Mina Tindle
Nom de naissance | Pauline de Lassus Saint-Geniès |
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Naissance |
Paris, France |
Genre musical | Pop |
Instruments | Guitare, voix |
Labels | Sauvage records Believe recordings |
Influences | Kate BushJ. P. NatafFrance GallLeslie Feist[1] |
Site officiel | minatindle.com |
Pauline de Lassus Saint-Geniès[2], plus connue sous son nom de scène Mina Tindle (emprunté à Milo Tindle, personnage du film Le Limier de Joseph Mankiewicz, 1972)[3], est une autrice-compositrice-interprète française née en 1983. En 2020, elle a trois albums à son actif, dont le premier, Taranta, sort en .
Biographie
Les débuts
Pauline de Lassus Saint-Geniès naît à Paris et suit des études littéraires. Inspirée par Cat Power, elle commence à chanter et réalise ses premières maquettes[4]. La jeune femme est employée comme stagiaire par les organisateurs des Eurockéennes de Belfort. Les programmateurs du festival l'encouragent à se produire en première partie du concert de Daniel Darc[5]. Après ses premiers pas sur scène, elle s'installe à New York, dans l'arrondissement de Brooklyn, afin de suivre un stage de fin d'études. Son séjour lui permet également de découvrir la scène locale. Elle donne des concerts et envisage de se lancer pour de bon dans la musique[6].
Taranta
À son retour, elle collabore avec des groupes de la scène indépendante et le label Sauvage Records édite son premier single, intitulé The Kingdom[6]. En 2007, Mina Tindle fait partie de The Limes. Le groupe est composé de musiciens français et américains s'étant rencontrés sur le site de réseautage social Myspace[7]. C'est également par cet intermédiaire qu'elle fait la connaissance de J. P. Nataf, le chanteur des Innocents. Durant deux ans, ils travaillent ensemble sur son premier album[6]. Il est précédé par le EP 6-titres To Carry Many Small Things, sorti en 2011[4],[8]. Entre-temps, Mina signe avec son éditrice phonographique historique Marie-Anne Dudouit chez Blonde Music. Elles travaillent ensemble pour parvenir à l'album Taranta, co-réalisé par J. P. Nataf, édité en [9]. Le mois suivant, la chanteuse se produit au Printemps de Bourges[10], avant d'entamer une tournée nationale[11]. Taranta est très bien accueilli par la presse, l'album étant notamment récompensé de trois « f » sur quatre par Télérama[12], et d'une note de 4,5 sur 5 par Les Inrockuptibles[13]. Mina Tindle fait partie des lauréats du Fair 2013.
Parades
Le sort son deuxième album, Parades, qu'elle déclare avoir réalisé « en quelques mois »[14].
SISTER
En octobre 2020 sort son troisième album, SISTER. Elle a invité le chanteur américain Sufjan Stevens sur la chanson Give a Little Love[15].
Famille
Comme le journaliste Jérôme de Verdière, elle est une des descendantes du compositeur français Charles Gounod.
Elle est membre de la famille de Lassus.
Style musical et influences
Pauline de Lassus se lance dans la musique sous l'influence de Cat Power[10]. Son nom de scène est inspiré du personnage interprété par Michael Caine dans le film Le Limier de Joseph L. Mankiewicz[4]. Sa culture musicale anglo-saxonne la pousse à chanter en anglais avant d'adopter le français dans quelques titres de son premier album[5],[16],[17]. La voix de Mina Tindle évoque celle de la chanteuse canadienne Leslie Feist[18].
À l'occasion de la sortie de son deuxième album, Mina Tindle est revenue sur le style du premier, déclarant qu'« on [lui] disait souvent que c'était de la folk, alors qu'il était finalement très pop dans l'esprit[14]. »
Discographie
EP
2011 : To Carry Many Small Things (BlondeMusic)
Album
- Bells
- To Carry Many Small Things
- Time Writer
- Pan
- Lovely Day
- Echo
- Ukulele
- Too Loud
- Sister
- Alegria
- Henry
- Austin
- The Good
- Demain
- Je sais
- Pas les saisons
- Seaside
- Taranta
- I command
- Ta peau
- The Curse
- À Séville
- Madonne
- Plein nord
- Dehors
- L'Astraka
- Jessa
- Lions
- Give a Little Love (feat. Sufjan Stevens)
- Indian Summer
- Louis
- Belle Pénitence
- Fire & Sun
- Triptyque
- Is Anything Wrong
Références
- « Rencontre avec Mina Tindle_ « Chaque morceau est un petit monde, un petit espace d’expérimentation » », sur undisqueunjour.com (consulté le ).
- Nom sous lequel elle dépose à la SACEM
- « Le spleen pop de Mina Tindle », sur Le Monde.fr, (consulté le )
- Gilles Renault, « Mina Tindle, label inconnu », Libération,
- [audio] Hind Meddeb, « La pop folk enivrante de Mina Tindle », France Info,
- Jérôme Pichon, « Mina Tindle : Taranta, premier album », RFI,
- « The Limes, pop sans frontière », Indierockmag.com,
- Johanna Seban, « Mina Tindle - To Carry Many Small Things », Les Inrockuptibles,
- « Mina Tindle - Taranta », Les Inrockuptibles,
- Victor Hache, « La pop folk couleur pastel de Mina Tindle va faire sensation », L'Humanité,
- Pauline Le Gall, « Mina Tindle, fée pop moderne », Evene.fr,
- François Gorin, « Critique de Taranta sur Télérama », sur Télérama, (consulté le ).
- Johanna Seban, « Les étincelles de Mina Tindle », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- Maxime de Abreu, « Mina Tindle, l’interview : “J’ai abordé le deuxième album avec beaucoup de sérénité” », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).
- « Mina Tindle invite Sufjan Stevens sur le gracieux “Give A Little Love” », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
- « Printemps de Bourges : Mina Tindle, une cousine française de Feist », La Nouvelle République,
- Pierre De Boishue, Antoine Daccord, « Mina Tindle, la révélation folk de l'année », Le Figaro,
- Philippe Brochen, « Mina Tindle, réussite et promesse », Libération,