierre Laffite et Guy Cabanel, une proposition de loi sur le logiciel libre qui pour la première fois dans l'histoire parlementaire européenne est amendée par les internautes[4].

Il est, en 2000, le créateur du Groupe de prospective du Sénat. Ce groupe d'études répond à l'attente de nombreux sénateurs, près de la moitié des sénateurs y ont adhéré[5]. Ses colloques internationaux qui réunissaient plusieurs fois par an des chercheurs[6] pour imaginer le monde de demain.

An nom de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques dont il est membre, Il est le rapporteur, avec le député Christian Cuvilliez, en date du 21 mars 2000, d'un rapport en vue de poursuivre et développer le programme du synchrotron de troisième génération SOLEIL sur le plateau de Sarclay, que le ministre de la recherche, Claude Allègre, avait décidé d'abandonner au grand émoi[7] de la communauté scientifique française. Ce rapport remarqué, auquel contribuèrent notamment le prix Nobel de physique 1992 Georges Charpak, le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux et le chimiste Guy Ourisson, alors président de l'Académie des sciences, cible les adversaires à combattre dans l'intérêt de la recherche française: «l'insuffisance du recrutement de jeunes chercheurs et le déficit de fonctionnement des laboratoires.» [8]

Son mandat se termine le , il ne se représente pas.

René Trégouët met en doute en 2000 la pertinence du recours à l'Universal Mobile Telecommunications System[9]. Il édite et publie en ligne depuis 1998, sous couvert de l'Association ADIST déclarée d'intérêt général, une lettre hebdomadaire, gratuite et sans publicité, d'informations scientifiques et technologiques dénommée RTFlash.

En 1979, à la suite de la loi sur l'architecture du , le Département du Rhône décide la création du Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) du Rhône dont René Trégouët, en tant que représentant du Conseil général, est le président élu de 1979 à 2004.

En 2005, René Trégouët est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur[10].

Détails des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]