Hitler, un film d'Allemagne

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Hitler, un film d'Allemagne

Titre original Hitler, ein Film aus Deutschland
Réalisation Hans-Jürgen Syberberg
Scénario Hans-Jürgen Syberberg
Sociétés de production TMS Film
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Expérimental
Durée 442 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Hitler, un film d'Allemagne[1] (titre original : Hitler, ein Film aus Deutschland) est un film franco-britanico-allemand réalisé par Hans-Jürgen Syberberg, sorti en 1977.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Au début, le film cite le poème Nachtgedanken de Heinrich Heine écrit en 1844. Le film est divisé en quatre parties : « Der Gral », « Ein deutscher Traum », « Das Ende eines Wintermärchens » et « Wir, Kinder der Hölle ».

  • Der Gral - Von der Weltesche bis zur Goethe-Eiche von Buchenwald (Le Graal - De la cendre cosmique au chêne de Goethe de Buchenwald) parle du culte de la personnalité de Hitler dans la propagande nazie.

Heinz Schubert apparaît comme un directeur de cirque, puis il incarne Hitler, qui se lève comme un démon de la tombe de Richard Wagner, puis Heinrich Himmler, qui se laisse masser.

  • Ein deutscher Traum ... bis ans Ende der Welt (Un rêve allemand… jusqu'à la fin du monde) se concentre sur l'héritage culturel, spirituel et national allemand d'avant les nazis auquel la propagande nazie se rapporte.
  • Das Ende eines Wintermärchens und der Endsieg des Fortschritts (La fin d'un conte de fées d'hiver et la victoire finale du progrès) raconte la Shoah et l'idéologie qui l'a créée, en particulier du point de vue de Himmler.
  • Wir Kinder der Hölle erinnern uns an das Zeitalter des Grals (Nous, les enfants de l'enfer, nous rappelons l'âge du Graal) consiste principalement en André Heller lisant des scènes du scénario qui n’ont pas été tournées, ainsi Heller explique à une marionnette de Hitler comment il a complètement détruit l’Allemagne spirituellement, combiné à une satire d’anciens nazis qui, après la guerre, ont tiré profit de l’ère nazie diriger une industrie nazie de tourisme et de divertissement pour les étrangers.

Le film fait référence à divers symboles de la culture et de l’histoire allemandes avec des peintures de Philipp Otto Runge et Caspar David Friedrich ainsi que des images de paysages d’hiver, de Greta Garbo et de la chancellerie du Reich. Il utilise également des images et des sons historiques de l'époque nazie, tels que des enregistrements d'une série de conférence radio pour Noël pendant la Seconde Guerre mondiale. Syberberg travaille souvent avec la superposition simultanée de sons, de musique, de langage, de la scène de jeu au premier plan et d'une projection de film dans le fond de l'image. Les leitmotivs récurrents sont des enregistrements sonores d'un service funèbre nazi pour "le mort au combat" et la boule à neige.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Hitler, un film d'Allemagne », sur Encyclociné (consulté le )
  2. « Hitler, ein Film aus Deutschland », sur Festival de Cannes (consulté le )

Source de traduction[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lucie Picandet, « Hitler, un film d’Allemagne, une machine de mémoire. Spatialité de l’art du deuil », Cinémas, vol. 26, no 1,‎ , p. 129-147 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]