Paul Jean-Ortiz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 octobre 2021 à 00:34 et modifiée en dernier par Apokrif (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Paul Jean-Ortiz
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Paul Alain Joseph Jean-OrtizVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité

Paul Jean-Ortiz est un sinologue[1] et diplomate français né le à Casablanca au Maroc et mort le (à 57 ans) à Paris. Du à son décès, il a été le conseiller diplomatique et sherpa du président François Hollande.

Biographie

Né d'un père républicain espagnol[2] le à Casablanca, au Maroc[3], Paul Jean-Ortiz est titulaire d'une licence ès lettres (chinois), diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. En 1980-1981, il est étudiant en échange à l'Université de Pékin. Durant sa jeunesse, il est proche des milieux trotskistes[4].

Se lançant dans la carrière diplomatique, il est nommé successivement troisième secrétaire à Pékin (1987-1988)[5], secrétaire adjoint des affaires étrangères (Orient) au ministère de la Coopération et du Développement (1991-1992)[6], consul général à Canton (1992-1993), deuxième secrétaire à Pékin (1993-1995), premier conseiller à Hanoï (1995-1997), ministre-conseiller à Pékin (2000-2005) puis à Madrid (2005-2009)[5]. Après les Manifestations de la place Tian'anmen, il est un des acteurs de l'opération Yellow Bird qui permet l'exfiltration via Hong Kong de démocrates chinois par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne[2].

Conseiller du ministre Hubert Védrine de 1997 à 2000[7], il devient directeur Asie et Océanie au ministère des Affaires étrangères en [5]. Spécialiste de la Chine, il parle couramment le mandarin[5].

Le , il est nommé conseiller diplomatique et sherpa du président François Hollande[5] où il travaille à renouer les relations de la France avec Pékin[2]. Il aurait été influent dans la décision de lancer l’opération Serval au Mali et aurait anticipé la défection américaine pour le projet d'une intervention militaire en Syrie en 2013[2].

Il meurt d'un cancer le [8].

Notes et références

  1. Paul Jean-Ortiz, l'ombre chinoise de Hollande
  2. a b c et d Paul Jean-Ortizpar Bruno Philip, Le Monde,; 2 août 2014
  3. Le guide du pouvoir, J.-F. Doumic, , p. 72.
  4. « Mort de Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de l'Élysée », lemonde.fr, 31 juillet 2014.
  5. a b c d et e « Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de Hollande pour la transition », Le Point.fr,‎ (lire en ligne).
  6. Composition du gouvernement et des cabinets ministériels, La Documentation française, , p. 49.
  7. Bernard Gorce, « François Hollande jette les bases de sa diplomatie », La Croix.fr,‎ (lire en ligne).
  8. « Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de Hollande, est mort », sur Le Figaro.fr, (consulté le )

Liens externes