Lesego Rampolokeng
| Naissance | Soweo |
|---|---|
| Nationalité |
sud-africain |
| Formation | |
| Activité |
écrivain, dramaturge et poète |
| Genre artistique |
spectacle vivant |
|---|
Lesego Rampolokeng, né le à Soweto en Afrique du sud, est un écrivain, dramaturge et poète de spectacle vivant sud-africain.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Lesego Rampolokeng nait en 1965 à Orlando (Soweto), Johannesbourg, comme il écrit « Je suis né à Orlando West. Élevé dans toute l'épaisseur de Soweto. Orlando Est, White City, Chiawelo, Meadowlands, Diepkloof. J'ai fait mes études à Jabavu, Moroka, Jabulani… »[1]. Il étudie le droit à l'université du Limpopo en Afrique du Sud, mais ne continue pas dans cette voie[2],[3].
Lesego Rampolokeng se fait connaître dans les années 1980, une période très mouvementée en Afrique du Sud. Sa poésie n'est pas convenue et critique fortement l'establishment post-apartheid. Ses deux premiers livres, Horns for Hondo (1991) et Talking Rain (1993), sont publiés par le Congrès des Écrivains Sud-africains (COSAW).
Rampolokeng collabore avec divers musiciens sur scène et en studio. Il se produit dans de nombreux pays avec des musiciens tels que Julian Bahula, Soulemane Touré, Louis Mhlanga et Günter Sommer. Il collabore avec les Kalahari Surfers sur l'album End Beginnings (Shifty Records, microsillon, Cassette audio et CD, 1990) et lors de la sortie sur Bandcamp de Bantu Rejex (2017)[4].
Il participe à différents spectacles avec les Kalahari Surfers dont le festival PoesieBH'94 _Brazil (1994), le festival de poésie à Belo Horizonte, Brésil, les concerts « Sinner and Saint » avec Louis Mhlanga (Music ye Afrika), Vusi Mahlasela et Duncan Senyatso (Kgwanyape Band) à Angoulême en France, le Concert pour James Phillips (septembre 1995/ Shifty Records ), Dada South ! National Gallery, Le Cap (2009).
Directement influencé par les écrits de Frantz Fanon, il est issu du mouvement de conscience noire des années 1970 et 1980. Il est influencé par Ingoapele Madingoane, Matsemela Manaka et Maishe Maponya[5]. Ingoapele Madingoane, en particulier, a eu une immense influence sur Rampolokeng en tant qu'écrivain. Il est doctorant à l'université du Rhode Island et prépare une thèse sur Mafika Gwala. De manière controversée, il est également un fan des écrits d'Herman Charles Bosman et a même déménagé à Groot Marico pour s'imprégner de l'esprit de l'homme[2].
Dans l'un de ses poèmes, il prétend « tirer sur les Anglais avec des balles britanniques ». Dans une autre œuvre, Riding the Victim's Train (sur le CD/album The Half Ranthology ), Rampolokeng se dit « lépreux jeté dans le désert et froid, sans museau ni patte dans la marmite d'or ».
Il a partagé une scène avec des poètes locaux et internationaux dont Kgafela oa Magogodi, Lefifi Tladi, Lebo Mashile et Natalia Molebatsi. Certains universitaires et critiques ont comparé Rampolokeng à feu Dambudzo Marechera pour son écriture sans concession et souvent conflictuelle[6].
Rampolokeng apparaît dans le documentaire Giant Steps (2005), réalisé par Geoff Mphakati et Aryan Kaganof[7]. Il a participé au Festival international de poésie 2001 à Rotterdam[8] .
Principales œuvres[modifier | modifier le code]
Poésie[modifier | modifier le code]
- Cors pour Hondo, COSAW, 1990
- Pluie parlante, COSAW, 1993,
- Rap Master Supreme - Word Bomber in the Extreme, 1997
- End Beginnings, (Anglais-Allemand), Marino, 1998
- Blue V's, (anglais-allemand, avec CD), Édition Solitude, 1998
- The Bavino Sermons, Poésie Gecko, 1999
- The h.a.l.f. ranthology, CD avec divers musiciens, 2002
- The Second Chapter, Pantolea Press, 2003
- Head on fire, diatribes, notes et poèmes 2001-2011,Deepsouth Publishing, 2012
- History
- A Half Century Thing, Black Ghost Books, 2015
Pièces[modifier | modifier le code]
- Fanon's Children
- Bantu Ghost - a stream of (black) unconsciousness
Albums (avec les Surfeurs du Kalahari)[modifier | modifier le code]
- Fin des débuts
- Rejex bantou
Romans[modifier | modifier le code]
- Blackheart, Pine Slopes Publications, 2004
- Whiteheart, édition Deepsouth, 2005
- Bird-Monk Seding, Deepsouth Publishing, 2017
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lesego Rampolokeng » (voir la liste des auteurs).
- Bird Monk Seding p. 20
- « Interview with Lesego Rampolokeng | A poet, irresistibly fighting for “a world in which all can breathe” », SÜDAFRIKA – Land der Kontraste, (consulté le )
- "Rap-Master in the extreme" —biography of Lesego Rampolokeng on Culturebase.
- « Consumer Guide », Robert Christgau, (consulté le )
- Ce sont les écrivains qu’il choisit dans son interview avec Y-Fm,une station de radio pour le jeunes de Johannesburg. Cette interview figure dans son CD H.A.L.F Ranthology.
- Flora Veit-Wild, "Carnival and hybridity in texts by Dambudzo Marechera and Lesego Rampolokeng", Journal of Southern African Studies 23(4):553-564, December 1997.
- Giant Steps, Geoff Mphakati and Aryan Kaganof, 2005, (52min, DVCam, South Africa. Documentaire sur les poètes révolutionnaires Lefifi Tladi, Lesego Rampolokeng, Kgafela oa Magogodi, Afurakan, Mac Manaka avec une musique de Johnny Mbizo Dyani et Zim Ngqawana.
- Biography of Lesego Rampolokeng on Poetry International Festival Rotterdam, 2001.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Article sur Poetry International Web
- Lesego Rampolokeng sur culturebase.net
