Église de la Chaire-de-Saint-Pierre de Cambayrac

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Église de la Chaire-de-Saint-Pierre
Façade occidentale.
Façade occidentale.
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Chaire de saint Pierre
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Cahors (siège)
Début de la construction Fin du XIIe-début du XIIIe siècle
Fin des travaux 1750
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1925)
Géographie
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Commune Cambayrac
Coordonnées 44° 25′ 36″ nord, 1° 17′ 07″ est
Géolocalisation sur la carte : Lot
(Voir situation sur carte : Lot)
Église de la Chaire-de-Saint-Pierre
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
(Voir situation sur carte : Midi-Pyrénées)
Église de la Chaire-de-Saint-Pierre
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église de la Chaire-de-Saint-Pierre

L'église de la Chaire-de-Saint-Pierre de Cambayrac est une église catholique située à Cambayrac, en France[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église de la Chaire-de-Saint-Pierre est située dans le département français du Lot, à Cambayrac.

Historique[modifier | modifier le code]

L'église a dû être construite à la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle et se composait à l'origine de la nef et d'un chœur en hémicycle. Le doubleau entre les deuxième et troisième travées de la nef retombe sur des chapiteaux romans à motifs végétaux.

Les deux chapelles latérales formant faux transept et la tour escalier polygonale ne semblent pas antérieures au milieu du XVIe siècle. À la même époque, les voûtes de la nef et du chœur ont remplacé les anciennes voûtes romanes.

La façade occidentale a été construite au XVIIe siècle. Elle est surmontée d'un pignon percé de trois baies en plein cintre. La partie supérieure du pignon a été modifiée au XVIIIe siècle.

Pendant un voyage à Rome, le prieur Antoine Testas de Folmont a acheté sur sa cassette personnelle des marbres blancs de Carrare, roses et verts de Prato, des cartouches en plâtre, des colonnes et pilastres corinthiens. Il fréta deux bateaux pour les transporter en France. Ces marbres ont été installés entre 1715 et 1750, sur les murs du chœur et des deux anciennes chapelles nord et sud. Les murs des chapelles ont été recouverts de peintures décoratives réalisées en 1753 par le peintre Castel encadrées dans les marbres[2]. Le second bateau n'est pas arrivé empêchant la mise en place du décor projeté pour la nef. En 1749, il a testé pour faire achever la décoration de l'église que réalise son neveu.

La chapelle funéraire date du XIXe siècle.

La rénovation des marbres a été achevée en par l'atelier de restauration Parrot de Vénès[3].

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Les éléments de mobilier et des sculptures ont été classés à titre d'objet en 1975[4].

Description[modifier | modifier le code]

Tabernacle.

L'église est à nef unique avec trois travées et à abside semi-circulaire. Des chapelles latérales forment faux transept. Une tourelle d'escalier polygonale est accolée sur l'élévation sud.

La nef est couverte de voûtes d'ogives ainsi que l'abside.

Une chapelle funéraire est adossée au mur nord.

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Goulet, Le Quercy blanc, p. 25, Éditions du Laquet, Martel, 1996 (ISBN 978-2-910333-39-3) ; p. 80
  • Sous la direction de Nicolas Bru, Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot, p. 167, SilvanaEditoriale, Milan, 2012 (ISBN 978-8-836621-04-0)

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]