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Charles Mauric

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Charles Mauric
Charles Mauric
Charles Mauric

Naissance
Grenoble (Isère)
Décès (à 81 ans)
Marseille (Bouches-du-Rhône)
Allégeance France
Arme Service de santé
Unité Colonne Leclerc
Grade Médecin lieutenant-colonel
Années de service 1929 – 1953
Conflits Seconde guerre mondiale
Distinctions Compagnon de la Libération

Emblème
Liste des compagnons de la Libération

Charles Mauric né le à Grenoble (Isère), mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un médecin militaire, officier du corps de santé des troupes coloniales françaises, compagnon de la Libération (décret du ) au titre de son action dans la France libre.

Jeunesse et formation

Charles Mauric perd son père, agrégé d’histoire à l’âge d’un an, sa mère travaille à l’Assistance publique des Alpes-Maritimes. Il entre successivement à partir de 1929, à l’ École annexe du service de santé de la marine de Toulon, l'École principale du service de santé de la Marine de Bordeaux et enfin l’École d'application du service de santé des troupes coloniales à Marseille. En 1936, il part pour le Cameroun comme médecin lieutenant , médecin-chef de la région de Kribi et ensuite de celle de Batouri. Il rentre en France en 1938 et exerce à l’hôpital militaire de Sarrebourg (Moselle)[1].

Seconde guerre mondiale

En août 1939 Charles Mauric est affecté au Tchad, dans la région du Tibesti comme médecin-chef du Groupe III du Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST). Ayant entendu l'appel du 18 juin à Faya-Largeau et refusant l'armistice, Charles Mauric se rallie à la France Libre en même temps que le Tchad, le 26 août 1940[2].

Il participe avec la colonne Leclerc à la bataille de Koufra dans le désert de Libye en février et [1] après un trajet épique de plusieurs centaines de kilomètres seul avec l'aumonier Bronner et dont il laisse un long témoignage[3]. Il prend part ensuite à la première campagne du Fezzan comme médecin du groupement Dio)[4],[3]. À Brazzaville d'avril à il se perfectionne en chirurgie puis est affecté de nouveau à Faya-Largeau. Il participe à la seconde campagne du Fezzan et de Tripolitaine comme médecin-chef du Groupe sanitaire de colonne n°2 puis à la campagne de Tunisie jusqu'en mai 1943[3]. Il devient ensuite chirurgien du Bataillon médical n°13 de la 2e division blindée à Sabratha en Tripolitaine, puis à Rabat au Maroc [1]. Il débarque en Normandie le et participe à la bataille de Normandie, à la libération de Paris, à la bataille des Vosges et à la libération de Strasbourg. En avril 1945, il est affecté sur le Front de l'Atlantique pendant les opérations de réduction de la Poche de Royan et de la pointe de Grave avant d'être envoyé pour la fin de la campagne d'Allemagne jusqu’à Berchtesgaden [1].

Après-guerre

Après-guerre il exerce, de 1946 à 1949, à l'hôpital de Tananarive, à Madagascar. De juin 1950 à juin 1953, il exerce à l'hôpital de Fort-Lamy au Tchad. Médecin lieutenant-colonel il prend sa retraite en et se retire à Marseille où il exerce comme médecin jusqu'en 1965[1]. Charles Mauric meurt le à Marseille. Il est incinéré.

Références

  1. a b c d et e « Charles Mauric », sur Ordre de la Libération (consulté le ).
  2. Guy Chauliac, « L’AEF et le Cameroun se rallient », Revue de la France Libre, no 288,‎ (lire en ligne).
  3. a b et c Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 241 p. (ISBN 2-9508430-0-X), p. 63,112,158-162,164-165,170,176,205.
  4. « Louis Dio », sur Ordre de la Libération (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Chauliac, Le service de santé de la France libre de 1940 à 1943, Paris, Guy Chauliac, édition personnelle, , 225 p. (ISBN 2-9508430-0-X).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons, histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Librairie académique Perrin, , 818 p. (ISBN 978-2-262-01606-7). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Lien externe

  • Les officiers du service de santé compagnons de la Libération [1]