Mary Barkas

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Mary Barkas
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
TapuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Mary Rushton Barkas
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Maudsley Hospital (en) (-)
Bethlem Royal Hospital (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mary Rushton Barkas ( - ) est une psychiatre et praticienne hospitalière néo-zélandaise. Elle travaille à Londres après ses études, d'abord au Bethlem Royal Hospital, puis au Maudsley Hospital et finit sa carrière à Lincoln. Elle prend sa retraite à Tapu en Nouvelle-Zélande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mary Rushton Barkas naît à Christchurch, fille de Frederick Barkas, qui travaillait à la New Zealand Loan and Mercantile Agency Company, et d'Amy Barkas née Parker. Elle fait ses études secondaires au lycée de filles de Christchurch[1]. Elle s'inscrit au Victoria University College à Wellington, où elle obtient son diplôme de sciences (BSc) en 1908 et un master (MSc) en 1910. Elle poursuit ses études au King's College de Londres[2],[3],[4]. Elle fait des études de médecine au St Mary's Hospital et à la London School of Medicine for Women, et elle obtient son diplôme en 1918[5]. Elle poursuit sa formation à Vienne, en 1922 avec Otto Rank.

Carrière[modifier | modifier le code]

Mary Barkas prend ses fonctions en 1919 au Bethlem Royal Hospital[2],[6] puis travaille comme psychiatre de 1923 à 1927, au Maudsley Hospital. Elle s'intéresse particulièrement à la psychiatrie organique, la psychanalyse et la pédopsychiatrie et elle a décrit l'hôpital comme un « abri et un refuge » qui offrait « une protection et une satisfaction complète de tous les besoins »[7],[8]. Elle est nommée chef de service en 1928 au Lawn Hospital de Lincoln[3],[2].

Retraite en Nouvelle-Zélande[modifier | modifier le code]

Mary Barkas prend sa retraite en Nouvelle-Zélande et s'installe à Tapu[2],[3],[7]. En 1937, elle publie Wages for Wives qui remettait en question les vues stéréotypées sur les travailleuses en Nouvelle-Zélande[9],[10]. Mary Barkas meurt à Tapu (Nouvelle-Zélande) le [11] et est incinérée au cimetière de Purewa le [12],[2],[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Charlotte Macdonald, The Book of New Zealand Women, Wellington, New Zealand, Bridget Williams Books, , 45–46 p.
  2. a b c d et e « Mary Barkas (1889–1959) », Psychoanalytikerinnen (consulté le )
  3. a b c et d Frederick Barkas, « Barkas, Frederick, 1854–1932 : Barkas family scrapbooks and papers favourite », sur National Library of New Zealand, 1922–1932 (consulté le )
  4. Beryl Hughes, Redbrick and Bluestockings: Women at Victoria, 1899–1993, Victoria University Press, (ISBN 9780864732446, lire en ligne), p. 21
  5. Jane Tolerton, Make her praises heard afar : New Zealand women overseas in World War One, Wellington, New Zealand, Booklovers Books, , 22–25 p. (ISBN 978-0-473-39965-8, OCLC 1011529111)
  6. Jonathan Andrews, Asa Briggs, Roy Porter et Penny Tucker, The History of Bethlem, Routledge, (ISBN 9781136098529, lire en ligne), p. 620
  7. a et b Robert M. Kaplan, « Mary Barkas: a New Zealand pioneer at the Maudsley », Irish Journal of Psychological Medicine, vol. 34, no 3,‎ , p. 205–208 (DOI 10.1017/ipm.2016.10)
  8. Bonnie Evans et Edgar Jones, « Organ Extracts and the Development of Psychiatry: Hormonal Treatments at the Maudsley Hospital 1923-1938 », J Hist Behav Sci, vol. 48, no 3,‎ , p. 251–276 (PMID 22644956, PMCID 3594693, DOI 10.1002/jhbs.21548)
  9. Charlotte Macdonald, The Vote, the Pill and the Demon Drink: A History of Feminist Writing in New Zealand, 1869–1993, Bridget Williams Books, , 113–114 p. (ISBN 9780908912407, lire en ligne)
  10. Imogen Wiltshire, « Painting as Psychotherapy: Arthur Segal's Painting School for Professionals and Non-Professionals (1937–1944) » [archive du ] [PDF], (consulté le ), p. 1–2
  11. « Historical Records », Registrar-General
  12. « Mary Rushton Barkas —Burial & Cremation Details », sur Purewa Cemetery, Purewa Cemetery

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert M. Kaplan, « Mary Barkas: a New Zealand pioneer at the Maudsley », Irish Journal of Psychological Medicine, vol. 34, no 3,‎ , p. 205-208 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]