Gare de Genève-Eaux-Vives

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 mars 2014 à 11:00 et modifiée en dernier par Daubin37 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Genève-Eaux-Vives
Image illustrative de l’article Gare de Genève-Eaux-Vives
Localisation
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Ville Genève
Quartier Les Eaux-Vives
Coordonnées géographiques 46° 12′ 04″ nord, 6° 09′ 58″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire CFEG
Exploitant Aucun de 2011 à 2017
Code UIC 8516273
Site Internet Gare de Genève-Eaux-Vives, sur le site des CFF
Services Aucun de 2011 à 2017
Caractéristiques
Voies 0 (anciennement 3, 2 en construction)
Quais 0 (anciennement 1 latéral et 1 central, 1 central en construction)
Historique
Mise en service
Fermeture (pour travaux)
Correspondances
Tramway Ligne 12 à faible distance
Bus 21
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
(Voir situation sur carte : canton de Genève)
Genève-Eaux-Vives
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Genève-Eaux-Vives

La gare de Genève-Eaux-Vives est une gare ferroviaire située dans le quartier des Eaux-Vives de Genève (Suisse), et point de terminus de l'unique ligne du chemin de fer de l’État de Genève. Jusqu'à sa fermeture provisoire le 27 novembre 2011 au soir, elle était la porte d'entrée genevoise du réseau TER vers la Haute-Savoie, via Annemasse, avec des liaisons ferroviaires directes pour Évian-les-Bains, La Roche-sur-Foron, Annecy (en train jusqu'en 2007, puis par autocar) ou Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet.

Histoire

  • Le , mise en service de la ligne ferroviaire entre Genève Eaux-Vives (appelée alors gare des Vollandes), Chêne-Bourg et Annemasse, par la Compagnie du Genève - Annemasse (GA).
  • En 1985, fermeture de la gare de Chêne-Bourg remplacée par la halte d'Ambilly, sur la ligne Genève Eaux-Vives - Annemasse.
  • Le , inauguration de l'électrification en courant 25 kV 50 Hz de la ligne entre Genève-Eaux-Vives et Annemasse, par un couplage de deux automotrices de type Z2 de la SNCF.
  • Le , cérémonie du centenaire de la ligne Genève-Eaux-Vives - Annemasse et édition d'une plaquette commémorative.
  • Le , mise en service des rames automotrices à deux niveaux de la série Z 23500 de la SNCF entre Genève-Eaux-Vives et Évian-les-Bains, par la région Rhône-Alpes.
  • Le , départ du TER Rhône Alpes 884398 pour Evian les Bains, dernier train à quitter cette gare. La gare est depuis fermée pour être intégralement détruite puis reconstruite dans le cadre du projet CEVA. Sa réouverture est planifiée pour fin 2019[1].

Liaisons

Jusqu'à fin 2011, la gare est le terminus de la desserte assurée par la SNCF avec le réseau TER vers Annemasse puis Évian-les-Bains ou Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet ou Annecy (uniquement par correspondance) .

Équipement

L'unique quai en exploitation de la gare.
Le quai et le bâtiment de la gare en mai 2011, peu de temps avant leur fermeture et destruction (fin 2011).
Fin de la ligne Annemasse - Genève.

La signalisation de la ligne entre les Eaux-Vives et Annemasse est de type française (exploitation par la SNCF), voie unique, cantonnement de type block manuel BM (avec ouverture manuelle du carré de quai par le mécanicien). Elle est alimentée depuis la France en 25 000 V alternatif. Quelques travaux sommaires de rénovation d'urgence ont été réalisés en août 2008.

Avenir

La gare actuelle est en cours de reconstruction dans le cadre du projet CEVA ; elle sera alors une des gares principales du futur RER franco-valdo-genevois. Cette liaison devrait être achevée d'ici 2018. Le projet de desserte[2] prévoit la circulation des trains directs entre Coppet (Suisse), Genève-Cornavin, Genève-Eaux-Vives et Annemasse toutes les 15 minutes. Ces trains continueront au-delà d'Annemasse vers Annecy, Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet et Évian-les-Bains. La structure cadencée du réseau et le fonctionnement des gares d'Annemasse et de La Roche sur Foron comme des nœuds de correspondance permettront de proposer 2 liaisons par heure et par sens vers l'ensemble des destinations). En complément de cette desserte régionale, des trains RegioExpress circuleront entre Annemasse et Lausanne (voire au-delà vers Vevey et Romont). Ils circuleront toutes les 30 minutes et desserviront notamment les gares de Lancy-Pont-Rouge, Genève-Cornavin, Coppet, Nyon, Gland, Rolle, Allaman et Renens.

A plus long terme, après la mise en service de CEVA, la réouverture de la ligne du Tonkin entre Évian-les-Bains et Saint-Gingolph (frontière franco-suisse) pourrait permettre la création de liaisons plus efficaces entre le bassin genevois et le canton du Valais, via la rive sud du Léman. Ce projet de réouverture est à l'étude par RFF et la région Rhône-Alpes.

Dessertes et correspondances

La desserte en direction de la Haute-Savoie est désormais assurée par un service de bus, ligne 61 des TPG.

Notes et références

Bibliographie

  • Gaston Maison, Les Chemins de fer du Jura de Genève à Bâle, Éd. Revue du Rail, 1979.
  • Voies Ferrées n° 11 de mai-juin 1982, Les atouts d'un raccordement (CEVA), article de William Lachenal.
  • Connaissance du Rail n° 302-303 d'octobre-novembre 2006, Le Sillon alpin, article de William Lachenal.
  • Connaissance du Rail n° 340-341 août-septembre 2009, articles de William Lachenal sur "le rail à Genève" avec photos des trains SNCF et CFF, pages 6 à 15 ; et sur le projet CEVA, pages 16 à 19.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Terminus Terminus TER Consultez la documentation du modèle réseau non précisé Annemasse La Roche-Sur-Foron
Terminus Terminus TER Consultez la documentation du modèle réseau non précisé Annemasse Annecy