Chapelle de la Magdelaine du Gâvre
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| Type | |
|---|---|
| Surnom(s) |
Chapelle du prieuré de la Magdeleine, Magdaléenne d'Iff |
| Construction |
1199 |
| Propriétaire |
Commune |
| Département | |
|---|---|
| Commune | |
| Adresse |
Allée De La Fontaine Robin, 44130 Le Gâvre, France |
| Coordonnées |
|---|
  |
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La chapelle du prieuré de la Magdeleine est un édifice religieux, lieu de culte et de prise en charge des malades à peu de distance du Chêne au Duc, situé au Gâvre, en France[1],[2].
Description[modifier | modifier le code]
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À trois kilomètres au nord-ouest du Gâvre, sur la droite de la voie ferrée de Nantes à Rennes, cette chapelle est édifiée à la même époque que les maladreries de Saint-Lazare, dont Marie-Madeleine ou Marie de Magdala, appelée aussi Marie la Magdaléenne, la sainte patronne. Elle renferme une crédence d’origine et une statue polychrome en pierre tendre calcaire du XVe siècle représentant la Vierge de Notre-Dame de Grâce[3],[4],[5].
Localisation[modifier | modifier le code]
La chapelle est située sur la commune du Gâvre, dans le département de la Loire-Atlantique[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Lieu de culte, d'isolement et de prise en charge des malades de la lèpre. Avec la date inscrite sur un tirant de sa charpente : l'an 1199[7] On y célébrait antérieurement, le culte de Cernunnos[8] qui incarnerait le cycle biologique de la nature à l'image du cerf, l'animal qui le symbolise. Fréquemment associé à la Déesse-mère.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Au XIIe siècle, le duché est l'enjeu des convoitises rivales, la duchesse Constance veuve avec deux enfants : la princesse Eléonore, « la Vierge Bretonne » et l'héritier du trône Arthur de Bretagne. Elle épouse Guy de Thouars ; cette union lui donne Alix de Bretagne, la future femme de Pierre de Dreux. C'est l'époque où fut fondée, en pleine forêt, sur les terres du domaine ducal, la léproserie de la Magdelaine, pour y recevoir les malades de la contrée.
La Renaissance[modifier | modifier le code]
Au XVsiècle elle est dénommée la Madeleine de ays, plus tard de ys, puis d'aiff et enfin d'iff[9]. Propriété de Pierre de Cornulier dit l'abbé de Cornulier né le 11 novembre 1634 seigneur de la Pérochère conseiller privé du Roi et prieur de la Madeleine d'Iff et Claude de Cornulier né le 2 octobre 1685 prieur de la Madeleine d'Iff dans la paroisse du Gâvre fit ses preuves pour l'ordre de Saint Lazare et du Mont Carmel où il fut reçu chevalier en 1723[10].
Cinq siècles d'histoire demeurent inconnus sur la vie de la chapelle du prieuré de la Magdeleine. En 1793 les révolutionnaires, firent brûler des archives contenant des documents précieux pour l'histoire locale : 14 charretées furent anéanties sur la place publique à Blain, 33 à Châteaubriant; à Nantes il en fut de même, dit le savant Cahour, président de la Société archéologique de Nantes[N 1].
La Révolution[modifier | modifier le code]
Depuis 1780, le prieuré de la Magdelaine a été arrenté à perpétuité aux fermiers moyennant une rente annuelle à l'église.
À partir de 1791, la rente annuelle doit être payée à l'État qui s'est emparé des biens ecclésiastiques. C'est l'époque de la Terreur, les fermiers s'acquittent de leur dette annuelle, des impôts et des réquisitions.
En 1793 la chapelle est désignée pour être incendiée elle a été sauvée par un habitant du Gâvre, celui ci la demanda pour y loger ses moutons[11].
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
Du XIXe siècle, seuls quelques fragments de vitraux subsistaient à la fenêtre du chevet. Ils représentaient un personnage en tunique brune, la tête entourée d'une auréole, levant sa main bénissante sur un homme prosterné à ses pieds : la scène de Jésus guérissant un lépreux, près de Capharnaüm; ou celle du lépreux qui, guéri avec neuf autres. Avec les figures de sainte Marie-Magdelaine à la façade, de saint Lazare et de sainte Marthe à l'entrée du sanctuaire.
Circuit de la chapelle de la Magdeleine[modifier | modifier le code]
Ce parcours d’environ 7 kilomètres représente en moyenne 2 h 15 de marche. Alternent clairières, futaies, allées cavalières et sentiers forestiers[12],[13].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- À détruire tout ce qui est en écriture gothique, ordonnait le ministre Garat, à Camus chargé de brûler les collections réquisitionnées par la Bibliothèque nationale.
Références[modifier | modifier le code]
- Œuvres littéraires Volume 7, Par Edouard Richer, Camille Mellinet ·, (lire en ligne), p291
- Notices sur le département de la Loire-inferieure et sur la ville de Nantes, (lire en ligne), p115
- « Chapelle de la Magdelaine » sur erdrecanalforet.fr (consulté le 17 mars 2023).
- « Le Gâvre. Au Gâvre, une chapelle chargée d’histoire », sur nantes.maville.com (consulté le ).
- « Patrimoine - Commune du Gâvre », sur legavre.fr (consulté le ).
- « Randonnée avec le circuit de la chapelle de la Magdelaine » sur erdrecanalforet.fr (consulté le 17 mars 2023).
- Ouest-France, « Le Gâvre. Au Gâvre, une chapelle chargée d’histoire », Le Gâvre. Au Gâvre, une chapelle chargée d’histoire, publié le 05/07/2020 (lire en ligne)
- « Mégalithes et chapelles », sur justeunvoyage.e-monsite.com (consulté le )
- académique de Nantes, Annales Par Société académique de Nantes et de la Loire-Inférieure, (lire en ligne), p170
- Généalogie de la maison de Cornulier autrefois de Cornillé, en Bretagne, etc. [By Count Ernest François Paulin Théodore de Cornulier-Lucinière. With plates.], (lire en ligne), p68
- Œuvres littéraires Volume 7 Par Edouard Richer, Camille Mellinet · 1838, (lire en ligne), P290
- « Parcours marche - Circuit de la Chapelle de la Magdelaine - Le gavre », sur www.cirkwi.com, 2016-05-13cest11:48:55+0200 (consulté le )
- « Circuit de la chapelle de la Magdelaine : à pied France, Pays de la Loire », sur www.enpaysdelaloire.com (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
