Heinz Renner
Heinz Renner | |
Vue de la sépulture à Essen | |
Fonctions | |
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Bourgmestre d'Essen | |
– | |
Prédécesseur | Hugo Rosendahl |
Successeur | Gustav Heinemann |
Ministre des Affaires sociales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie | |
– (3 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Josef Gockeln |
Membre du Landtag de Rhénanie-du-Nord-Westphalie | |
– (2 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Ministre des transports de Rhénanie-du-Nord-Westphalie | |
– (9 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Fritz Stricker |
Successeur | Karl Arnold |
Membre du Conseil parlementaire allemand | |
– (1 an) |
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Député du Bundestag | |
– (4 ans et 23 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lückenburg |
Date de décès | (à 72 ans) |
Lieu de décès | Berlin-Est |
Parti politique | Parti social-démocrate d'Allemagne Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne Parti communiste d'Allemagne |
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Heinz Renner (né le à Lückenburg et mort le à Berlin-Est) est un homme politique allemand communiste.
Biographie
Né le 6 janvier 1892 à Lückenburg, Heinz Renner participe à la Première Guerre mondiale, après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires. À la suite du conflit, il entame une carrière de journaliste. Tout d'abord membre du Parti social-démocrate d'Allemagne, dès 1910, il rejoint ensuite le Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne, puis se tourne vers le communiste en intégrant le Parti communiste d'Allemagne. Il s'engage alors en politique, en tant que conseiller municipal à Essen, mais émigre en Sarre, en 1933, après l'élection du parti nazi. Il travaille alors pour le parti communiste.
Entre 1939 et 1943, il est interné dans différents camps français, sûrement au Vernet, puis à la prison de Castres, d'où il est remis à la Gestapo pour être emprisonné à Ludwigsburg. Libéré en 1945, il est nommé premier maire d'Essen, le 6 février 1946, par les autorités d'occupation britanniques, jusqu'aux élections d'octobre 1946, où il est remplacé par Gustav Heinemann. Durant son mandat, il s'est attelé à la reconstruction de la cathédrale d'Essen, détruite par la guerre. Du 29 aout au 5 décembre 1946, il est ministre des Affaires sociales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, avant d'être ministre des transports dans le même land, du 17 juin 1947 au 5 avril 1948. A cette date, il est forcé à la démission, en même temps que Hugo Paul, car refusant tous deux de s'éloigner de la politique de Josef Ledwohn. Il est ensuite membre du Conseil parlementaire allemand entre 1948 et 1949. Progressiste, sa politique s'oppose alors au chef du parti communiste, Max Reimann, lors de la rédaction de la Loi fondamentale, la constitution allemande. Il propose différentes lois, toutes rejetées, comme l'interdiction des châtiments corporels ou la mise en place d'une semaine de quarante heures. Finalement, le 8 mai 1949, lors de la ratification de cette constitution, il refuse de signer, déclarant : « Je ne signe pas la scission de l'Allemagne ».
Il avait aussi été membre du Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie, du 2 octobre 1946 au 29 septembre 1949, et durant ce mandat, il a dirigé le groupe parlementaire du parti communiste de décembre 1946 à avril 1947 et directeur du comité de travail de juin 1948 à septembre 1949.
Le 14 août 1949, il est élu au Bundestag, et nommé chef adjoint du groupe parlementaire du parti communiste. C'est le premier député de l'histoire du Bundestag à être rappelé à l'ordre, le , pour avoir traité Konrad Adenauer de menteur. Le , il est exclu pour 20 jours, tout comme ses collègues Oskar Müller, Walter Vesper et Friedrich Rische, par le président de l'assemblée Erich Köhler, pour avoir eu un comportement « non parlementaire ». Il récidivera le , et sera de nouveau exclu. Son mandat se termine le .
Lors des élections de 1958, il se présente pour devenir Ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Néanmoins, le parti communiste d'Allemagne, dont il se réclame, est interdit depuis 1956, et il est donc poursuivi pour cela. Il est emprisonné en 1960, mais malade, il est libéré mais condamné à ne pas quitter le land. Il profite néanmoins d'un séjour autorisé à Karlovy Vary pour fuir en RDA. Heinz Renner meurt finalement le 11 janvier 1964 à Berlin-Est. Il est inhumé à Essen, dans une tombe honorifique, et une place de la ville est nommée en son nom.
Notes et références
Article d'origine
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Heinz Renner » (voir la liste des auteurs).
- Ministre des Transports de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie
- Ministre des Affaires sociales de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie
- Député de la première législature du Bundestag
- Membre du Conseil parlementaire
- Membre du Landtag de Rhénanie-du-Nord-Westphalie
- Personnalité du Parti communiste d'Allemagne
- Prisonnier politique de la Seconde Guerre mondiale
- Militaire allemand de la Première Guerre mondiale
- Naissance en janvier 1892
- Naissance en Rhénanie-Palatinat
- Naissance en province de Rhénanie
- Décès en janvier 1964
- Décès à Berlin-Est
- Décès à 72 ans