Cour d'appel de Bourges

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cour d'appel de Bourges
Image illustrative de l’article Cour d'appel de Bourges
Le palais de justice de Bourges, siège de la cour d'appel, en .
Sigle CA Bourges
Juridiction Drapeau de la France France
Type Cour d'appel
Langue Français
Siège Palais de justice de Bourges
8 rue des Arènes, Bourges
Coordonnées 47° 05′ 05″ nord, 2° 23′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : Cher
(Voir situation sur carte : Cher)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Première présidente
Nom Mauricette Danchaud
Depuis
Voir aussi
Site officiel [1]

La cour d'appel de Bourges connaît des affaires jugées par les tribunaux de son ressort qui s'étend sur les départements du Cher, de l'Indre et de la Nièvre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Palais de justice est installé dans ces bâtiments depuis 1906, à la suite de la laïcisation qui a entraîné le départ du grand séminaire, qui l'occupait depuis 1822[1]. Initialement les bâtiments étaient les locaux du couvent des Ursulines créé à l'initiative de Mme Lebègue née Champgrand, qui avait initié en 1631 l'installation de cet ordre religieux consacré à l'éducation des jeunes filles dans le cadre du mouvement de la Contre-réforme. Les terrains situés au niveau de la rue des Arènes, entre le pied du Palais Jacques-Cœur et la place Bourbon (actuelle place de la Nation), où se tenait le marché, avaient été acquis progressivement et avec une certaine difficulté entre le et le , puis après un procès avec les habitants du quartier, entre et ou la première pierre de la construction a été posée par le Conseiller du roi, Henri Lebègue.

La construction du couvent sur l'incitation de l'archevêque de Bourges: Michel Phélypeaux de La Vrillière (1679-1694), avait été demandée à l’architecte Pierre Bullet (1639-1716), qui devait ainsi dessiner les plans d’un nouveau monastère, parallèlement à l'édification du Palais archiépiscopal de Bourges et du château de Turly.

La communauté des Ursulines a donc exercé dans ces vastes bâtiments de style classique jusqu'à la Révolution mais en 1792, à la suite de l'inventaire des biens, les religieuses furent expulsées car le décret du avait supprimé les Ordres religieux .Les bâtiments servirent alors de prison et même de grenier à grain mais n'était pas disponible, lorsqu'après le concordat: 6 religieuses revirent, les obligeant à intégrer l’ancien couvent des Carmes, et ensuite le couvent de Sainte-Claire .

Organisation[modifier | modifier le code]

Première présidence[modifier | modifier le code]

  • Du au  : Dominique Decomble, conseiller à la Cour de cassation[2],[3] ;
  • Depuis le  : Mauricette Danchaud, conseillère à la Cour de cassation[4].

Parquet général[modifier | modifier le code]

Tribunaux du ressort[modifier | modifier le code]

3 tribunaux de grande instance 5 tribunaux d'instance 3 conseils de prud'hommes 3 tribunaux de commerce
Cher
  • Bourges
  • Bourges
Indre
  • Châteauroux
  • Châteauroux
  • Châteauroux
Nièvre
  • Nevers
  • Nevers

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]