Arrondissement des Almadies

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Arrondissement des Almadies
Arrondissement des Almadies
Pointe des Almadies vue du phare des Mamelles
Administration
Pays Drapeau du Sénégal Sénégal
Région Dakar
Département Département de Dakar
Démographie
Population 211 315 hab. (2013)
Densité 7 020 hab./km2
Géographie
Coordonnées 14° 46′ nord, 17° 28′ ouest
Superficie 3 010 ha = 30,1 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Voir sur la carte administrative du Sénégal
Arrondissement des Almadies

L'arrondissement des Almadies est l'un des quatre arrondissements du département de Dakar, dans la région de Dakar au Sénégal[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Il est situé à l'extrémité de la presqu'île du Cap-Vert et est limitrophe de 3 arrondissements.

Histoire[modifier | modifier le code]

La pointe rocheuse est découverte par le navigateur portugais Dinis Dias (1444). Selon Louis-Fernand Flutre, le mot pourrait dériver de l'arabe alma dia par l'intermédiaire du portugais Almadya qui signifie pirogue. Pour Jules Zeller, le mot serait la traduction de trépasser en arabe en lien avec de nombreux naufrages[2].

Administration[modifier | modifier le code]

Localisation de l'arrondissement des Almadies

L'arrondissement des Almadies est constitué de quatre communes d'arrondissement.

Commune
d'Arrondissement
Population
(2013)
Superficie
km2
Mermoz-Sacré-Cœur 29 798 6
Ngor 17 383 4,5
Ouakam 74 692 5
Yoff 89 442 15
Total 211 315 30

Les 4 communes d'arrondissement[modifier | modifier le code]

Mermoz-Sacré-Coeur[modifier | modifier le code]

Mermoz-Sacré-Cœur est un quartier résidentiel de Dakar.

Ngor[modifier | modifier le code]

Le village Lébou de Ngor est situé au Nord de la presqu’île du Cap-Vert, non loin de l'aéroport. Ngor est une commune hétéroclite avec d'un côté le village traditionnel, populaire et pauvre. D'un autre côté, se trouve une zone touristique située en face de l’île de Ngor et enfin la pointe des Almadies avec les belles villas résidentielles qui côtoient le King fadh palace.

Ouakam[modifier | modifier le code]

Pirogues et mosquée à Ouakam.

Ouakam fait partie des quatre villages Lébous de l'extrémité de la presqu'île du Cap-Vert qui sont peu à peu devenue des banlieues de Dakar.

Ouakam est situé entre Fann, Mermoz, Ngor et Yoff. Une grosse partie du village borde la clôture de l’aéroport de Yoff. Ce qui caractérise Ouakam se sont évidemment les collines des Mamelles dont la plus grande est le point culminant de la presqu’île du Cap-Vert et accueille le phare dit "Phare des Mamelles" mis en service en 1864 et permet d'orienter la navigation maritime au large de Dakar. Le phare est aujourd'hui édifié sur le mamelon le plus élevé à 126 mètres d'altitude.Cette disposition idéale ainsi que son ampoule puissante lui permet d’être vue à 53 kilomètres. Sur l'autre colline, se trouve le Monument de la Renaissance africaine inauguré lors des cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance du Sénégal.

Yoff[modifier | modifier le code]

Yoff est un village de Lébous situé sur la presqu’île du Cap-Vert. Aujourd’hui, si la majeure partie des yoffois habite à Yoff-Pécheur,la plus grande superficie du village est occupée par des nouvelles zones relativement riches. Ainsi, le village de Yoff est divisé en de nombreux quartier. Les quartiers populaires sont : Yoff-Layenne, Yoff-Ngapparou, Yoff-Pécheur.

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • Natation : elle se fait à la pointe des Almadies, à l'île de Ngor, à la plage de Yoff avec des maîtres nageurs.
  • Surf : on pratique à la plage de Ngor
  • Canoë :
  • Football:
  • Basket :

Hôtels[modifier | modifier le code]

  • Mermoz-sacré-Coeur : Radisson Blu
  • Ngor : le Ngor Diarama,Sunugal Barrazérade,King fadh place
  • Ouakam : Hôtel du Phare Mamelle
  • Yoff : Tafesguy-hotel,Hôtel Diamant Vert ,Le Tahiti; Hôtel Le virage, Onomo hotel

Restaurants[modifier | modifier le code]

Grandeur et décadence[modifier | modifier le code]

Grandeur et décadence, prestige et ténèbres, nimbent d’un voile quasi mythique ce quartier résidentiel, redevenu accessible après des décennies d’isolement. Ici règne un étonnant sentiment de calme, de vie au ralenti d’une part et, d’autre part, le charme désuet d’un décor de film d’époque. Les Almadies comptent également des maisons en sentier, que des personnes aux revenus faibles ont fini de squatter, y élisant demeure, la plupart du temps. Ces multiples influences charrient, surtout, d’une identité variée. Il se dégage l’incroyable contraste entre le raffinement des demeures et les conditions matérielles extrêmement dures de certaines personnes qui ont fini par occuper ces maisons en devenir[3].

Refuge de nouveaux riches[modifier | modifier le code]

La ville des Almadies demeure l’énigme des mille et un paradoxes à cause de la différence du niveau de vie de ses habitants. Des riches cohabitent avec des individus que la pauvreté enserre dans ses mailles. Ils habitent des bâtiments en construction, dont les propriétaires leur confient la surveillance. Chacun y gagne. Les occupants de circonstance pourront, au cours de leur séjour, crécher dans ses bâtisses. Tandis que les prioritaires voient assurer la surveillance de leur sentier en cours, avant que celui-ci ne devienne un dépôt d’ordures[4].

Un prix immobilier variable[modifier | modifier le code]

pendant des années, les prix de l’immobilier ont progressé à un rythme deux fois plus rapide. C’est bien la preuve que les prix sont déconnectés de la réalité du marché. Ils ne sont pas standards et varient selon des données non objectives, note Amadou Gueye qui travaille dans une agence immobilière basée aux Almadies. A titre d’exemple, il cite un appartement de 3 chambres et un salon loué à 480.000 FCfa le mois. Ceci peut constituer, selon lui, une aubaine au vu des prix pratiqués la plupart du temps. Dans la même agglomération, un autre appartement de 3 chambres et de 2 salons est cédé à 350 000 FCfa le mois. Un autre appartement de 4 pièces est cédé à 650 000 FCfa le mois[5].


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Décret no 2008-747 du 10 juillet 2008 portant création de départements et d'arrondissements, Journal officiel, no 6446 du 31 décembre 2008
  2. Jacqueline Sorel et Ibrahima Baba Kaké, Lieux et Peuples d'Afrique, Nathan, Paris, 1987 (ISBN 2-09-163250-3)
  3. « Les Almadies : Le paradis perdu des riches ( Le Soleil », sur leral.net, (consulté le )
  4. « Les Almadies : Le paradis perdu des riches ( Le Soleil », sur leral.net, (consulté le )
  5. « Les Almadies : Le paradis perdu des riches ( Le Soleil ) », sur leral.net, (consulté le )