Helene Schjerfbeck
Naissance | |
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Nom de naissance |
Helena Sofia Schjerfbeck |
Pseudonyme |
Helene Schjerfbeck |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Personnes liées |
Helena Westermarck (ami), Maria Wiik (ami), Ada Thilén (ami) |
Lieux de travail |
Helsinki (- |
Mouvement | |
Fratrie |
Helene Schjerfbeck (Helsinki, - Saltjöbaden (en), ) est une peintre finlandaise.
Biographie
Enfant prodige, Helene Schjerfbeck poursuit sa formation académique à Paris, dans les rares ateliers libres ouverts aux femmes. À l'Académie Colarossi elle obtient une médaille en 1882. Elle expose au salon parisien des Champs Élysées en 1882 et 1884. En 1889, toujours à Paris elle présente une œuvre lors de l'Exposition universelle. Elle opte alors pour un naturalisme que sert une grande virtuosité technique lui valant de précoces succès. Cette période est marquée par de nombreux voyages : Bretagne, Angleterre (où elle se lie avec Marianne Stokes), Russie, Italie. À la fin du XIXe siècle, dans une Finlande luttant pour l'indépendance, son refus du romantisme national dont Akseli Gallen-Kallela a pris la tête la marginalise. Une santé fragile depuis son enfance l'amène alors à s'installer à Hyvinkää, à une cinquantaine de kilomètres d'Helsinki dont elle restera absente durant quinze ans. C'est dans cet isolement voulu qu'elle élabore son propre langage moderne, épurant son écriture sur la base du réalisme auquel elle reste fidèle. Cette ascèse picturale s'appuie sur une attention à son environnement, peignant son entourage, les ouvrières de l'usine locale ou plus tard les infirmières du sanatorium, des paysages et des natures mortes intimes qui sont comme autant de méditations faisant échos aux autoportraits où à la fin de sa vie elle traque les progrès de l'âge, de la maladie et l'approche de la mort.
Elle meurt au sanatorium de Saltsjöbaden en Suède, pays où elle s'était réfugiée lors de la Guerre de Continuation, second conflit armé opposant la Finlande et l'URSS.
Helene Schjerfbeck était la sœur de l'architecte Magnus Schjerfbeck .
Œuvres
- Linge à sécher (1883)
- Funérailles à Pont-Aven (1884)
- La Porte (Vue intérieure de la chapelle de Nizon) (1884)
- Jeune bigoudène (1884)
- etc..
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Tanssiaiskengat iso (1882)
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Pikkusiskoaan ruokkiva poika (1883)
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Tytuotokuva (1885)
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Portrait d'une fillette (1887)
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Sur le chemin de l'église (1900)
Exposition
- Du 20 octobre 2007 au 13 janvier 2008, Paris, Musée d'art moderne de la ville de Paris[1].
Images
- Pour autoportrait de 1915, voir (en) en:Helene Schjerfbeck
- Pour peintures de 1904 et 1880, voir (sv) sv:Helene Schjerfbeck