Comité Nancy-Paris
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Le Comité Nancy-Paris est un comité d'action artistique et littéraire fondé par Georges Sadoul à Nancy en 1923 et disparu en 1927. Au cours de ses quatre années d'existence, il a œuvré à la diffusion des conceptions esthétiques de l'avant-garde en organisant des conférences et des expositions, et en rédigeant des articles de presse[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le comité est créé à Nancy par Georges Sadoul en 1923. Il en annonce la formation dans L'Est républicain du [2],[3].
Le principal fait d'armes du comité est l'organisation du au d'une exposition de peinture, sculpture et architecture rassemblant des œuvres originales de Giorgio de Chirico, Joan Miró, Pablo Picasso ou encore du mouvement De Stijl aux Galeries Poirel, en plein centre de Nancy.
Le faible écho rencontré par l'art moderne à Nancy, les difficultés financières et le départ de plusieurs membres pour Paris expliquent la dissolution du comité en 1927.
Membres
[modifier | modifier le code]Ses membres principaux en sont les écrivains Maurice Boissais et André Thirion, les peintres Étienne Cournault et Jean Lurçat, le constructeur Jean Prouvé. L'architecte André Lurçat était chargé des activités liées à l'urbanisme et à l'architecture. Des artistes et journalistes nancéiens complètent l'équipe.
Références
[modifier | modifier le code]- Chavanne et al. 2006, p. ?.
- Sadoul 1923.
- Coley 1986, p. 12.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Source primaire d'époque :
- Georges Sadoul, « Le comité Nancy-Paris : Son action artistique et littéraire, son programme pour cette saison », L'Est républicain, , p. 3 (lire en ligne).
Sources secondaires :
- Catherine Coley, « L'effort moderne à Nancy dans les années vingt : Chronique du Comité Nancy-Paris », Le Pays lorrain, vol. 67, no 1, , p. 5–20 (lire en ligne).
- Catherine Coley, « Le comité Nancy-Paris », dans Bernard Haumont (dir.), Architecture moderne en province, Marseille, Parenthèses, coll. « Les Cahiers de la recherche architecturale » (no 24-25), , 120 p. (ISBN 2-86364-824-1), p. 108–114 [lire en ligne].
- Pierre Durteste, « Faut-il oublier Georges Sadoul ? », 1895, no 44, , p. 29–46 (DOI 10.4000/1895.299).
- Gilles Marseille, « Modernités en province, le Comité Nancy-Paris et l’architecture nancéienne entre les deux guerres », Péristyles. Cahier des Amis du Musée des Beaux-Arts de Nancy, , p. 23–32 (HAL hal-02987377).
- Blandine Chavanne (dir.), Catherine Coley, Daniel Corinaut, Christian Debize, Claire-Marie Germaux et Gilles Marseille, Une expérience moderne : Le Comité Nancy-Paris 1923-1927 (catalogue de l'exposition au musée des beaux-arts de Nancy, -), Lyon, Fage, coll. « Varia », , 152 p. (ISBN 978-2-84975-087-2).
- Catherine Coley (dir.) et Danièle Pauly (dir.), Quand l'architecture internationale s'exposait : 1922-1932 (actes du colloque Nancy 1926, le printemps du Mouvement moderne, Nancy, 2007, organisé par l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy et le Laboratoire d'histoire de l'architecture contemporaine (LHAC)), Lyon, Fage, , 283 p. (ISBN 978-2-84975-186-2) : sur la section architecture de l'exposition de .