Discussion:Histoire du char d'assaut

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Texte à intégrer dans l'article (issu du recyclage de Munition anti-blindage)[modifier le code]

Combattre en mouvement tout en étant couvert a toujours été un fantasme pour les fantassins. Déjà, à l’époque romaine, certaines protections ont été inventées et sont encore utilisées de nos jours dans certains cas par les forces spéciales comme la formation de la tortue par exemple. Mais ces protections restaient encore précaires. C’est au Moyen Âge qu’ont été développées les premières protections par cuirasses pour les véhiculés et véhiculant (soldats et chevaux, à cette époque).

Dix ans avant la découverte de l’Amérique, Léonard de Vinci imagina un chariot en bois, fermé et propulsé à l’aide d’une manivelle. Il faudra donc finalement attendre un système plus puissant et moins fatiguant pour commencer à élaborer de véritables chars d’assaut. L’invention du moteur thermique révolutionna l’armée. Non seulement, les sous-marins pourront être équipés de systèmes de propulsion mixtes, c'est-à-dire électriques en immersion et diesel en surface, mais on allait pouvoir inventer l’avion et le char d’assaut, en passant par la voiture, cette dernière se transformant en automitrailleuse dès la guerre civile mexicaine.

Un char doit également pouvoir se déplacer dans toute une diversité de terrains plus ou moins carrossables. Les roues ne sont guère adaptées. Pour cette raison, les chenilles sont créées et équipent, en l’occurrence, les chars de combat.


Historique[modifier le code]

Mark I, Somme, 25 septembre 1916
char FT-17 Français

Toutefois, ces innovations ne sont accessibles qu’aux seuls pays capables de se procurer financièrement de tels matériels modernes. Seules les armées qu’on pourra qualifier de « modernes » seront équipées dès 1910 d’automitrailleuses.

Comme on le sait, chaque guerre apporte son modernisme dans beaucoup de domaines. Dans notre cas, pour rendre mobile les guerres de positions que constitue une vaste période de la Première Guerre mondiale (1915 à 1917) on a fait appel à ces mastodontes, ou « tas de ferrailles mobiles » quand on les compare à nos chars actuels.

Effectivement, quoi de mieux qu’un char pour sortir d’une tranchée sans craindre la mitraille ?

Les premiers à s’être servi de cette innovation furent les Britanniques avec le char Mark I. Ils les transportèrent secrètement jusqu’au front dans des caisses estampillées "Tank". Ces caisses pouvant être prises - à juste titre d’ailleurs - pour des réservoirs (« tanks » en Anglais) elles donnèrent leur nom à ces engins révolutionnaires. Les Anglais choisirent de lancer leur nouvelle technologie le 15 septembre 1916, dans la Bataille de la Somme. Malheureusement, leurs quarante-neuf chars mirent en évidence un sérieux malaise, dû aux résultats très décevants. Les chars souffraient de leur poids trop élevé et de leur nombre trop faible. Ce dernier point fut rectifié l’année suivante (Novembre 1917) car quatre cent chars percèrent à la Bataille de Cambrai, permettant la capture d’environ huit mille soldats et d’une centaine de canons.

Les Français concurrencèrent les Britanniques avec leur char Renault FT-17 plus léger (dont la tourelle est capable de pivoter) qu’ils produisirent par milliers, ce qui fut décisif quant à l’issue de la guerre.

Du côté Allemand, on subit l’adversaire, on tente de s’adapter en élaborant en hâte quelques dizaines de chars mal conçus.

L’erreur stratégique de la France a été de penser que l’Allemagne ne pouvait la doubler en terme de matériel militaire tel que les chars ou sous-marins, ce qui eut pour conséquence de réduire la vigilance, conséquence amplifiée par la construction de la ligne Maginot. La réduction de la vigilance entraînant une stagnation en terme de stratégie et de renouvellement du matériel qui semblait inutile et présentait comme inconvénient non négligeable de ne pas être gratuit. Cette stagnation stratégique ancre l’armée Française dans la stratégie de la Première Guerre Mondiale, ce qui empêcha les progressions matérielles et stratégiques. (Tous deux devant être liés.) Au contraire, l’Allemagne su parer à ces carences et dépassa ses voisins.

Effectivement, c’est dès l’accession de Hitler au gouvernement Allemand que l’Allemagne rompit le traité de Versailles et réactualisa son armée, alors que la France par exemple avait conservé son armement de la Première Guerre Mondiale. (Ou alors il s’agissait d’armement conçu au début des années vingt, complètement obsolète, et conçu dans l’esprit d’une guerre de position.) Peu de moyens financiers ont été accordés à l’armée, si bien qu’aucun projet n’a abouti. Le seul qui peut être considéré terminé est celui lancé par André Maginot, qui donna son nom à la Ligne Maginot.

Tout ceci justifie l’expression « avoir une guerre de retard »…

Dès lors, les blindés furent employés différemment. Les stratèges allemands préfèrent la mobilité et la rapidité et allient la force aérienne à la force blindée, et laissent le soin aux troupes hippomobiles et aux fantassins d’achever la résistance sporadique tout en escortant la logistique. Les blindés deviennent autonomes et forment des unités exclusivement constituées de chars, à l’inverse des armées Alliées qui préfèrent former des unités mixtes de chars et de fantassins. Autant dire qu’un groupe de chars allemands n’en faisait qu’une bouchée : après avoir neutralisé les quelques chars alliés, il s’en prenait à longue distance à l’infanterie dont l’armement était inadéquat.

Fusil antichar russe PTRS 41 de cal. 14,5 mm
Canon antichar suisse

Tout au long de la Seconde Guerre mondiale, les chars vont devenir beaucoup plus résistants à l’épreuve des coups, tout comme les bunkers parfois souterrains, mais aussi comme les navires de guerre. Des armes anti-tank vont également être développées pendant ce conflit : fusils et canons spéciaux, mines, lance-roquettes portatifs, grenades antichars, obus perforants, bombes et plus tard missiles anti-char. (Hellfire, Maverick, etc. à têtes HEAT.)

qu'en pensez vous ? je le trouve très bien cet article ...

Reformulation necessaire[modifier le code]

paragraphe "Dans le futur" à la fin de l'article à reecrire.Lilyu 23 juillet 2007 à 13:27 (CEST)[répondre]

La fin de l'article est effroyablement mal écrite à tel point qu'elle porte à croire qu'il s'agit d'une traduction déficiente, voire (pire) automatisée.

Générations[modifier le code]

Bonjour, certains articles sur les chars de combat font apparaître les notions de "génération". L'AMX-30 est qualifié de "char de deuxième génération" ; le T-64 est quant à lui le "premier des chars de troisième génération". Il serait bon que la notion soit intégrée dans l'article. Bon courage aux rédacteurs, et bien cordialement, choumix (discuter) 22 janvier 2016 à 16:38 (CET).[répondre]

Résumé générique initial en lieu et place de conclusif[modifier le code]

Pour l'utilisation sur le front français et belge, on pourrait en quelque sorte parler de prototype industriel développé par les usines Renault, de manière un peu plus importante (16-17), pour l'offensive finale de la première guerre mondiale et utilisé dans des combats visant des villes, notamment. Les chars étant très inefficaces dans les tranchées. Outre leur caractère expérimental, aucune stratégie et structure militaire n'existait dans l'armée de 14-18 pour intégrer les chars de combat (à l'opposé de l'aviation, notamment britannique et la royal Air Force ). La fiche technique du char parle d'elle-même: vitesse 10 km /h (les chars américains actuels dans le désert 160 km/h), le blindage extrêmement peu résistant, la force de feu relativement peu importante, les chars anglais trop importants mais trop légers, les chars italiens trop petits, les conducteurs peu expérimentés référence perdue dans un crash informatique... Il semblerait que sur le front du Moyen-Orient, des chars mark et spencer aient été utilisés dans de meilleures conditions que leur ancêtres (à vérifier).

CORDIALEMENT JOELLE STIEVENARD

nb: pour les références, je ne retrouve plus la clé internet, instrument de conservation des archives. NB il existerait des chars allemands non cités par les fiches de Wikipédia, voyez les liens internet ...

Renault FT en service américain, 1918.[modifier le code]

La France a fourni aux Etas-Unis 144 chars Renault seulement. Les chars déployés à Saint-Mihiel: 144 Renault FT avec des équipages américains, 216 avec des équipages français, plus Schneider et Saint-Chamond avec des équipages français. Hengistmate (discuter) 9 novembre 2019 à 18:03 (CET)[répondre]