Maximilienne Guyon

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Maximilienne Guyon
Cliché d'après Petit (1896).
Naissance
Décès
Autres noms
Maximilienne Goepp
Nationalité
Activité
Formation
Maître

Maximilienne Guyon, dite aussi Maximilienne Goepp (1868-1903) est une artiste, peintre de portraits, aquarelliste, graveuse, illustratrice et enseignante française de la Belle Époque.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1868, Maximilienne Marie Annette Guyon est élève de l'Académie Julian, Maximilienne Guyon suit l'enseignement des peintres Gustave Boulanger, Jules Lefebvre et Tony Robert-Fleury[1]. Par la suite, elle exerce à son tour comme enseignante, et se lie à la princesse Mathilde qui admirait ses aquarelles[2].

Son travail de peintre est remarqué au Salon à partir de 1888 ; cette année-là, lors de l'« Exposition de Blanc et Noir », elle reçoit la médaille d'or des pastels[3]. Lors de l'Exposition universelle de 1889, elle reçoit la médaille d'argent et se voit accorder une bourse de voyage[4].

Elle fait partie de la délégation de femmes françaises artistes présentées à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago, regroupées dans le Woman's Building[5].

Plusieurs de ses dessins sont gravés pour illustrer Le Petit Piano, journal de lecture musicale, supplément de La Mode illustrée (1894). De 1895 à 1898, elle publie des œuvres qui sont gravées pour Le Monde illustré. Elle collabore également au Soleil du dimanche, aux numéros de Noël 1894 et 1897 de L'Illustration. « Maris Stella » est reproduite dans L'Estampe moderne de (Musée d'art de Dallas).

Elle a aussi produit des affiches et des illustrations pour des livres.

Son atelier situé au 82 boulevard Bineau à Neuilly-sur-Seine fut dispersé aux enchères les 10 et [6].

Elle épouse en 1889 le peintre Georges Charles Albert Goepp (1860-?), avec qui elle a un fils, Albert Olivier Maxime Goepp (1890-?).

Affiches[modifier | modifier le code]

  • Rhum des Ilets supérieur à tous les autres, lithographie, Paris, Courmont frères, 1897 - sur Gallica.
  • Byrrh, s.d., concours d'affiche.

Livres illustrés[modifier | modifier le code]

Illustration pour la couverture de Yan de Jean Rameau (1895).

Peintures[modifier | modifier le code]

Portrait de Mme d'Hauterive, née Dumas, musée Alexandre-Dumas de Villers-Cotterêts.
  • 1888 : La Violoniste, huile sur toile, 220 x 135 cm[7]
  • 1889 : Pierrot, présenté au Salon
  • 1896 : La Diseuse de bonne aventure[8]
  • 1899 : Une Rupture, huile sur toile, 280 x 200 cm, Salon de 1899
  • 1903 : Portrait de Mme d'Hauterive, née Dumas, 101 x 64 cm, pastel, aquarelle, musée Alexandre-Dumas de Villers-Cotterêts
  • [s.d.], Les Ramendeuses
  • [s.d.], Jeune Fille accoudée, huile sur toile, 82 × 65 cm, ancienne collection Rothschild, musée municipal de La Roche-sur-Yon[9].
  • [s.d.], Jeune Fille rousse tenant un livre, gouache sur papier collé sur carton, 73,2 x 60 cm, ancienne collection Rothschild, musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Femmes artistes (1789-1889) III », dans Revue universelle illustrée, Paris, p. 188 et 122.
  2. Le Matin, 17 février 1896, sur Gallica.
  3. Le Figaro, 2 décembre 1888, en ligne sur Gallica.
  4. Le Salon, dix ans de peinture par Gustave Haller, tome 2, Paris, Calmann-Lévy, 1902, p. 99.
  5. (en)« French Women Painters: 1893 Chicago World's Fair and Exposition » par K.L. Nichols, sur arcadiasystems.org, en ligne.
  6. Le Journal, annonce du 7 janvier 1904, p. 8.
  7. Le Livre d'or du Salon de peinture et de sculpture, Paris, Jouaust/Librairie des bibliophiles, 1889-1891, p. 18-19.
  8. Couverture de L'Univers illustré, no 2161 du 22 août 1896.
  9. « Jeune fille accoudée », notice no 000PE024421, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture, page consultée le 13 décembre 2023.
  10. Notice de Jeune Fille rousse tenant un livre, sur la base Joconde.

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