Amédée Fraigneau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 novembre 2021 à 18:20 et modifiée en dernier par 2a01:b747:92d:344:c85:c42:e36d:9200 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Amédée Fraigneau
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Domiciles
Activités

Joseph Amédée Fraigneau est un journaliste et homme de lettres français né le à Saint-Denis dans l'île de La Réunion[1] et mort le dans le 6e arrondissement de Paris[2].

Biographie

Très peu d'éléments de la vie d'Amédée Fraigneau sont connus[3]. Né en 1862 à l'île de La Réunion où s'étaient mariés auparavant - le - ses parents, Paul Antoine Amédée Fraigneau, agent de change[4], et Marie-Éléonore Sauger.

Son grand-père, Amédée Fraigneau, colon et capitaine d'artillerie des milices à La Réunion pendant vingt-deux ans est à son décès, survenu en 1881, le dernier survivant des 112 blessés français de la bataille navale de Grand-Port.

On retrouve le jeune Fraigneau normand d'adoption et chroniqueur au quotidien Le Nouvelliste de Rouen[5]. Le 8 octobre 1888, il publie un livre décrivant les bas quartiers de Rouen à la fin du XIXe siècle préfacé par son confrère Georges Dubosc : Rouen bizarre (Schneider frères, rue Jeanne d'Arc à Rouen, 1888, CXI-259 p.)[6].

Amédée Fraigneau s'intéresse également à l'Algérie et collabore à une revue de bibliophiles, L’Algérie artistique et pittoresque, publiée par Jules Gervais-Courtellemont[7].

Fraigneau lance lui-même le une revue dont le thème est proche : La Chronique africaine illustrée à laquelle collaborent d'importants écrivains de l'époque tels Jules Lemaître, François Coppée, Pierre Loti, Paul Margueritte[7] et où il écrit lui-même[8]. La revue est bimensuelle en 1892 puis devient hebdomadaire. Elle compte 24 pages et systématiquement des planches hors-textes grâce à l'emploi de la photogravure. Fraigneau écrit de la fiction pour sa revue mais lui fait également prendre position en faveur d'un approfondissement de la colonisation et d'un pouvoir accru pour les populations locales par rapport à la métropole[7].

Nommé directeur du Crédit foncier algérien[9] à Paris, il fait paraître Au Père-Lachaise, en juillet-décembre 1896, dans Le Monde moderne, tome IV[10].

Il meurt le à son domicile parisien, place Saint-Sulpice, à l'âge de 42 ans[2].

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. >Archives nationales d'Outre Mer, territoire Île de la Réunion, commune de Saint Denis, acte de naissance no 304, année 1862 (page 81/219)
  2. a et b Archives de Paris 6e, acte de décès no 556, année 1905
  3. Lucie Goujard, L’illustration des œuvres littéraires par la « photographie d’après nature » en France : une expérience fondatrice d’édition photographique (1890-1912), thèse de doctorat, université Lille-3 Lire en ligne
  4. >Archives nationales d'Outre Mer, territoire Île de la Réunion, commune de Saint Denis, acte de naissance no 304, année 1862 (page 81/219)
  5. La Croix, n° 6750, 6 avril 1905
  6. Notice BnF
  7. a b et c Lucie Goujard, L’illustration des œuvres littéraires par la « photographie d’après nature » en France : une expérience fondatrice d’édition photographique (1890-1912), thèse de doctorat, université Lille-3 Lire en ligne
  8. Amédée Fraigneau, « Le Joueur », La Chronique africaine illustrée, 13 janvier 1892, p.9-14
  9. La Croix, n° 6750, 6 avril 1905
  10. Amédée Fraigneau, « Au Père-Lachaise », Le Monde moderne,‎ , p. 681–698 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes