Ed Gillespie

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Ed Gillespie
Illustration.
Ed Gillespie en 2014.
Fonctions
Conseiller du président des États-Unis

(1 an, 6 mois et 15 jours)
Président George W. Bush
Prédécesseur Dan Bartlett
Successeur Pete Rouse (2011)
Président du comité national républicain

(1 an, 5 mois et 26 jours)
Prédécesseur Marc Racicot
Successeur Ken Mehlman
Biographie
Nom de naissance Edward Walter Gillespie
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Mount Holly (New Jersey, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université catholique d'Amérique

Edward Walter Gillespie dit Ed Gillespie est un homme politique américain né le à Mount Holly.

Biographie[modifier | modifier le code]

Conseiller politique[modifier | modifier le code]

Après avoir été un proche conseiller de Dick Armey et avoir aidé à rédiger le Contract with America, Gillespie devient lobbyiste[1]. Il fonde notamment le cabinet Quinn Gillespie & Associates en 2000 avec le conseiller de Bill Clinton Jack Quinn[1],[2].

Au début des années 2000, il participe à plusieurs campagnes électorales en tant que conseiller. Durant l'été 2003, il est nommé à la tête du comité national républicain[3]. Il est alors reconnu pour son intention d'ouvrir le parti aux minorités[4]. Il quitte son poste après les élections de 2004, qui voient le parti conserver la présidence et les deux chambres du Congrès[1].

En juin 2007, il est nommé conseiller du président des États-Unis George W. Bush[1].

Candidatures en Virginie[modifier | modifier le code]

Il se présente aux élections sénatoriales américaines de 2014 en Virginie. La veille de l'élection, les sondages lui donnent en moyenne dix points de retard sur le sénateur démocrate sortant Mark Warner. Gillespie manque finalement l'élection de justesse, battu de seulement 16 000 à 17 000 voix sur plus de deux millions[5],[6].

En raison de son bon score aux sénatoriales, les commentateurs politiques commencent à évoquer son nom pour l'élection du gouverneur de Virginie en 2017[7]. Gillespie confirme son intention de se présenter en octobre 2015[8]. Alors qu'il est donné grand favori pour la nomination républicaine, il ne remporte les primaires qu'avec une faible avance sur le conservateur Corey Stewart (43,8 % contre 42,5 %)[9]. Pour l'élection générale, il affronte le lieutenant-gouverneur démocrate Ralph Northam. Longtemps distancé dans les sondages, il effectue une percée dans les dernières semaines de la campagne, en promettant de lutter contre l'immigration illégale et le retrait des monuments confédérés[10]. En novembre 2017, il est battu plus facilement que prévu par Northam, ne rassemblant que 45 % des suffrages contre 54 % pour le démocrate[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Jennifer Loven, « Bush Names Gillespie As New Counselor », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  2. (en) Theodoric Meyer, « Last day for most of QGA Public Affairs », sur politico.com, (consulté le ).
  3. (en) John Holguin, « Gillespie Named RNC Chairman », sur cbsnews.com, (consulté le ).
  4. (en) Paul Schwartzman, « Once a voice for a big-tent GOP, Gillespie faces criticism from unexpected source: Republicans », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  5. (en) James Hohmann, « How Gillespie nearly slayed Warner », sur politico.com, (consulté le ).
  6. (en) Nate Silver, « Why Polls Missed A Shocker In Virginia’s Senate Race », sur fivethirtyeight.com, (consulté le ).
  7. (en) Kyle Cheney et Darren Samuelsohn, « Gillespie: No plan to run for Va. gov », sur politico.com, (consulté le ).
  8. (en) Laura Vozzella, « Republican Ed Gillespie confirms he is running for Virginia governor », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  9. (en) Miranda Green et Eli Watkins, « Gillespie ekes out win in surprisingly close GOP Virginia primary », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
  10. Stéphanie Le Bars, « Les démocrates rassurés après leur victoire en Virginie et dans le New Jersey », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  11. « Etats-Unis : trois défaites électorales pour Trump et les Républicains », sur leparisien.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]