Maurice Bouilloux-Lafont

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Maurice Bouilloux-Lafont
Illustration.
photographie agence Rol, 1927
Fonctions
Député français

(17 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 10 mai 1914
Réélection 30 novembre 1919
11 mai 1924
29 avril 1928
Circonscription Finistère
Législature XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Troisième République)
Groupe politique RDG (1914-1924)
GR (1924-1932)
Ministre d’État

(5 ans)
Prédécesseur Henry Mauran
Successeur Henry Mauran
Maire de Bénodet

(25 ans)
Prédécesseur Joseph Sautejeau
Successeur Jean-Louis Yvonnou
Conseiller général du Finistère

(15 ans)
Circonscription Canton de Concarneau
Prédécesseur Louis Lucas
Successeur Pierre Guéguin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Ferté-Alais
Date de décès (à 62 ans)
Lieu de décès Barcelonnette
Parti politique AD
FR
RI
Résidence Finistère

Maurice Bouilloux-Lafont est un homme politique français né le à la Ferté-Alais (Seine-et-Oise) et mort le à Barcelonnette (Basses-Alpes).

Biographie[modifier | modifier le code]

Frère de Marcel Bouilloux-Lafont, il est son associé dans la direction de la banque familiale. Il possédait également une sœur, Gabrielle Bouilloux-Lafont s’étant mariée à Louis Jay[1]. Ayant épousé une riche héritière d'une famille de Quimper, il s'installe à Bénodet, dont il devient maire en 1912. Il est également conseiller général du canton de Concarneau jusqu'en 1934. Il est député du Finistère de 1914[2] à 1932, d'abord inscrit au groupe de la Gauche républicaine démocratique, puis au groupe de la Gauche radicale. Il est secrétaire de la Chambre de 1917 à 1919, et vice-président de 1924 à 1930. En 1931, ses adversaires utilisent l'affaire de l'Aéropostale, dans laquelle son frère et la banque familiale sont impliqués, pour le fragiliser[3]. Battu aux élections de 1932, il est nommé ministre d’État de la principauté de Monaco, fonction qu'il occupe jusqu'en 1937.

Le , il fut très grièvement blessé dans un accident d'automobile survenu à Scrignac dans le Finistère, dans lequel mourut Théodore Le Hars, sénateur du Finistère[4].

Publications[modifier | modifier le code]

Les chambres de métiers, comment nous les concevons, Paris, 1919, Payot et Cie, 222 p. lire en ligne sur Gallica

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notes manuscrites d’Hubert Jay
  2. Voir son manifeste électoral en 1914, " Impressions (Chambre des députés)", 8 juillet 1914, consultable sur Gallica
  3. Nicolas Neiertz, « Argent, politique et aviation. L'affaire de l'aéropostale (1931-1932) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 24, no 1,‎ , p. 29–40 (DOI 10.3406/xxs.1989.2183, lire en ligne, consulté le )
  4. Ouest-Éclair no 9839 du 3 octobre 1928 Lire sur Gallica

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Maurice Bouilloux-Lafont », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]