Léon-Henri Devin

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Léon-Henri Devin
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Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
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Léon-Henri Devin (Paris, - Paris, ), est un officier de marine français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre à l’École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le Redoutable à l'état-major de l'amiral commandant l'escadre d'Extrême-Orient et prend part aux opérations sur les côtes de Chine.

Enseigne de vaisseau (), il est chargé du service torpilles du contre-torpilleur Fauconneau en escadre du Nord et sert en 1903 à la défense mobile de Bizerte et à la 3e flottille de torpilleurs de la division navale de Tunisie.

En , il est envoyé à la 1re flottille de sous-marins de Méditerranée à Toulon et devient en 1907 le second du sous-marin Cigogne. Second de la 3e flottille de torpilleurs à Bizerte (), il sert en 1910 sur le croiseur Guichen en mission en Argentine et est nommé lieutenant de vaisseau ().

Il passe en sur le cuirassé Mirabeau en Méditerranée puis devient en commandant du sous-marin Ampère avec lequel il participe aux opérations de l'Adriatique (1914-1915) et reçoit une citation ainsi que les félicitations de l'amiral de Lapeyrère pour les missions périlleuses qu'il a effectuées.

En , il commande le sous-marin Foucault. Attaqué par l'aviation autrichienne le , le sous-marin, touché, disparait. Devin sauve son équipage mais est fait prisonnier. Libéré en , il est aussitôt acquitté par le conseil de guerre et félicité. Promu capitaine de corvette (), il est attaché naval adjoint à Rome puis suit les cours de l’École supérieure de marine en 1920. Il en sort breveté et est muté au cabinet du ministre puis est détaché auprès du rapporteur du budget.

Capitaine de frégate (), second du croiseur Jeanne-d'Arc à la division des écoles de l'Océan, il commande en le croiseur Thionville en Méditerranée puis est de nouveau nommé au cabinet du ministre () et est détaché auprès de la Commission des finances de la Chambre où il défendit admirablement les budgets de la marine.

Capitaine de vaisseau (), il reçoit le commandement du croiseur Jules-Michelet à la division navale d'Extrême-Orient puis devient en 1929, auditeur au Centre des hautes études navales. En , il commande l’École navale à Brest et reçoit un témoignage officiel de satisfaction.

Contre-amiral (), major général du port de Cherbourg, chef de la section des armements navals à l’état-major général (), il commande en 1934 la 2e flottille de sous-marins avec pavillon sur le ravitailleur Jules-Verne.

Vice-président du Comité technique et de la commission permanente des essais des bâtiments de la flotte (), il est nommé préfet maritime de Brest et vice-amiral en septembre. Promu vice-amiral d'escadre (octobre), il commande en l'escadre d'instruction puis est nommé en , directeur du personnel militaire de la flotte.

Préfet maritime de Toulon (), il obtient un nouveau témoignage de satisfaction pour la mise en état de défense du camp retranché de Toulon ainsi que l'organisation des forces navales lors des hostilités avec l'Italie. Il prend sa retraite en .

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Journal officiel de la République française, 1939, p. 8013

Liens externes[modifier | modifier le code]