Georges Le Monnier

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Georges Le Monnier
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Georges Le Monnier, né à Bordeaux le et mort à Nancy le [1], est un scientifique et un institutionnel[pas clair] nancéien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Le Monnier fut élève de l'École normale supérieure (1863), agrégé de physique (1866), docteur ès-science (1873), professeur au lycée de Niort (1866), préparateur à l'École normale supérieure (1869), professeur de physique au lycée de Pau (1874), chargé de cours de botanique et de zoologie à la faculté des sciences de Besançon (1874), chargé de cours de botanique à la faculté des sciences de Nancy (1877), puis enfin professeur (1877) et professeur honoraire (1912) [2],[3].

Adjoint à la mairie de Nancy de 1892 à 1900, Georges Le Monnier fit ouvrir le premier lycée de jeunes filles de Nancy et un des premiers en France[4].

Il fut l'initiateur de l'Institut sérothérapique de l'Est, dont il fut le président[5],[6]. Ce fut le premier titulaire de la Chaire de botanique de la faculté des Sciences de Nancy[2],[7],[note 1]. Georges Le Monnier s'occupa de près des questions sociales et de leurs enseignements tout au long de sa carrière[4].

Il reçut pour l'ensemble de sa carrière la Légion d'honneur[8] mais la rendit par la suite. Il fut membre de l'Académie de Stanislas[9],[10].

C'était un ami très proche d'Auguste Daum et d'Émile Gallé[4]. Ce dernier écrivait dans un de ces carnets : « M. Le Monnier, professeur de botanique à la Faculté des sciences de Nancy, a donné en 1877 une conférence sur le mouvement darwinien à un public très divers, à la fois masculin et féminin. M. Le Monnier s’est imposé une tâche qui aurait été difficile pour tout autre que lui. En une heure de causerie, M. Le Monnier a réussi à faire connaître le grand mouvement darwinien à un public varié, sans que l’auditoire, si intelligent soit-il, n’éprouve de l’ennui ou de la fatigue. M. Le Monnier s’est acquitté de cette tâche avec une aisance, une légèreté et une grâce admirables. Le professeur a su rester scientifique et le conférencier charmer un public très divers. Ses dons de clarté, de simplicité,d’élégance, qui distinguent la parole du professeur, le conférencier les possédait au suprême degré. »

Émile Friant a fait en 1898 un portrait de Georges Le Monnier[11],[12].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Darwin, sa vie et son œuvre, Georges Le Monnier, Bibliothèque publique de Nancy, Discours prononcé à la rentrée solennelle des Facultés de Nancy le , 1882.
  • Flore de Lorraine, D-A. Godron, publiée par Paul-Henri Fliche et Georges Le Monnier, N. Grosjean, Nancy, troisième édition, 1883.
  • Georges Le Monnier, « L’Évolution de l’Évolutionisme, Discours de réception », dans Mémoires de l’Académie de Stanislas -- 1907 - 1908, Séance publique du 21 mai 1908, Nancy, vol. 6e série, Tome V, Berger-Levrault et Cie, (lire en ligne), p. XXIX, lire en ligne sur Gallica
  • Georges Le Monnier, Cours de botanique pour la classe de quatrième et les écoles d'agriculture, librairie Germer, Baillères et Cie, 108 boulevard Saint-Germain, Paris, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
  • Philippe Van Tieghem et Georges Le Monnier, Recherche sur les mucorinées, Librairie Masson, place de l'École de médecine, Paris, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica

Remarques[modifier | modifier le code]

Georges Le Monnier est le beau-père du médecin et philosophe Jacques Rennes, du Professeur Philibert Guinier et le grand-père du scientifique André Guinier[13].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Université de Nancy -- Cinquantenaire des facultés des sciences et des lettres - 1854-1904, Imprimerie de l'Est, 51 rue Saint-Dizier, Nancy, (lire en ligne).
  • Recueil publié à l'occasion du jubilé scientifique du professeur G. Le Monnier, Nancy, Berger-Levrault, .
  • Pierre Marot, « Hommage lors de la séance du 26 mai 1932 », dans Mémoires de l'Académie de Stanislas, (lire en ligne), p. XLVI
  • E. Nicolas, « M le Professeur Georges Le Monnier », Bulletin de la Société centrale d'horticulture de Nancy, no 25,‎ (lire en ligne)
  • Georges Percebois, « Évolution des chaires d'histoire naturelle médicale et d'hygiène à Nancy », Annales médicales de Nancy, no spécial centenaire,‎ .
  • René Taveneaux, Histoire de Nancy, Toulouse, Privat, .
  • Christian Molaro, « Georges Le Monnier », dans Isabelle Guyot-Bachy et Jean-Christophe Blanchard (dir.), Dictionnaire de la Lorraine savante, Metz : Éditions des Paraiges, 2022, p. 193-194.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En effet, Godron, quoique botaniste, avait le titre de professeur d'histoire naturelle. La chaire de botanique avait été créée en 1871 !

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès à Nancy sur Filae
  2. a et b Université de Nancy -- Cinquantenaire des facultés des sciences et des lettres - 1854-1904, Imprimerie de l'Est, 51 rue Saint-Dizier, Nancy, (lire en ligne)
  3. « George Le Monnier » in Bulletin de la Société centrale d'horticulture de Nancy n°2 (1928)
  4. a b et c Léon Pireyre, « Le jubilé de M. Le Monnier », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)
  5. Gilbert Percebois, « Début de la sérothérapie à Nancy », dans La médecine hospitalo-universitaire à Nancy depuis 1872 (lire en ligne)
  6. « L'Institut sérothérapique de l'Est », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)
  7. E. Nicolas, « M. le Professeur Georges Le Monnier », Bulletin de la Société centrale d'horticulture de Nancy, no 25,‎ (lire en ligne)
  8. « site de la Légion d'Honneur »
  9. (fr) « LE MONNIER Georges », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) (consulté le )
  10. Pierre Marot, « Hommage lors de la séance du 26 mai 1932 », dans Mémoires de l'Académie de Stanislas, (lire en ligne), p. XLVI
  11. Georges Le Monnier sur geneanet.
  12. Mireille Canet, « Nouvelles Lorraines : Meurthe-et-Moselle, Nancy », Le Pays Lorrain,‎ (lire en ligne)
  13. « Avis de décès », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]