Ferdinand-Alphonse-Honoré de Digoine du Palais

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Ferdinand-Alphonse-Honoré de Digoine du Palais
Ferdinand-Alphonse-Honoré de Digoine du Palais
Portrait de Ferdinant de Digoine du Palais, député aux États généraux

Naissance
Dunkerque
Décès (à 81 ans)
Versailles
Origine Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Artillerie, cavalerie, mousquetaire
Grade Maréchal de camp
Conflits Contre-révolution française dans l'Armée des princes
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Député de la noblesse aux États généraux
Ingénieur départemental en chef du cadastre

Ferdinand Alphonse Honoré de Digoine du Palais de Mailly est un militaire et homme politique français né le à Dunkerque (Nord) et décédé le à Versailles (Yvelines).

Biographie[modifier | modifier le code]

Ferdinand Alphonse Honoré de Digoine du Palais descend d'une vieille famille du Charolais. Son père, Claude-Ferdinand est un ancien capitaine de grenadiers au régiment de Belzunce, chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Françoise Tugghe (issue d'une famille noble d'Angleterre) demeure au château du Palais à Mailly[1].

Ferdinand Alphonse Honoré entre à l'école royale militaire. Il est lieutenant d'artillerie en 1767, mousquetaire de la garde du roi en 1773 et capitaine de cavalerie en 1775. Il se fixe en Bourgogne et siège aux États provinciaux, où il est rapporteur des requêtes, vérificateur des titres et premier alcade de la noblesse.

Il est élu député de la noblesse aux états généraux de 1789, et fut aussi désigné secrétaire de son ordre. Il hésite alors à se joindre au tiers état, mais siège finalement à droite, prenant la défense du pouvoir royal. Il émigre en 1791 et sert dans l'armée des princes, devenant aide de camp du comte d'Artois, Charles de Bourbon. Il rentre en France en 1802, et devient ingénieur en chef du cadastre dans l'Ardèche, puis dans le Vaucluse. Il est nommé chevalier de Saint-Louis et maréchal de camp en 1814, sous la première Restauration.

Références[modifier | modifier le code]

  1. P. Montarlot, Les députés de Saône et Loire aux assemblées de la révolution 1789 - 1799. Tome 1, Autun, Dejussieu, (lire en ligne sur Gallica), p. 66-73

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]