José Maldonado González

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José Maldonado González
Fonctions
Président de la République espagnole

(6 ans, 8 mois et 5 jours)
Président du Conseil Claudio Sánchez-Albornoz
Fernando Valera Aparicio (es)
Prédécesseur Luis Jiménez de Asúa (es)
Successeur charge abolie
Juan Carlos Ier
(indirectement)
Maire de Tineo

(3 ans, 5 mois et 7 jours)
Prédécesseur Manuel García Fernández-Argüelles
Successeur Rafael Llanes Argüelles
Député aux Cortes Generales
pour les Asturies

(2 ans, 11 mois et 7 jours)
Biographie
Nom de naissance José Maldonado González
Date de naissance
Lieu de naissance Tineo
Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Oviedo
Drapeau de l'Espagne Espagne
Parti politique PRRS(1929-1934)
IR(1934-1959)
ARDE(1959-1985)
Conjoint Rosalía Pérez Fernández
Diplômé de Université d'Oviedo
Profession Avocat

José Maldonado González

José Maldonado González (Tineo, Oviedo, ) est un homme politique espagnol de la Deuxième République, qui a été le dernier président de la république en exil.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Tineo (Asturies) en 1900, il a obtient son baccalauréat au collège jésuite de Gijón, où il fréquent les deux premières années, avant de terminer ses études à l’Institut d’Oviedo. À l’université d’Oviedo, il s’inscrit à la faculté de droit, où il obtient son diplôme en 1920[1]. Après son service militaire, il a ouvre un cabinet d’avocats dans sa ville natale. C'est à ce moment-là qu'il commence à exprimer ses sympathies pour les idées de gauche et républicaines, ce qui le conduira à s'engager dans le Parti républicain radical-socialiste.

Seconde république[modifier | modifier le code]

Aux élections municipales du 12 avril 1931, il est élu conseiller municipal du district de Tuña (paroisse de la commune de Tineo), en tant que membre de la coalition républicaine-socialiste, et nommé maire lors de la constitution du conseil municipal ; Il occupe ce poste jusqu’en 1933, année où le Parti radical remporte le conseil municipal de Tineo à la majorité simple, ce dernier devant conclure un pacte avec le CEDA. Après la proclamation de la République, il fonde, avec plusieurs personnalités, la section asturienne du Parti républicain radical-socialiste, avec lequel il se présente dans la coalition de l’Union de gauche aux élections législatives de 1933, sans obtenir de député. À la suite de l’union entre le PRRSI et l’Action républicaine, en 1934, Maldonado a désigné président du comité provincial des Asturies par ce parti, avec lequel il se présente aux élections de 19369[Quoi ?]. Élu député aux Cortes, il participe aux commissions de l’Instruction publique et de l’Agriculture. Membre la franc-maçonnerie, il entra dans la loge Jovellanos n° 337, adoptant le pseudonyme de « Campomanes ».

Au début de la guerre civile, il devient membre du Conseil interprovincial des Asturies et León en décembre 1936, occupant le poste de ministre des Travaux publics, en tant que représentant de la gauche républicaine ; Plus tard, avec la création du Conseil souverain des Asturies et de León, il continua à occuper le même poste dans cette nouvelle institution. Mais le 21 octobre 1937, avec l’occupation des Asturies par les rebelles, il transit par la France, pour rejoindre le territoire aux mains des républicains, étant nommé directeur général des routes par le deuxième gouvernement de Juan Negrín, poste qu’il occupe jusqu’à la fin de la guerre.

Exil[modifier | modifier le code]

En exil en France, il participa aux différents gouvernement en exil d’où il devient l'un de ses plus imminent membre. En 1959, il participe à la fusion entre l'Union républicaine et la Gauche républicaine pour formé l'Action républicaine démocratique espagnole dont il devient le premier dirigeant. Pendant son exil en France il enseigne à l' ESIT, Ecole Supérieure d'interprètes et de Traducteurs (Sorbonne). A la mort de Luis Jiménez de Asúa en 1971, il devient président de la république en exil.

En 1977, reconnaissant la légitimité des élections générales du 15 juin il signe une déclaration officiel stipulant la fin des institutions républicaine espagnoles en exil.

Il meurt des suite d'une pneumonie le 11 février 1985 à Oviedo.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Biografía de José Maldonado », sur tineo.es (version du sur Internet Archive)

Liens externes[modifier | modifier le code]