Grades de l'Armée suisse
Le présent article fournit la liste des grades de l'Armée suisse.
Grades de tenue A
Troupe
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Soldat (sdt)
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Appointé (app)
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Appointé-chef (app chef) (grade supprimé au ; auparavant grade obtenu à la fin de l'école de sous-officier, avant le stage pratique pour devenir sergent. Appointé devenant app chef durant un cours de répétition, il pouvait alors être chef de groupe.)
Le plus petit grade est celui de Recrue (recr) et ne comporte aucun insigne.
Sous-officiers
Sous-officiers subalternes
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Caporal (avant 2004, chef de groupe; depuis 2004 sous-officier spécialisé) (cpl)
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Sergent (chef de groupe ou grade obtenu à la fin de l'école de sous-officier supérieur pour devenir sergent-major chef ou fourrier; avant 2004, remplaçant du chef de section ou du sergent-major d'unité ) (sgt)
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Sergent-chef (aspirant officier durant son stage pratique ou remplaçant du chef de section en CR) (sgt chef)
Sous-officiers supérieurs
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Sergent-major (sous-officier technique) (sgtm)
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Fourrier (responsable des cantonnements, de la subsistance, de la comptabilité et de la solde) (four)
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Sergent-major chef (responsable du service intérieur, de l'organisation des cantonnements et du ravitaillement de l'unité) (sgtm chef)
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Adjudant sous-officier (chef d'une section logistique ou instructeur dans une école de sous-officiers) (adj sof)
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Adjudant d'état-major (sous-officier incorporé dans l'état-major d'un bataillon ou instructeur chef de classe dans une école de sous-officiers) (adj EM)
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Adjudant-major (sous-officier incorporé dans l'état-major d'une brigade) (adj maj)
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Adjudant-chef (sous-officier incorporé dans l'état-major d'une division territoriale, des forces terrestres, des forces aériennes ou du chef de l'Armée) (adj chef)
Officiers
Officiers subalternes
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Lieutenant (chef de section, env. 30 hommes) (lt)
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Premier-lieutenant (chef de section expérimenté, peut être remplaçant du commandant de compagnie) (plt)
Capitaines
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Capitaine (commandant d'une compagnie) (cap)
Officiers supérieurs
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Major (en principe officier de l'état-major d'un bataillon ou remplaçant du commandant de bataillon) (maj)
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Lieutenant-colonel (commandant d'un bataillon, environ 1 000 hommes, ou responsable d'un domaine de base de conduite au sein de l'état-major d'une brigade) (lt col)
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Colonel (remplaçant du commandant d'une brigade ou commandant d’une base aérienne, d’une formation aviation ou commandant d'une école) (col)
Officiers spécialistes
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Officier spécialiste (of spéc)
L'officier spécialiste peut être placé à différents endroits dans la hiérarchie des grades, du grade de premier-lieutenant jusqu'à celui de colonel, en fonction de son affectation, et aura donc les droits et devoirs correspondants à ce grade. Il sera par exemple « Officier spécialiste avec grade de major, of spéc (maj) ». Toutefois, quel que soit le grade de fonction attribué, l'insigne de grade de l'officier spécialiste reste le même. Il est attribué à un homme de troupe ou à un sous-officier qui, du fait de connaissances techniques ou professionnelles spéciales, occupe une fonction d'officier. Les officiers spécialistes font l'objet d'une « nomination » et non pas d'une « promotion » comme pour les autres officiers. Le Conseil fédéral fixe les fonctions qui peuvent leur être confiées et règle les conditions de nomination. À la suite de la nomination l'officier spécialiste suit un ou plusieurs cours de formation au sein de son unité et/ou à l'école centrale (école d'officiers). Si la fonction d’officier n’est plus exercée, la nomination au rang d’officier spécialiste demeure en règle générale acquise. Le Conseil fédéral fixe les exceptions.
Parmi les fonctions pour lesquelles on peut obtenir le grade d'officier spécialiste, on trouve des officiers d'état-major, des officiers communication et renseignement, médecins, psychiatres et psychologues, des spécialistes en télécommunication, officier dans la police militaire, pilotes, opérateurs de bord, opérateurs drones ou éclaireurs parachutistes, vétérinaires (méd vét) ou conducteurs de chiens (cond chiens), ainsi que certains membres de la justice militaire.
Officiers généraux
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Brigadier (commandant d'une brigade) (br)
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Divisionnaire (commandant d'une division territoriale, chef de l'État-Major de l'Armée) (div)
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Commandant de corps (chef de l'Armée, des Forces terrestres ou des Forces aériennes) (cdt C)
Chef de l'Armée (CdA)
Le chef de l'Armée est responsable du développement et de la conduite de l'Armée, il dirige à la fois les forces terrestres et les forces aériennes, la formation supérieure des cadres, la base logistique de l'armée, l'état-major de planification et l'état-major de conduite (postes créés à la suite de la réforme Armée XXI). Le premier "chef de l'Armée" fut le cdt C Christophe Keckeis du au . De à , le commandant de corps Roland Nef remplit cette fonction avant de démissionner à la suite d'un scandale médiatique au cours de l'été 2008 et d'être remplacé à titre provisoire par le commandant de corps André Blattmann. Ce dernier a été nommé définitivement par le Conseil fédéral avec effet au . La fonction de chef de l'Armée a été reprise le par le commandant de corps Philippe Rebord. Celui-ci annonce sa démission le , pour raison de santé, avec effet en 2020[1]. Le divisionnaire argovien Thomas Süssli le remplace au poste de commandant de corps et chef de l'Armée dès 2020[2].
Général
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Général (gen)
En Suisse, un général est élu par l'Assemblée fédérale en temps de guerre. Autrement, il n'y en a pas à l'exception des visites à l'étranger où le titre de général peut être attribué pour être en accord avec les homologues des autres armées étrangères. En 1946, le général Guisan propose cependant que la Suisse se dote d'un "général permanent", mais le Conseil fédéral refuse. Ses raisons sont exposées dans le Message du du Conseil fédéral à l'Assemblée fédérale concernant la modification de l'organisation militaire.[3]
Il faut ainsi attendre 2003 pour que l'armée suisse soit dotée d'un véritable Chef de l'Armée en temps de paix.
Grades des tenue A, B et C
Les insignes en métal des tenues de camouflages d'Armée 95 ont été remplacés par des insignes en tissu avec velcro le .
Couleurs
Chaque arme possède ses propres couleurs, visibles en général sur le blason d’école ou d’unité, et sur les palettes d’épaule de la tenue A.
Troupes blindées | Infanterie | EMG, renseignements militaires, aumônerie, génie | Artillerie | Forces aériennes | Troupes de transmission et d’aide au commandement | Troupes sanitaires, service de la Croix-Rouge |
Forces Spéciales (beige) | Troupes de sauvetage | Troupes de la logistique | Service territorial | Police militaire | Troupes de défense NBC | Justice militaire | Engagement de promotion de la paix |
Grade après la libération des obligations militaires
L'article 95 de l'Ordonnance sur les obligations militaires indique que les militaires qui ont été libérés de leurs obligations militaires peuvent continuer à porter leur dernier grade avec la mention «libéré du service» ou «lib», par exemple "premier-lieutenant lib".
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- « Le chef de l'armée Philippe Rebord quittera son poste à la fin 2019 », sur rts.ch, (consulté le )
- « Suessli Thomas », sur www.vtg.admin.ch (consulté le )
- Félicien MONNIER, Juge et soldat. Essai sur les fondements de la justice militaire suisse, Pully, © Centre d'Histoire et de Prospective Militaires, 2016, p. 40.