Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-en-Brionnais

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Église Saint-Laurent de
Saint-Laurent-en-Brionnais
Image illustrative de l’article Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-en-Brionnais
Présentation
Culte catholique
Type Église
Rattachement Paroisse Sainte-Marie sous Dun (La Clayette)
Début de la construction XIIe siècle
Style dominant Art roman
Protection Logo monument historique Classé MH (1875)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Ville Saint-Laurent-en-Brionnais
Coordonnées 46° 16′ 24″ nord, 4° 15′ 30″ est
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
(Voir situation sur carte : Saône-et-Loire)
Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-en-Brionnais
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-en-Brionnais
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-en-Brionnais

L'église Saint-Laurent est une église romane située sur le territoire de la commune de Saint-Laurent-en-Brionnais, dans le département français de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Historique[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, l'église fut donnée à l'abbé de Cluny par le vicomte Archambaud Le Blanc, lors de son départ pour Jérusalem[1]. La donation fut confirmée en 1039 par un acte passé en présence de l'évêque de Mâcon. L'église fut érigée en doyenné.

En 1592, les habitants demandèrent et obtinrent que cette église soit sous la responsabilité d'un curé résident.

Deux séries de travaux ont été réalisées au XIXe siècle. Les premiers sont effectués entre 1845 et 1850, la nef étant alors reconstruite, sur le projet de Claude Berthier, architecte à Charolles, par l'architecte Antoine Paul Selmersheim. En 1879 furent réalisés des sculptures, des travaux de maçonnerie ainsi que la couverture de la flèche, des transepts et de la nef.

Architecture[modifier | modifier le code]

L'église est romane pour le chœur[2], l'abside et le clocher, parties pour lesquelles elle a été classée au titre des monuments historiques en 1875[3].

Les autres parties ont été restaurées au XIXe siècle.

Extérieur[modifier | modifier le code]

Le clocher, de plan carré, comporte trois étages percées de double baies.

Le portail principal, refait au XIXe siècle, représente le christ en gloire, entouré par les symboles des quatre évangélistes.

Intérieur[modifier | modifier le code]

Les trois nefs, divisées en quatre travées, sont voûtées par des compartiments d'arêtes séparés par des doubleaux en plein cintre non doublés.

La croisée du transept est voûtée par une coupole octogonale sur trompes en cul-de-four ; elle communique avec chaque croisillon par une grande arcade en plein cintre.

De nombreux chapiteaux sont sculptés de motifs végétaux, humains ou animaliers[4].

Plusieurs sculptures en bois peints datent de 1840 environ.

Culte[modifier | modifier le code]

Édifice consacré du diocèse d'Autun relevant de la paroisse Sainte-Marie sous Dun (La Clayette) – qui en est affectataire au titre de la loi de 1905 –, l'église de Saint-Laurent-en-Brionnais est, mille ans après sa construction, un lieu de culte catholique toujours vivant.

En tant que lieu sacré de prière, d'accueil et de partage, s'y rassemble régulièrement la communauté chrétienne du Brionnais pour vivre sa foi, en célébrant l'eucharistie, en s'unissant à la célébration des sacrements du baptême et du mariage et en priant pour le repos des défunts.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Le 30 avril 2018 a été créée une association chargée de veiller sur l'édifice : l'association Église et patrimoine de Saint-Laurent-en-Brionnais, présidée par Suzanne Augagneur. Cette association s'est fixée pour but de récolter des fonds afin d'aider la municipalité à la restauration de l'église.

Une campagne de mécénat, lancée en 2022 à l'initiative de l'association en lien avec la Fondation du Patrimoine, devrait permettre la réalisation de travaux courant 2023[5].

Images[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bénet (Armand) Bazin (Jean Louis) Archives de l'abbaye de Cluny : inventaire général publié d'après les manuscrits inédits des Archives départementales de Saône-et-Loire 1884 impr. de Protat frères (Mâcon) 187 p. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31792459t
  2. Virey (Jean) L'Architecture Romane dans l'Ancien Diocèse de Mâcon, Mémoires de la Société Eduenne, 1890, tome XVIII
  3. Notice no PA00113437, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. L'un d'eux a pour particularité d'être orné d'une dizaine de têtes juxtaposées horizontalement. Au sujet de ces têtes sculptées, lire : « Têtes d'art ou têtards ? A propos des têtes sculptées dans nos églises romanes », article de Martin Raether paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 178 de juin 2014, pages 14 à 17.
  5. « Restauration de l'église : une campagne de mécénat va être lancée », Le Journal de Saône-et-Loire du lundi 27 décembre 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]