Rembert Weakland
Archevêque de Milwaukee Archidiocèse de Milwaukee | |
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William Edward Cousins (en) | |
General of Order of Saint Benedict Ordre de Saint-Benoît | |
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Naissance | |
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Décès | |
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Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ) |
Ordre religieux | |
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Consécrateurs |
Jean Jadot, William Edward Cousins (en), William Graham Connare (en) |
Rembert Weakland, né en 1927, est un moine bénédictin, abbé de son monastère et abbé-primat de l'ordre bénédictin. Il fut archevêque de Milwaukee de 1977 à 2002.
Biographie
Né à Patton en Pennsylvanie, il fit profession dans l'ordre de Saint-Benoît à l'abbaye Saint-Vincent de Latrobe (Pennsylvanie), le , où il poursuit ses études et fut ordonné prêtre, le . Il devint père-abbé de Saint-Vincent en 1963. Il fut élu abbé-primat de la confédération bénédictine le à Rome, charge dont il démissionna pour devenir archevêque de Milwaukee dix ans plus tard.
Musicien et liturgiste talentueux, il est un spécialiste reconnu de chant grégorien. Le , Paul VI le nomma à la tête de l'archidiocèse de Milwaukee. Il fut consacré évêque le suivant par Jean Jadot dans la cathédrale Saint-Jean-l'Évangéliste.
Il soutint des thèses théologiques libérales tout au long de son épiscopat. L'un de ses derniers gestes en tant que prélat fut de rénover la cathédrale diocésaine, ce qui fut controversé, car les plans n'étaient pas conformes aux vœux du Saint-Siège.
Il a pris sa retraite en , à l'âge de 75 ans. Son départ à la retraite fut précipité à la suite des déclarations télévisées de l'ancien séminariste Paul J. Marcoux qui l'accusa de lui avoir imposé des relations sexuelles ainsi que de lui avoir versé 450 000 dollars en échange de son silence à propos de leurs relations sexuelles. Ce scandale sexuel se double d'un volet financier, la somme versée ayant été prélevée sur les fonds diocésains. Weakland garde le silence sur cette affaire jusqu'en 2009. Il reconnaît alors dans une autobiographie avoir eu une relation homosexuelle avec son accusateur mais nie énergiquement tout viol. Il reconnaît également la somme payée à Marcoux mais affirme qu'elle était liée au chantage exercé par Marcoux qui le menaçait de révélations publiques[1],[2].
Notes et références
- (en) Laurie Goodstein, « Years After Resigning in Disgrace, Archbishop Speaks Out », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Weakland's Exit », The National Review, (lire en ligne).