Les Amitiés particulières (film)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 novembre 2020 à 22:55 et modifiée en dernier par Sapin88 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Les Amitiés particulières

Réalisation Jean Delannoy
Scénario Jean Aurenche
Acteurs principaux
Sociétés de production Lux Compagnie Cinématographique de France
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Durée 100 minutes
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Amitiés particulières est un film français réalisé par Jean Delannoy en 1964, d'après le roman de Roger Peyrefitte.

Synopsis

Georges, un bel et ambitieux jeune homme de 14 ans, entre dans l’internat catholique Saint-Claude, régi d’une main de fer par les bons pères. Il devine, avec étonnement, l’existence de relations homosexuelles entre certains condisciples du même âge ; mais lui-même fait la connaissance d’Alexandre, un bel et charmant élève des petites classes âgé de 12 ans et il en tombe amoureux.

Malgré leur discrétion, leur relation est découverte d'abord par le père de Trennes, que Georges réussit à faire renvoyer en dévoilant que lui-même invite des garçons à boire et à fumer dans sa chambre la nuit. Cependant, au troisième trimestre, le père Lauzon découvre le pot-aux-roses, et force Georges à rendre à Alexandre toutes les lettres d'amour qu'il a reçues de lui. Alexandre refuse cependant de remettre au père Lauzon les lettres d'amour de Georges et, dans le train qui le ramène chez lui, les déchire et les jette par la fenêtre, avant de se jeter lui-même du train en marche.

Georges regrette alors encore plus d'avoir rendu ces lettres, d'autant qu'il a essayé de faire savoir à Alexandre dans une nouvelle lettre qu'il n'avait agi que sous la contrainte. Avant l'enterrement, le père Lauzon, qui l'a obligé à rendre les lettres, lui rend visite et nie maintenant que la mort d'Alexandre ait quoi que ce soit à voir avec la fin forcée de leur relation. Georges lui remet la lettre qu'il avait écrite, lui dévoilant ses projets de revoir Alexandre pendant l'été.

Le metteur en scène Delannoy présente l'adaptation cinématographique du roman par les mots suivants :

« Ce film se déroule dans une époque déjà lointaine. L'histoire qu'il raconte ne serait plus tout à fait la même aujourd'hui. La discipline n'est plus aussi sévère dans les collèges, et les méthodes éducatives ont beaucoup changé. Mais ce qui ne changera jamais, ce qui reste éternel, ce sont les émotions que l'on éprouve au seuil de l'adolescence[1]. »

Delannoy laisse ouverte la question de savoir jusqu'où allaient les sentiments de Georges et d'Alexandre.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Voir aussi

Revue de presse

  • José Pena, « Les Amitiés particulières», Téléciné, no 117, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , (ISSN 0049-3287)

Notes et références

  1. Avertissement au début du générique de départ
  2. Jean Delannoy, Aux yeux du souvenir - Paris : Les Belles Lettres, 1988
  3. Notre amour - Roger Peyrefitte, Flammarion 1967

Liens externes