Mireille Miailhe
Mireille Miailhe
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 89 ans) Paris |
| Nom de naissance |
Mireille Glodek |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Fratrie | |
| Enfant |
| Mouvement | |
|---|---|
| Distinction |
Prix Fénéon (1950) |
Mireille Miailhe, née Mireille Glodek à Paris le et morte le [1],[2] à Paris 13e[3], est une artiste peintre, illustratrice et résistante française.
Biographie[modifier | modifier le code]
Durant la Seconde Guerre mondiale Mireille Miailhe, militante du Parti communiste français, s'engage dans la résistance et devient agent de liaison à Toulouse[1] sous l'autorité de Jean-Pierre Vernant[2].
Elle fréquente les artistes Mané-Katz, Dina Vierny et Aristide Maillol. Louis Aragon lui rend hommage dans Blanche et l'oubli.
Elle est lauréate du prix Fénéon en 1950[1].
Elle est la sœur de René Glodek et la mère de Florence Miailhe.
Œuvres[modifier | modifier le code]
Collections publiques[modifier | modifier le code]
- Antichambre, lithographie, Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon[4]
- Ethylique, lithographie, Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon[5]
- La plage, Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon[6]
- Paysages de Cabrespine, 1965, Musée des Augustins (Toulouse)[7]
- Palabreur, Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon[8]
- Personnage en haut de forme, Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon[9]
- Potentat, Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon[10]
Livres illustrés[modifier | modifier le code]
- Les belles manières, de Francis Carco, Ferenczi (Le Livre moderne illustré), 1947
- La Rose des Karpathes, de Pierre Gamarra, Éditions la farandole, 1955[11]
- Colorin Coloré, de Madeleine Gilard, La Farandole, 1963[12]
- La Baguette de Caapora, de Antonieta Diaz de Moraes, La Farandole, 1966[13]
- Qui veille sur la cigogne aveugle, de Blaga Dimitrova, Messidor, 1990[14]
Expositions[modifier | modifier le code]
- De Marx à Staline - Bernard Damiano, André Fougeron, Fernand Léger, Mireille Miailhe, Pablo Picasso, Édouard Pignon, Paul Rebeyrolle, Jean Vénitien..., Maison des métallurgistes, Paris, mai 1953[15]
- 1962: Galerie Saint-Placide, Paris.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Mireille Glodek Miailhe : Œuvres, Biro, 2007, de Pascale Froment et Isabelle Rollin-Royer[16]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Décès de Mireille Glodek Miailhe », sur www.connaissancedesarts.com
- « Disparition de Mireille Glodek Miailhe », sur humanite.fr
- Fichier INSEE des décès
- Notice no 03320004101, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 03320004100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 03320004031, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 00000071809, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 03320004099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 03320004097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 03320004098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- (BNF 32142509)
- (BNF 33024940)
- (BNF 33104738)
- (BNF 35082745)
- Jeannine Verdès-Leroux, « L'art de parti - Le Parti communiste français et ses peintres, 1947-1954 », Les fonctions de l'art, Actes de la recherche en sciences sociales, n°28, 1979, pp. 49-50
- (BNF 41221792)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
