Jean-Baptiste Évariste Marie Pricot de Sainte-Marie

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Jean-Baptiste Évariste Marie Pricot de Sainte-Marie
Biographie
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BrantômeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Jean-Baptiste Evariste Marie Pricot de Sainte-MarieVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jean-Baptiste Évariste Marie Pricot de Sainte-Marie, né le à Bayonne et décédé le à Brantôme, est un militaire et géographe français.

Par ses explorations, il est l'un des pionniers de la géographie dans la régence de Tunis indépendante. Il est le père de Jean-Baptiste Évariste Charles Pricot de Sainte-Marie, l'un des pionniers de l'archéologie en Tunisie.

Carrière militaire et honneurs[modifier | modifier le code]

Plan de la Régence, édition de 1847.

Après des études à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, il est affecté en Algérie (1834-1838) et détaché en Tunisie à plusieurs reprises.

Explorations et voyages[modifier | modifier le code]

Pricot de Sainte-Marie effectue de longs voyages en Tunisie en 1837, avec pour mission d'en lever la carte, au service du bey de Tunis mais avec l'accord de la France. L'une de ses missions consiste à délimiter la frontière entre l'Algérie et la Tunisie, la première ayant été conquise pour partie en 1830 ; la carte éditée en 1842 est à l'échelle 1/400000e et représente le nord de la Tunisie jusqu'à la région de Sfax.

En 1843, il est envoyé pour compléter cette carte, ce voyage se réalisant dans des conditions rocambolesques et parfois dangereuses. Ses explorations se poursuivent jusqu'en 1847.

Outre des travaux liés à la géographie, il s'intéresse aux antiquités des contrées traversées, effectuant de ce fait une première « exploration archéologique extensive de la Tunisie »[1]

Rappelé à Paris en 1848, il cesse de travailler, ses voyages l'ayant éprouvé physiquement. Il est placé en invalidité en 1866.

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laporte 2002, p. 216.
  2. Né en 1791, il a été consul du Danemark à Tunis entre 1820 à 1831.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Laporte, « Les Pricot de Sainte Marie, père et fils, et l'exploration géographique et archéologique de la Tunisie et de Carthage », dans Claude Briand-Ponsart et Sylvie Crogiez, L'Afrique du Nord antique et médiévale : mémoire, identité et imaginaire, Rouen, Université de Rouen, (ISBN 2-87775-325-5), p. 207-273.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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