Pour la patrie et la liberté/LNNK

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Pour la patrie et la liberté/LNNK
(lv) Tēvzemei un Brīvībai/LNNK
Image illustrative de l’article Pour la patrie et la liberté/LNNK
Logotype officiel.
Présentation
Leader Roberts Zīle
Fondation (Pour la patrie et la liberté)[1]
(Pour la patrie et la liberté/LNNK)
Disparition
Fusionné dans Alliance nationale
Siège Riga (Lettonie)
Positionnement Droite à extrême droite[2]
Idéologie Nationalisme[3],[4]
National-conservatisme[4],[5],[6]
Libéralisme économique[7]
Euroscepticisme
Affiliation européenne AEN (2002-2009)
ACRE (2009-2011)
Groupe au Parlement européen Union pour l'Europe des nations (2004-2009)
Conservateurs et réformistes européens (2009-2011)
Couleurs Marron, or et blanc
Site web http://www.tb.lv

Pour la patrie et la liberté/LNKK (en letton : Tēvzemei un Brīvībai/LNNK, abrégé en TB/LNNK) est un ancien parti politique letton, de tendance nationaliste, national-conservatrice et économiquement libérale. Il est créé en 1993 sous le nom de Pour la patrie et la liberté (en letton : Tēvzemei un Brīvībai), qui fusionne en 1997 avec le LNNK, et est dissous en 2011 au sein de l'Alliance nationale.

Histoire[modifier | modifier le code]

Pour la patrie et la liberté est fondé en 1993, par l'union de deux groupes indépendantistes : Patrie et l'Union du 18-Novembre[8]. Le parti obtient six députés sur 100 à la Saeima lors des élections de 1993. En 1995, faisant campagne sur le durcissement de la loi sur la citoyenneté[9], il obtient 14 députés. Il échoue à former un gouvernement avec le LNNK et l'Union des paysans de Lettonie, mais participe malgré tout au gouvernement d'Andris Šķēle[8]. En 1997, le parti fusionne avec le Mouvement pour l'indépendance nationale de la Lettonie (LNNK), un autre parti indépendantiste de droite, et prend le nom de Pour la patrie et la liberté/LNKK[9].

Entre 1997 et 1998, le député TB/LNNK Guntars Krasts est Premier ministre. TB/LNNK participe aux gouvernements successifs jusqu'en 2004, date à laquelle il entre dans l'opposition jusqu'en 2006. En 2002, le parti rejoint l'Alliance pour l'Europe des nations, un parti politique européen eurosceptique ; en 2009, après la disparition de l'AEN, il rejoint l'ECR.

Avant les élections de 2010, le parti se voit refuser l'adhésion à Unité, une coalition politique de centre-droit. Il forme alors une coalition avec Tout pour la Lettonie !, un autre parti nationaliste[10]. La fusion de ces deux partis au sein de l'Alliance nationale est actée en 2011.

Idéologie[modifier | modifier le code]

Le parti est hostile à l'influence soviétique puis russe en Lettonie, s'oppose à la naturalisation des Russes vivant dans le pays, et soutient la promotion de la langue lettone[9]. Il est favorable à l'adhésion de la Lettonie à l'Union européenne, mais demeure eurosceptique. Sur le plan économique, il est favorable à l'économie de marché. Logiquement, TB/LNNK bénéficie surtout du soutien des Lettons ethniques[9].

Direction[modifier | modifier le code]

Présidents du parti :

Présidents du groupe parlementaire :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (lv) Valdis Blūzma, Latvijas valsts atjaunošana, 1986.-1993, LU žurnāla "Latvijas Vēsture" fonds, , 368 p. (ISBN 978-9984-643-00-7)
  2. Benjamin Biard, « L’extrême droite en Europe centrale et orientale (2004-2019) », sur CRISP,
  3. Artis Pabriks et Aldis Purs, Latvia: The Challenges of Change, (ISBN 9780415267304, lire en ligne)
  4. a et b Wolfram Nordsieck, « Latvia » [archive du ], sur Parties and Elections in Europe,
  5. Elisabeth Bakke, Central and East European party systems since 1989, Cambridge University Press, (ISBN 9781139487504, lire en ligne), p. 79
  6. Li Bennich-Björkman et Karl Magnus Johansson, « Explaining moderation in nationalism: Divergent trajectories of national conservative parties in Estonia and Latvia », Comparative European Politics, vol. 10, no 5,‎ , p. 585–607 (DOI 10.1057/cep.2011.28)
  7. « European election: Latvia », BBC News,‎ (lire en ligne)
  8. a et b Plakans 1997.
  9. a b c et d Bennich 2012.
  10. (en) Nathan Greenhalgh, « Unity forgoes merging with far-right », sur balticreports.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Bennich 2012] (en) Li Bennich-Björkman et Karl Magnus Johansson, « Explaining moderation in nationalism: Divergent trajectories of national conservative parties in Estonia and Latvia », Comparative European Politics, vol. 10,‎ , p. 585–607 (DOI 10.1057/cep.2011.28)
  • [Plakans 1997] (en) Andrejs Plakans, « Democratization and political participation in postcommunist societies: the case of Latvia », dans Karen Dawisha et Bruce Parrott, The consolidation of democracy in East-Central Europe, Cambridge University Press, , 409 p. (ISBN 978-0-521-59064-8), p. 245-289

Liens externes[modifier | modifier le code]