Philippe-Gaétan Mathieu de Faviers

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Philippe-Gaëtan Mathieu de Faviers
Fonctions
Pair de France
-
Député du Bas-Rhin
-
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombe de Mathieu de Faviers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Pierre-Alexandre Mathieu de Faviers (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
Caroline-Eugénie Mathieu de Faviers (d)
Henriette-Françoise Mathieu de Favier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Distinctions
Vue de la sépulture.

Philippe-Gaëtan Mathieu de Faviers, baron Mathieu de Faviers (, Strasbourg - , Paris), est un administrateur militaire et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un des premiers magistrats de la ville de Strasbourg, il appartenait à une famille qui fut appelée du parlement de Metz à la cour souveraine de Colmar, à l'époque de la réunion de l'Alsace à la France. Il est le frère de François-Jacques-Antoine Mathieu de Reichshoffen et de Jean-Michel Mathieu-Faviers.

Élève à l'École des mines de Paris en 1784, il fut chargé de missions du gouvernement pour la visite des Mines, Usines et bouches-à-feu en 1790, et s'engagea dans la garde nationale de Strasbourg en 1791.

Il prit du service dans l'administration de l'armée, franchit successivement tous les grades, commissaire des guerres le , ordonnateur provisoire le , ordonnateur titulaire le , commissaire général aux armées d'Helvétie et du Danube en 1799, et contribua à la victoire de Zurich. L'année suivante, il exerça les mêmes fonctions à l'armée du Rhin, sous Moreau, assista à la bataille d'Hohenlinden, puis fut nommé inspecteur général aux revues.

Commandeur de la Légion d'honneur (15 prairial an XII), il fit la campagne d'Austerlitz, puis celle de Prusse, et, après Eylau, dut faire vivre la grande armée avec les seules ressources des magasins d'Elberg et de la Nogat. Il reçut, en témoignage de satisfaction, le titre d'ordonnateur en chef de la grande armée.

Après la paix de Tilsitt, il alla en Espagne, le , avec le titre d'intendant général de l'Armée du Midi de l'Espagne, et, sur l'ordre de l'Empereur, notifié par le major-général, il fut rappelé à la grande armée, comme ordonnateur en chef, le [1].

Nommé chevalier de Saint-Louis en 1814, il fut mis en non-activité en 1816, à la création des intendants militaires, ce corps ne comportant pas de grade équivalent au sien.

Élu, le , député du grand collège du Bas-Rhin, il siégea dans la minorité de la Chambre introuvable, fut créé baron le [2], et admis à la retraite, le , comme commissaire ordonnateur en chef.

Le , il fut élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur, et, le , à celle de Pair de France.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (8e division).

Marié à Elisabeth Caroline de Franck, nièce de Bernard-Frédéric de Turckheim et belle-sœur d'Athanase Paul Renouard de Bussierre, il est le beau-père du baron Pierre Paul Denniée, intendant général de l'armée d'Afrique, et de Louis Charles François Lévisse de Montigny.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Serge Hartmann, « Napoléon, l'épopée qui résonne par-delà le temps en Alsace », Dernières Nouvelles d'Alsace,‎ , p. 32-33
  2. « Accueil - GrandEst », sur GrandEst (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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