Bataille de Ponte San Pietro

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Bataille de Ponte San Pietro

Informations générales
Date Février 1315
Lieu Ponte San Pietro, en Lombardie, Italie
Issue Victoire gibeline
Belligérants
Parti guelfe :
Famille Della Torre
Cremone
Bergame
Lodi
Parti gibelin :
Famille Visconti
Commandants
Ponzino Ponzoni
Antonio Fissiraga
Filippo Langosco
Lodrisio Visconti
Werner von Homberg
Forces en présence
4 000 fantassins
1 000 cavaliers
500 fantassins
1 000 cavaliers
Pertes
1 300 morts inconnues

Guerres entre guelfes et gibelins

Batailles

1150 – 1200

1201 – 1250

1251 – 1300

1301 – 1350

1351 – 1402

Coordonnées 45° 41′ 55″ nord, 9° 34′ 54″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Ponte San Pietro

La Bataille de Ponte San Pietro est une bataille survenue en février 1315, qui opposa les guelfes milanais dirigés par la famille Della Torre et leurs alliés exilés de Crémone, Bergame et Lodi, aux troupes gibelines de la famille Visconti. Elle s'inscrit dans le cadre plus général de la guerre entre guelfes et gibelins.

Contexte historique[modifier | modifier le code]

En octobre 1310, Henri VII de Luxembourg descend dans la péninsule et le 6 janvier 1311, il est couronné roi d'Italie dans la basilique Saint-Ambroise, à Milan, par Cassono della Torre, archevêque de la ville. Pendant son séjour, les Della Torre organisent une révolte infructueuse contre les impériaux, ce qui entraîne la destruction de leur palais (situé près de l'actuelle place de la Scala) et la fuite du seigneur de Milan, Guido della Torre.

L'empereur cherche alors à faire valoir les droits impériaux et à taxer plusieurs villes italiennes, dont certaines, notamment Cremona et Brescia, se rebellent en fermant les portes à l'armée impériale et en chassant les vicaires. En octobre 1311, avec la chute de Brescia, l'empereur parvient temporairement à mettre fin aux révoltes et, après avoir nommé Mathieu Ier Visconti vicaire impérial à Milan et Amedeo V de Savoie vicaire général en Lombardie, il se retire avec son armée à Gênes. En février 1312, Amedeo V de Savoie abandonne sa charge de vicaire général de Lombardie et est remplacé par le comte Wernher von Homberg (en) avec le titre de Capitaine général de la Ligue et de la Confédération des villes fidèles à l'empire, à savoir Milan, Côme, Novare, Verceil, Bergame, Brescia, Lodi, Crémone et Plaisance. Alors que Werner von Homberg réprime une révolte à Verceil, Antonio Fissiraga soulève Lodi et d'autres villes lodigianes contre l'autorité impériale. Cependant, le comte allemand parvient à réprimer la révolte, contraignant Fissiraga à fuir.

La bataille[modifier | modifier le code]

En février 1315, une armée guelfe dirigée par le crémonais Ponzino Ponzoni et composée de guelfes milanais fidèles à Guido della Torre, de Bergamasques, de Crémonais et de Lodigians, se dirige de manière désordonnée vers le bourg de Ponte San Pietro, dans une tentative de capturer Bergame. Lodrisio Visconti vient à leur rencontre avec 1 000 cavaliers et 500 fantassins d'élite, envoyés quelque temps auparavant pour défendre la ville par Matteo I Visconti, désormais de facto seigneur de Milan en tant que vicaire impérial. L'armée guelfe assaille les forces gibelines mais, après un long combat, est lourdement défaite. Selon le Corio, de nombreux soldats tombent, beaucoup sont faits prisonniers et un grand butin est capturé.

Issue des combats et conséquences[modifier | modifier le code]

La défaite pousse les guelfes de Pavie à demander de l'aide à Robert Ier d'Anjou, roi de Naples, en échange de la domination sur la ville de Milan.

Références[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]