Aller au contenu

Bernhard von Breydenbach

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 avril 2021 à 21:24 et modifiée en dernier par 185.153.212.133 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Bernhard von Breydenbach
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Breidenstein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activités
Autres informations
Distinction
Bernhard von Breydenbach, sanctae peregrinationes, Mayence: Erhard Reuwich 11. février 1486

Bernhard von Breydenbach (Bernard de Breydenbach ou Breidenbach), né vers 1440 et mort en 1497, est un ecclésiastique allemand qui fut doyen de la cathédrale de Mayence et publia une relation de son pèlerinage en Terre Sainte.

Biographie

Bernard (de) Breydenbach, voyageur, issu de la famille des chevaliers de Breydenbach, naquit dans le premier quart du XVe siècle dans le château familial situé à Breidenstein (landgraviat de Hesse), à 35 km de la ville de Marbourg. Chanoine de la Cathédrale Saint-Martin de Mayence en 1450, il obtint plus tard le diplôme de docteur en droit, devint chanoine de l'abbaye Saint-Alban devant Mayence, de Sainte-Marie aux Marches et de la collégiale Saint-Victor devant Mayence, protonotaire apostolique, de 1477 à 1493 trésorier du tribunal urbain, de plus bailli du Chapitre de Mayence à Bingen.

En 1484, il se rendit à Rome pour obtenir le pallium pour l'archevêque Berthold von Henneberg, après quoi il fut nommé doyen de la cathédrale. Il accompagna en 1486 l'archevêque au couronnement de l'empereur Maximilien à Aix-la-Chapelle. Le regret d'avoir passé sa jeunesse d'une manière peu sérieuse le fit entreprendre un voyage en Orient pour visiter la Terre Sainte : la Palestine, le Sinaï et l'Égypte. Il n'oublia pas le côté scientifique de son voyage, c'est pourquoi il se fit accompagner du peintre Reuwich. Le , il partit d'Oppenheim en compagnie du comte Jean de Solms et du chevalier Philippe de Bicken. La première relation de son pèlerinage parut en latin à Mayence en 1486, sous le titre de : Opusculum sanctarum peregrinationum in montent Sion ad venerandum Christi Sepulcrum in Jérusalem atque in montent Sinaï ad divam Virginem et martyrem Katharinam.

Bientôt parurent une traduction allemande, une hollandaise en 1488, une française par Jehan Hersin, sous le titre de : Voyage et pèlerinage d'outremer au Saint Sépulcre, Lyon 1489, une espagnole en 1498 et une italienne en 1520. Cet itinéraire ne jouit pas seulement d'un grand crédit auprès des contemporains — les excellentes gravures sur bois qui l'accompagnaient excitèrent beaucoup la curiosité du public —, mais il obtient encore dans nos temps modernes l'estime qu'il mérite.

D'après un manuscrit de Darmstadt, une instruction de Breydenbach de l'année 1483 pour le voyage du jeune comté de Hanau-Lichtenberg en Terre-Sainte. Le chanoine de Breydenbach mourut le et ses restes furent inhumés dans la chapelle Sainte-Marie de la cathédrale où on lui posa une épitaphe[1].

Il fit en 1483 un pèlerinage à Jérusalem et au mont Sinaï, dont il publia la relation : Peregrinatio in Terram Sanctam en latin à Mayence, 1486, in-folio. C'est le plus ancien livre imprimé où se trouvent l'alphabet arménien et l'alphabet arabe. L'unique planche zoologique de cet ouvrage fait figurer au voisinage de la girafe, une licorne, de même qu'un dromadaire guidé par un homme singe alors que la légende précise que ces animaux sont véritablement représentés tels que nous les avons vus en Terre sainte.

Bibliographie

  • (de) Eduard Bodemann, Verzeichnisse der Wiegendrucke („Xylographische und typographische Inkunabeln der Königlichen Öffentlichen Bibliothek zu Hannover”, 1867, p. 55
  • (de) Carl Friedrich von Rumohr, Zur Geschichte und Theorie der Formschneidekunst. Anstalt für Kunst und Literatur (R. Weigel), Leipzig, 1837 Digitalisat der Sächsischen Landesbibliothek- Staats- und Universitätsbibliothek, p. 22
  • Dibdin, Bibliothèque Spencer., III, 216. Quand même la paternité de Breydenbach pour le texte latin ou allemand n'est pas bien prouvée, on peut cependant dire que ses relations avec ces textes mêmes font que la bibliographie donne à l'ouvrage à bon droit son nom pour leur auteur [Qu'est-ce que c'est que ce charabia ?!]
  • (de) Franz Falk, Die Druckkunst im Dienste der Kirche, Görres-Gesellschaft zur Pflege der Wissenschaft, 1879, T. 47, p. 104

Liens externes

Sources

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.