Paul Fleurot

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Paul Fleurot
Paul Fleurot en 1928
Fonctions
Sénateur de la Troisième République
Seine
-
Conseiller municipal de Paris
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Paul Abel Armand FleurotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Conflit
Distinctions
Plaque commémorative 57 rue de Babylone (Paris).
Tombe de Paul Fleurot au cimetière du Grand Jas, à Cannes (Alpes-Maritime).

Paul Fleurot, né le à Puligny-Montrachet (Côte-d'Or) et mort le , est un journaliste et un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'abord journaliste, Paul Fleurot se lance tôt dans la vie politique. Militant socialiste indépendant, il délégué lors du congrès de la salle Japy, en 1899, puis au congrès de la salle Wagram, l'année suivante, où il représente le comité républicain-socialiste. En 1905, il ne participe pas à la création de la SFIO. Deux ans plus tard, il est élu conseiller municipal de Paris, élu par le 5e arrondissement, et réélu sans interruption jusqu'en 1940. Il est vice-président du conseil municipal (Paris n'avait pas de maire à l'époque) à partir de 1919. Il devient aussi conseiller général de la Seine, puis président du conseil général.

Pendant la Première Guerre mondiale, Paul Fleurot est mobilisé. Il est adjoint à l'intendance dans l'armée d'Orient de 1917 à 1918.

Après l'armistice, il milite à nouveau chez les socialistes indépendants, puis se consacre uniquement à ses mandats parisiens. Il est commissaire général adjoint de l'exposition coloniale en 1930-1931.

En 1935, il est élu sénateur et s'inscrit au groupe de la Gauche démocratique. S'inspirant de son expérience d'élu local, Paul Fleurot contribue largement au projet de réforme des finances départementales et communales. À partir de 1938, il se consacre essentiellement à la commission des travaux publics. Il est rapporteur de la proposition de loi relative à la défense passive, après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, et intervient sur l'organisation des transports.

Le , Paul Fleurot est l'un des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Actif résistant, il est arrêté par les Allemands en 1941 et est condamné à six mois de prison. Il est incarcéré à Fresnes puis au fort de Dijon. Dès sa sortie de prison, il reprend ses activités de résistant.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Paul Fleurot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Pierre Miquel, Les quatre-vingts, éd. Fayard, 1995, (ISBN 2-213-59416-3).

Liens externes[modifier | modifier le code]