Démocratie année zéro

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Démocratie Année Zéro

Réalisation Christophe Cotteret
Scénario Christophe Cotteret avec Amira Chebli
Sociétés de production Entre Chien et Loup
Pays de production Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la France France
Drapeau de la Tunisie Tunisie
Genre Documentaire
Sortie 2013

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Démocratie Année Zéro est un documentaire belgo-franco-tunisien qui retrace les coulisses de la révolution tunisienne de 2011. Produit par Entre Chien et Loup et réalisé par Christophe Cotteret, le film sort en festival et en Belgique en 2013, puis distribué en salle en France à partir du [1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le , quatre semaines de révoltes à travers toute la Tunisie aboutissent au renversement du dictateur Ben Ali après 23 ans de règne sans partage. Mais, aussi inattendue et fulgurante qu'elle ait pu apparaître aux yeux du monde entier, la révolution tunisienne s'inscrit dans une histoire bien plus large. Démocratie Année Zéro retrace les coulisses de trois années de lutte, qui s'étendent des premières révoltes dans le bassin minier de Gafsa en janvier 2008 jusqu'aux premières élections libres d'octobre 2011[2].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Titre original : Démocratie Année Zéro
  • Titre français : Démocratie Année Zéro
  • Titre international : Democracy Year Zero
  • Réalisation : Christophe Cotteret
  • Scénario : Christophe Cotteret en collaboration avec Amira Chebli
  • Photographie : Jean-François Metz
  • Son : Mohamed Amine Belaïd
  • Montage : Florence Ricard
  • Musique : Manuel Roland
  • Producteur : Benoit Roland, Aïda Minet et Habib Attia
  • Sociétés de production : Entre Chien et Loup, Points Communs Films et Cinetéléfilms
  • Genre : documentaire

Autour du film[modifier | modifier le code]

Sorti au festival Visions du réel à Nyon en [3], Démocratie Année Zéro sort ensuite en salles en Belgique en juin de la même année.

Durant l'année, il est diffusé dans près de 25 festivals internationaux, notamment à la Villa Médicis de Rome et au Festival du film arabe (en) de San Francisco[4].

Distribué par Les Films de Deux rives, le film sort dans les salles françaises le , durant la période des élections législatives et présidentielles en Tunisie. Il est distribué dans plus de 50 salles[5].

Critique[modifier | modifier le code]

Pour l'hebdomadaire L'Express, Démocratie Année Zéro est « plus qu'un documentaire historique, [mais] une analyse très poussée des ferments d'une mise à bas d'une dictature »[6].

Pour la revue Politis, le film traite « plus qu'une aventure humaine, une épopée collective, déterminée. Qui, justement, n'est pas terminée »[7].

Dans L'Humanité, il est décrit comme « un film d'une telle ouverture qu'il ne tourne pas à la propagande et permet à son auteur de poser avec sincérité la question du pouvoir »[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Démocratie année zéro », sur premiere.fr (consulté le ).
  2. « Démocratie Année Zéro », sur telerama.fr (consulté le ).
  3. « Démocratie année zéro », sur visionsdureel.ch (consulté le ).
  4. « Démocratie Année Zéro », sur entre-chien-et-loup.be (consulté le ).
  5. « Démocratie Année Zéro », sur democratieanneezero.com (consulté le ).
  6. Sophie Benamon, « Démocratie, année zéro, la critique de Studio Ciné Live », L'Express,‎ (ISSN 0014-5270, lire en ligne, consulté le ).
  7. Jean-Claude Renard, « Démocratie, année zéro, de Christophe Cotteret : « Dégage », crient-ils », Politis,‎ (ISSN 1290-5550, lire en ligne, consulté le ).
  8. Dominique Widemann, « La Tunisie a révolutionné son rêve », L'Humanité,‎ (ISSN 0242-6870, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]