Église Saint-Gengoux de Saint-Gengoux-le-National

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Église Saint-Gengoux de Saint-Gengoux-le-National
Vue générale de l'édifice.
Présentation
Type
Culte
Rattachement
Diocèse d'Autun (paroisse Saint-Louis entre Grosne et Guye)
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Louis-Entre-Grosne-et-Guye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Patrimonialité
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L'église Saint-Gengoux, du XIIe siècle, est située à Saint-Gengoux-le-National, en Saône-et-Loire (France).

Elle relève de la paroisse Saint-Louis entre Grosne et Guye, qui a son siège à Saint-Gengoux-le-National.

Historique[modifier | modifier le code]

Au Xe siècle un doyenné, dépendant de l'abbaye de Cluny est établi. L'église est achevée à la fin du XIIe siècle.

Elle est incendiée par les huguenots vers 1556 et reconstruite.

1802 : destruction de quatre chapelles attenantes à l'église pour permettre la construction d'une halle aux blés (démolie à la fin du XIXe siècle).

1867 : le toit trapu est remplacé par une flèche pointue faite d'ardoises dessinée par Eugène Viollet-le-Duc.

De nombreux travaux sont réalisés au cours des siècles : la nef et les bas côtés sont du XVIIIe, au XIXe les travaux de 1821, 1850, 1874, 1890 concernent la toiture, les murs, les chapelles[2]...

Depuis 1899, des reliques de saint Gengoux (un morceau de la tête du tibia) sont conservées dans l'édifice, rapportées par le curé-archiprêtre du lieu.

Depuis 2003, la passerelle couverte en bois qui reliait la tour de l’Horloge au clocher octogonal, jadis remplacée par un simple tablier métallique, est de nouveau faite de bois.

Depuis août 2004, l'église est inscrite à la Fédération européenne des sites clunisiens.

Protection[modifier | modifier le code]

L'édifice est inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1926[3].

Culte[modifier | modifier le code]

Édifice consacré du diocèse d'Autun relevant de la paroisse Saint-Louis entre Grosne et Guye (siège à Saint-Gengoux-le-National) – qui en est affectataire au titre de la loi de 1905 –, l'église de Saint-Gengoux-le-National est, plusieurs siècles après sa construction, un lieu de culte catholique toujours vivant.

En tant que lieu sacré de prière, d'accueil et de partage, s'y rassemble régulièrement la communauté chrétienne pour vivre sa foi, en célébrant l'eucharistie, en s'unissant à la célébration des sacrements du baptême et du mariage et en priant pour le repos des défunts.

Description[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

L'église comporte une nef de quatre travées et des bas-côtés, un transept, le chœur a trois travées. Le clocher octogonal s'élève sur la croisée du transept (partie romane de l'édifice), et comprend trois étages. Un pontet en bois relie le clocher octogonal roman à la tour de l’horloge[2].

Vitraux[modifier | modifier le code]

L’église a conservé ses vitraux XIXe siècle, qui ont été installés sur une quarantaine d'années.

Dans la nef, les vitraux, installés dans les années 1890, ont été conçus pour illuminer le vaisseau central.

À la différence de la nef, le chœur a reçu, quant à lui, des vitraux illustrés, réalisés par des ateliers de grande renommée : les ateliers parisiens d’Édouard Didron en 1874 et Sainte-Croix de Georges-Claudius Lavergne en 1899. Leurs vitraux reflètent le renouveau catholique de la seconde moitié du XIXe siècle, tout en intégrant le contexte historique local de la Bourgogne-du-Sud. Ainsi, dans la chapelle sud, Didron a représenté le Christ du Sacré-Cœur et Marguerite-Marie Alacoque de Paray-le-Monial. Quant au vitrail central de l’abside, Lavergne a placé, aux portes du Paradis, dans le registre inférieur des lancettes, des serviteurs de Dieu tels Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, ou Jeanne d’Arc (qui ne seront canonisés qu’au début du XXe siècle).

Cloches[modifier | modifier le code]

Deux cloches se partagent le clocher : l'une datée de 1629 (« refondue l’année 1629, du règne de Louis le Juste, roi de France »), sonnant en fa dièse, l'autre datée de 1806, fondue par Cardon à Mâcon et sonnant en do[4].

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Mobilier[modifier | modifier le code]

Est présent le tableau montrant saint Gengoux distribuant du pain aux pauvres, peint en 1849 par Hippolyte Bonnardel[réf. souhaitée].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. a et b Anne-Marie Oursel, « Saint-Gengoux-le-National. Eglise paroissiale », sur archives71.fr, (consulté le )
  3. Notice no PA00113430, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Source : page consacrée aux cloches de l'église de Saint-Gengoux-le-National mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse : http://www.cloches71.com/2017/01/saint-gengoux-le-national.html).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]