Henri Rosès

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Henri Rosès
Biographie
Naissance
Décès
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Henri Jean Pierre RosèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Henri Jean Pierre Rosès, né à Perpignan le [1],[2], mort en 1934[3], est un pianiste, chef d'orchestre et compositeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un cordonnier devenu professeur de piano à Perpignan, il fait des études au Conservatoire de Paris[4].

On lui doit les musiques d'une centaine de chansons sur des paroles, entre autres, de Paul Rosario, P.-L. Flers, Adolphe Jost, Louis Guéteville, Henry Drucker, Louis Bouvet ou Henri Darsay. Sa chanson restée la plus connue reste À Bagnolet, créée en 1898 par Émile Mercadier.

Henri Rosès compose également des valses, telles en 1899 Première Caresse, une valse lente pour piano et violon ainsi que des musiques de scène.

À partir de , date de sa nomination en tant que directeur artistique du Casino de Paris[5], sa carrière de compositeur va s'infléchir sensiblement pour cesser définitivement après 1909.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Musique de chanson
  • 1892 : Les Violettes sont fanées !, romance, paroles d'Horace Delattre, Paris, P. Lefebvre éditeur
  • 1893 : C'est plus fort que moi !, paroles de Fernoël, Paris, R. Cathelineau éditeur
  • 1894 : À quoi l'on reconnait une Parisienne, chanson-monologue, paroles d'Achille Bloch, Paris, Émile Benoit éditeur[6]
  • 1895 : L'Amour à l'aventure !, paroles de Marcel d'Yves, Paris, éditeur anonyme
  • 1895 : À qui sait s'y prendre !, paroles d'Henry Drucker, Paris, F. Bigot éditeur
  • 1895 : Un Baiser s'oublie, romance, paroles d'Henry Drucker, Paris, F. Bigot éditeur
  • 1896 : La Bourra !, chanson auvergnate, paroles de Paul Rosario, Paris, E. Benoit éditeur
  • 1897 : Des Bécots !, paroles de Théodore Aillaud et Louis Guéteville, Paris, Louis Guéteville éditeur
  • 1897 : Ce qu'il faut !, paroles de Théodore Aillaud, Paris, H. Cas éditeur
  • 1897 : À lui l' Pompon !, paroles de Paul Rosario, Paris, G. Ondet éditeur
  • 1897 : La Bouquetière !, paroles de Lucien Puech et Henry Darcourt, Paris, H. Cas éditeur
  • 1898 : À Bagnolet, paroles d'Eugène Riffey, Paris, Puigellier et Bassereau éditeurs[7]
  • 1898 : Ah ! Maman, qu' c'est rigolo !, paroles de Paul Rosario, Paris, G. Ondet éditeur
  • 1899 : Affriolante !, paroles de Gaston Petit, Paris, H. Colas éditeur
  • 1900 : Brunes !, paroles de Lucien Puech, Paris, G. Ricordi éditeur
  • 1901 : Aimés pour eux !, paroles d'Alexandre Trébitsch et Henri Darsay, Paris, E. Sulzbach éditeur
  • 1902 : Berceuse rouge !, paroles d'Henri Darsay, Paris, G. Ricordi éditeur
  • 1903 : C'est à London !, chansonnette anglaise, paroles d'Alexandre Trébitsch, Paris, à l'Édition moderne
  • 1904 : Sérénade à Manon !, paroles d'Émile Bessière, Paris, G. Ondet éditeur
  • 1907 : La Couverture de voyage !, paroles d'Henry Drucker et Auguste Ménard, Paris, G. Ondet éditeur
  • 1909 : Les Cloches, paroles de Jules Méry, Paris, Éveillard et Jacquot éditeurs[8]
Musique de danse
  • 1892 : Graciette, gavotte pour piano, Paris, P. Lefebvre éditeur
  • 1893 : Pschutt, polka pour piano, Paris, R. Cathelineau éditeur
  • 1893 : Puig-Juan, quadrille pour piano, Paris, R. Cathelineau éditeur
  • 1893 : Salvator, marche pour piano, Paris, R. Cathelineau éditeur
  • 1895 : Marche d'Émillienne, marche pour piano, Paris, H. Cas éditeur
  • 1896 : Marche de l'intrépide, marche pour orchestre, Paris, C. Joubert éditeur
  • 1899 : Première caresse, valse lente pour piano et violon, Paris, E. Coutarel éditeur
  • 1902 : Matador !, marche pour piano, Paris, P. Éveillard éditeur
  • 1906 : Au pesage !, marche pour piano, Paris, G. Ondet éditeur
  • 1906 : Les Chasseresses, valse pour orchestre, Paris, à Lulli éditeur
  • 1906 : Valse des mousselines, valse lente pour orchestre, Paris, à Lulli éditeur
  • 1908 : Piles d'or, marche pour piano, Paris, E. Sulzbach éditeur
  • 1909 : Andréa, habanera, Paris, W. Salabert éditeur
Musique de scène
  • 1898 : 22 ! les deux cocottes, fantaisie-opérette en 1 acte et 2 tableaux, livret de Victor de Cottens et Henry Darcourt, à la Scala ()
  • 1900 : Gitana, pantomime espagnole en 1 acte, aux Folies-Bergère ()
  • 1903 : La Chula, pantomime espagnole en 1 acte, scénario et mise en scène de M. Girault, à la Scala ()[9]
  • 1905 : Pris au piège, pantomime en 1 acte, scénario et mise en scène de Théodore Thalès, au théâtre des Capucines ()
  • 1907 : Deux coqs pour une poule, pantomime en 1 acte, scénario et mise en scène de Théodore Thalès, au Casino de Paris ()
  • 1908 : L'Olympe à Paris, ballet en 1 acte, chorégraphie de Frédéric Rey, au casino de Beausoleil ()
  • 1909 : Le Pot cassé, pantomime en 1 acte, scénario et mise en scène de Théodore Thalès, au Casino de Paris ()

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance n° 320 (vue 291/345) sans mention marginale. Archives départementales des Pyrénées-Orientales en ligne, état-civil de Perpignen, registre des naissances 1855-1857.
  2. Acte de mariage n° 23 (vue 15/209). Archives en ligne de Perpignan, registre des mariages de 1879.
  3. D'après la notice d'autorité de la Bnf, sans autre précision. Le nom d'Henri Rosès ne figure pas sur les tables annuelles de décès 1934 de l'état-civil en ligne de la Ville de Paris.
  4. Demande d'une subvention d'étude au Conservatoire de Paris. 1875, lire en ligne sur Gallica.
  5. Derrière la toile. Le Rappel, 13 janvier 1907, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  6. Partition lire en ligne sur Gallica.
  7. Partition lire en ligne sur Gallica.
  8. Partition lire en ligne sur Gallica.
  9. Argument de La Chula. La Soirée parisienne, février 1903, p. 3, avec les portraits photographiques d'Henri Rosès et de M. Girault, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]