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Conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation

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Conseiller ou conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation
Présentation
Autres appellations
Conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP)
Secteur
Exécution des peines, réinsertion des personnes placées sous main de justice, prévention de la récidive
Métiers voisins
Directeur pénitentiaire d'insertion et de probation
Compétences
Compétences requises
Écoute, stabilité émotionnelle, goût du travail en équipe
Diplômes requis
Bac +3 requis pour inscription au concours, puis 2 ans de formation à l'École nationale d'administration pénitentiaire (Agen)
Évolutions de carrière
CPIP hors classe, directeur pénitentiaire d'insertion et de probation
Fonction
Salaire
1 785 € net par mois (1er échelon)
Codes
ROME (France)
K1207

En France, un conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP) est un fonctionnaire de catégorie A du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP), service déconcentré à l'échelle départementale de l'administration pénitentiaire française[1]. Sa mission principale est de participer à la prévention de la récidive en prenant en charge des personnes majeures placées sous main de justice. Son action s'exerce aussi bien en détention qu'en milieu ouvert.

Les CPIP ont pour mission de contrôler le respect des obligations imposées par l'autorité judiciaire, d’accompagner les personnes placées sous main de justice dans leurs démarches d’insertion ainsi qu’œuvrer à la compréhension de leur peine et participer à la prévention de la récidive[2].

Historique

D'abord nommés éducateurs de 1967 à 1993, ils deviennent, à la suite de l'évolution du métier, conseillers d'insertion et de probation (CIP) en 1995. Le terme actuel de conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP) est la conséquence d'une réforme des statuts accompagnée d'une revalorisation indiciaire en 2011.

Formation

Une fois admis à l'un des concours, les conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation suivent une formation rémunérée de 24 mois à l'École nationale d'administration pénitentiaire (ENAP) située à Agen (Lot-et-Garonne), qui forme l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire française[1].

Missions

Les conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation ont pour missions d'aider à la prise de décision judiciaire et de mettre à exécution les décisions pénales, restrictives ou privatives de liberté[2]. Ils interviennent au sein de l'établissement pénitentiaire afin d'accompagner les personnes détenues dans le cadre d’un parcours d’exécution des peines. Ils peuvent proposent des mesures d'aménagement de peine au juge de l’application des peines. Ils aident à la préparation à la sortie de prison. Ils luttent contre la désocialisation des personnes détenues. En milieu ouvert les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation, intervenant dans le cadre d’un mandat judiciaire. Ils aident les personnes et impulsent avec elles une dynamique de réinsertion. Ils s'assurent du respect des obligations imposées aux personnes condamnées à des peines restrictives ou privatives de liberté (semi-liberté, travail d'intérêt général, libération conditionnelle, placement sous surveillance électronique…).

Notes et références

  1. a et b École nationale d'administration pénitentiaire, « Conseiller pénitentiaire d'insertion et probation », sur enap.justice.fr (consulté le )
  2. a et b Ministère de la Justice, « Conseiller pénitentiaire d'insertion et probation », sur metiers.justice.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes