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Exegi monumentum

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Exegi monumentum
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Postérité du poète
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« Exegi monumentum aere perennius… »Voir et modifier les données sur Wikidata

Exegi monumentum (« J'ai érigé un monument ») est une ode d'Horace, qui conclut le troisième livre des Odes (Carm. III, 30). Elle est aussi appelée À Melpomène ( latin : Ad Melpomenem): Melpomène est traditionnellement considérée comme la muse de la tragédie, mais elle était à l’origine celle du chant en général.

L'ode est composée de 16 vers asclépiades.

Horace y porte un jugement sur sa vie et son œuvre.

Son point de départ est une comparaison avec une des sept Merveilles du monde : le monument érigé par le poète est « plus haut que le site royal des Pyramides » (regalique situ pyramidum altius)[1]. Il traite du thème de l'immortalité par l'œuvre poétique. Il se termine par un appel lancé à Melpomène pour qu'elle lui dresse une couronne de laurier. Selon certains analystes, la fin du poème contient également un appel à un mécène inconnu[2].

Il a été souvent imité, dans la littérature européenne, de Ronsard à Mickiewicz[1]

L'ode Exegi monumentum est précédée d'un texte d'un auteur égyptien antique inconnu, désigné par le titre Éloge des scribes ou Monument acheropoïète.

Notes et références

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  1. a et b Brague 2009, p. 1.
  2. В. С. Дуров. Hor. Carm. 3, 30 (Попытка истолкования) // Индоевропейское языкознание и классическая филология — XIII (чтения памяти И. М. Тронского). Материалы международной конференции. — СПб., 2009. — С. 160—163.

Bibliographie

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Articles connexes

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